Photos de Martine LANFRAY
Texte et Photos de Vincent COMPARATO
Le Dévoluy
nous attend.
Passé le col de la Croix Haute l’ambiance climatique devient
plus clémente. Le G4 est déposé au village de « La Cluse » =1222m.
Nous sommes accueillis par la fraicheur d’un vent automnale qui vient éveiller
nos sens en nous rappelant que la montagne est un milieu aux humeurs
météorologiques erratiques.
Nous traversons La Cluse ensoleillé par un bonjour fort
sympathique de ses habitants et amorçons dès lors l’ascension progressive à
flanc de montagne sur un étroit chemin, agréable bordé d’une végétation
provençale typique, les bouquets de lavande au puissant aromes en témoignent.
Au bout une heure ½ = 1575m seulement nous avons accompli l’essentiel de notre objectif de
dénivelé, soit 353m. Sur notre sentier au bord d’un pré escarpé, le peu
coutumier, curieux nous attend ; Figé, observatrices flanquées au beau
milieu de sapins naissant, nous sommes observés par deux vaches ; la vache
Highland écossaise au long pelage ondulé, laineux est la plus ancienne race
bovine enregistrée au monde, pas de vacheries en vues son caractère est
excellent et l’autre aux cornes au formes de lyre, la vache noire Lasers tout
aussi paisible.
Revenons à nos moutons du village « Les Garcins »
où les nombreuses naissances d’agneaux gambadant et sautillant dans les enclos
sous le regard des propriétaires fort préoccupé par ces bovidés. Ils nous font
part avec grande passion d’anecdotes de fâcheuses de rencontres de leurs
moutons avec la faune que l’on caractérise de sauvage (brebis et agneaux
dévorés par les vautours).
À proximité de « col du Festre » nous amorçons le
retour de la boucle en tournant autour de ce village en nous posant pour le
repas. Nous poursuivons «la route forestière des Issarts » qui nous
dévoile l’imposante, majestueuse montagne d’Aurouze avec son allure minérale
juché d’une falaise posée comme des dents sur une gencive, « la Tête
d’Aurouze = 2504m et la Tête de la Cluse = 2683m » se détachant sur un ciel d’azure. ;
plus loin en suivant « la combe de la Cluse » qui aboutit au
« plateau de Bure » se dresse le « Pic de Bure = 2709m ».
Au gré des rencontres florales le chardon bleu dont les tiges
florales peuvent être dégustées pelées et cuites à l'eau, comme des asperges,
nous avons préférés en déguster la rare beauté que propose ces fleurs, le bleu,
car chaque randonnée soigneusement élaborée par nos méritants et dévoués
animateurs nous enrichisses par la diversité de tous ces émerveillements, ces
rencontres humaines, animales, minérales, florales… qui font de cette opulence
le plaisir de vivre pleinement.







Photos de Bernard MISANDEAU (toutes les photos sont ici)
Photos de Gilles MACHIN