24/12/2019 et 31/12/2019 : Pas de rando !

Notre section ne propose pas de randonnée en ces jours de réveillon.

Par contre, vous pouvez marcher les dimanches 22/12 et 29/12 avec la section RANDONNEE  DU DIMANCHE (randonnées encadrées par vos animateurs habituels)


Dimanche 22/12 : Sassenage ==> rando ANNULEE pour cause de meteo très défavorable.

Gisèle propose une sortie urbaine ==>  Toutes les infos dans le P'tit bulletin, et sur le blog de la Randonnée Du Dimanche, en cliquant ICI

17/12/2019 : Compostelle étape 1 de Collonges au col du Mont Sion

Texte de Nora Villiot (groupes 1 et 2)
Compostelle
Dis Monsieur COMPOSTELLE dessine-moi une coquille !
Voila les deux disciples VITO et MICHELLE qui nous entraînent vers SAINT-JACQUES.
Or, moi et mon cerveau de poisson rouge, j'ai cru que nous allions festoyer pour honorer la fin de l'année. Nous avions tous, dans nos besaces, vin rouge, génépi, verveine, poire, pour une belle marinade.
Je me voyais également ouvrir ce coquillage et découvrir ce corail d'un rouge vif et cette chair de nacre. Quand soudain" NORA VOITURE", c'est la voix douce de MICHELLE, qui me ramène à la réalité. En purge, en guise de gastronomie, on va avaler du bitume, caillasse, et marcher marcher comme tous ces pénitents, jusqu'à plus soif. Les semelles chauffent et le mollet se durcit. Belle époque.
Vito nous somme de garder LE SILENCE à l'approche de la belle foret des chartreux. Silence vous dites silence, impossible avec un PERRIER qui n’arrête pas de faire des bulles à chaque phrase. Un photographe qui croit voir le MONT SION et se met à le gripper. Allez PATRICE courage trois pas en avant trois en arrière glissade sur glissade. Enfin il arrive au sommet, il peut photographier sa statue faite de ferraille. Il redescend heureux, le pantalon boueux et les mains écorchées, je le regarde c'est  MON HÉROS.
Finalement notre journée de pèlerins s'est résumée en ces termes, manger boire et pisser.
Monsieur COMPOSTELLE, je viendrai vous voir quand j'aurai rencontré la sagesse, et vous m’offrirez le dessin.

Texte et photos d' Edouard Disdichian (groupes 1 et 2)
Nous sommes sur le chemin de Compostelle, depuis la Suisse !
Et bien, nous ne sommes pas encore arrivés. Il y a du chemin à préparer pour Vito, au moins jusqu'à sa retraite d'animateur.
Et nous, nous ne sommes pas pressés.
Après un passage de frontières sans problèmes, nous repérons les premières coquilles de notre parcours. C'est une belle découverte pour moi, qui n'ai jamais marché dans ce paysage, bien entretenu.
Au gré du cheminement, toujours accompagnés d'un beau temps exceptionnellement doux, nous pouvons apercevoir au loin, le lac Léman et le célèbre jet d'eau de Genève.
Il y avait une ambiance de fin d'année scolaire, une bonne humeur et festive tout au long du parcours, parsemé des bons mots des uns et des autres. Et le partage des douceurs du pique-nique du midi a encore prolongé cette belle ambiance du groupe, Noel étant tout proche, bien sur.
J'espère n'avoir pas trop semé de coquilles dans mon texte.
Je vous souhaite à toutes et tous un beau Noel, et de nous retrouver en pleine forme en 2020.
Pique-nique des groupes 1 et 2


Joyeux Noel !
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)

Décembre 2019, Chemin Compostelle, étape numéro 1
 Il y a quatre routes qui mènent à Saint-Jacques. Une part de Saint Gilles dans le Gard, une autre du Puy, une autre de Sainte Marie Madeleine de Vezelay et une autre de Saint-Martin de Tours. Après avoir franchi le col de Cize elles se réunissent en une seule à Puenta la Reina. La route qui part de Genève fait partie d’un itinéraire rattaché à une voie principale Via Podiensis mais pour la rattacher à l’histoire du pèlerinage elle prend le nom de son point de départ, Genève Gebennisis. Cette voie traverse la Savoie, le Dauphiné, pour rejoindre le Forez, le Velay, la Provence.
On part de Collonges-sous-Salève à quelques pas du poste frontière Croix de Rozon. On marche d’abord trois kilomètres sur une piste suisse tirée à quatre épingles, propre et lisse et sécurisée...puis on pénètre en Haute Savoie pour découvrir le GR 65. Santiago est à 1854 km. Tout va bien, on a de quoi faire. Peu à peu on avance dans des paysages détrempés par les pluies abondantes de l’automne. On laisse Lathoy, Chez Jacques, on arrive à Neydens. Au carrefour on s’arrête devant le monument aux morts situé sur une ancienne borne romaine. On traverse Forge. On jette un regard sur les croix, chapelles, église… A Moisin on commence à prendre de la hauteur et à regarder nos pieds. Toujours en montant on contourne Verrières. Après l’autoroute les chemins d’antan sont devenus des routes goudronnées, tous les petits villages traversés nous donnent l’impression de s’être transformés en banlieue de Genève. Suite de lotissements, de pavillons identiques, de sites commerciaux, grandes surfaces. Laisse béton.
On aime aller. Ce n’est pas qu’on ait l’air intelligent de monter descendre toute une journée. Mais outre le spectacle des paysages, des habitats, des gens imaginés. Aujourd’hui on ne voit pas grand monde. Le regard s’arrête sur une chose, sur une autre, sur un pommier vide des pommes tombées à ses pieds, chevaux, chiens de compagnie ou animaux de boucherie… Le monde a changé. Même les maisons s’y mettent. Les portes d’entrée ou de garage sont presque toutes emberlificotées de bimbeloteries bariolées à l’image des supermarchés.
Devant les maigres talus pas de racines nouvelles, pas de ronces laissant pendre leur tête que le vent ferait aller et venir en balayant la route. Si on suivait fidèlement notre pensée à quel roncier nous conduirait-elle ?
Enfin on trouve un chemin de terre et de pierres, des champs. On décide d’une petite halte pour le pique-nique. Bavardages et c’est reparti. On marche d’abord dans l’ombre de l’humus plus que noir et le bleu du ciel qui d’abord semble terne et gris. On laisse le ruisseau des Renardes, on s’échappe à travers bois pour arriver sur une colline d’où on peut voir Genève. On connaît le lac Léman qui sépare les Alpes de la chaîne du Jura, le Rhône qui s’y jette. On ne voit pas le Mont Blanc caché par la brume ni le Mont Salève. On reprend notre route cette fois vers Beaumont. On s’arrête à peine devant l’église néo-classique, on passe à la Croix du Crémier, Jussy, Chez Marin…
Soudain, enfin, on se trouve dans le Bois Des Fées. Forêt de hêtres au charme fou, avec un je ne sais quoi, quand tout à coup devant nous se dresse la Chartreuse de Pomier. Fondée en 1170 par le comte de Genève et de Vaud. Habitée par des moines, il y avait une église, des chapelles, des cloîtres mais la Révolution de 1794 est passée par là. Il ne reste que le bâtiment principal, les corps de ferme, et des poires au sol, dures mais sucrées. Un délice.
On aurait souhaité que la randonnée dure et ne s’arrête jamais…mais on saura attendre l’étape numéro deux...

Merci à tous. Merci à Jacques de m’avoir laissé conduire le groupe.

Photos de Patrice Amiel (groupes 1 et 2)

Groupes 1 et 2

Pique-nique du groupe 3

A l'arrivée
Photo de Christian Ceuninck (groupe 4)
Pique-nique du groupe 4

10/12/2019 : Matheysine - Le Grand Brion

Texte et photos d' Edouard Disdichian (groupe 3)
Je peux le dire maintenant, j'ai eu bien de la chance aujourd'hui et avec moi, les randonneurs qui sont venus marcher au Grand Brion car nous avons eu un temps formidable !! Le lundi fut tout gris et plein d'eau de partout, et encore plein d'eau toute la nuit et ce matin, les dieux de la randonnée étaient pour le Mardi Montagne.
Nous avons bien profité de cette journée, faisant même quelques petits suppléments de dénivelé et d’hectomètres, mais toujours dans la bonne humeur et la détente.
Merci à tous d'avoir participé et découvert un secteur un peu méconnu et proche de Grenoble.
La Chartreuse au loin

Pique-nique au soleil pour le groupe 3


Texte et photo de Gisèle Rigal (groupe 3)
Saint-Martin-de-la-Cluze
Des Saints y a que ça dans notre pays. Et des Saints-Martin y en a à la pelle, c’est l’un des saints les plus populaires et les mieux représentés dans les régions, 240 communes portent son nom. En Dauphiné, on en relève 14. La Cluze ?  À l’origine c’est une vallée étroite bordée de parois rocheuses, un défilé qu’on appelle cluse.
Ce matin on est parti parce que c’était mardi mais comment dire, le nez sur le ciel et ce qu’il en tombait. Le souffle du vent et tout ce qu’il faisait voltiger. Alors comment croire la météo qui affichait grand soleil. Impossible, et pourtant. Et pourtant il a suffi à Frédéric de démarrer le car pour que les nuages comme s’ils avaient reçu une pichenette dégagent. Sous nos yeux ébahis les paysages enneigés, éclairés, lumineux du Vercors surgissent. Agathe, Sophie...le col Vert, de l’Arc, l’Arzelier…
Départ donné, on sort vite du village par le chemin de la Vie Creuse puis celui du chemin Sourd et enfin celui des Chevaliers. D’un peu je prends celui des Charmilles et je comprends pourquoi. La vue s’agrandit de tous côtés. Au loin on voit la Dent de Crolles, Chamechaude, et plus loin les Bauges tous les sommets encapuchonnés de blanc. Tout ce qu’on voit en levant la tête c’est aussi une belle palette retroussée au vent sauvage dans un large morceau de ciel et à deux pas une chapelle.
On admire d’emblée son clocher bas et carré surmonté d’une croix. On entre par un petit cimetière qu’elle semble protéger, on fait le tour. Fermée. Une aimable voisine nous confie la clé, digne de celle du paradis, énorme. L’intérieur est sobre, seule une fresque sur la voûte du cœur, en demi coupole représente une coquille Saint Jacques.
Le Gr 4 prend le relai, on en profite pour s‘esquiver. On traverse le village, le temps, avec ses maisons anciennes recouvertes pour certaines de tuiles écailles avec en visières des génoises (corniches en sous toitures) et la fameuse lucarne pour rentrer le foin. On s’enfonce à nouveau dans les paysages, nos yeux passent et repassent, soudain on découvre la queue du barrage du Mont Saint Eynard. Les chemins se donnent rendez-vous aux carrefours, celui que l’on prend est toujours le plus beau et s’échappe en bondissant, on ne peut que le suivre. Là je viens de vous raconter les six premiers kilomètres. Après on longe la Combe Noire et on s’avale des dénivelés. Vite oubliés tant on est récompensé par la descente et par un pré et un ciel encore plus lumineux et plus doux qu’ailleurs. Pause, dit Edouard.
Une demi-heure, trois quart-d ’heure ? On la voudrait longue et interminable. Il faut y aller. Les chemins, à cause de la température sont noirs de boue, de feuilles noircies dans les ornières, de la fraîcheur dans les sous-bois vallonnés. On voudrait du plat comme ce matin, on doit monter et descendre et cela n’en finit pas. Nos godillots dansent sur chaque trous, rigoles et puis il y a la forêt en contre-bas et en contre- haut, une toison de taillis, du haut des talus déborde presque partout une frange de bruyères.
On retrouve toujours trop tôt, trop vite nos copains, la rando se termine pour tout le monde.
Personne n’avait parié sur une bonne météo. Beau coup de poker d’Edouard, il nous en a bouché un coin… quelle merveilleuse journée.


Photos de Josette Misandeau (groupe 4) - Voir toutes ses photos du jour ICI




Photo de Robert Selbmann (groupe 1)

Photo de Christian Ceuninck (groupe 4)
Pique-nique du groupe 4

03/12/2019 : Pays Bergusien - St Alban de Roche

Texte de Nora Villiot (groupe 2)
Quelle journée, un climat électrique a envahi le bus. Nous avons récupéré une partie d'accompagnants pour le défunt et le reste nous attend à ST EGREVE.
Et là surprise, PASCAL, le chauffeur s'est pris d'un sentiment tellement fort pour ce dernier voyage que ses neurones se sont mis en forme accélérateur de particules, ils se sont logés dans le synchrotron, on est dans le champ magnétique. Les  potes de ST EGREVE ont vu le bus passer devant eux, médusés. Ils sont frigorifiés, ils gesticulent. Le téléphone de JOSETTE se transforme en standard. Jean s'accroche aux casiers à bagages, se prend pour un primate. Des têtes blanches sont brusquement saisies par la danse de SAINT GUY, supplantée par PARKINSON.

MAMAN JE VEUX DESCENDRE

Photos de Josette Misandeau (groupe 4) - Voir toutes ses photos du jour ICI



Photos de Gérard Ducey (groupe 2)


Photos de Patrice Amiel (groupe 2)



Photos d' Agnès Lagier (groupe 2)
Pique-nique du groupe 2