26/01/2016 : De Rovon à Cognin-les-Gorges

Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photos d' Yves Odasso (groupe 1)
En ce 26 janvier nous rejoignons Rovon. Les groupes se forment. Après la traversée du village échauffement avec quelques kilomètres de plat mais, bientôt, la montée s'offre à notre regard.
Nous cheminons parmi les arbres entièrement recouverts de lichens. Cela pourrait être la toile de fond d'un film fantastique. A l'approche des gorges du Gorgonnet un bruit assourdissant : la Drevenne impétueuse descend du col de Romeyère où elle prend sa source. Accompagnée de 7 affluents elle rejoint la vallée par des vallons inaccessibles. Sur la droite je remarque deux tufières ruisselantes.
Dans cet environnement très humide poussent la fougère capillaire et la fougère langue de cerf. Passage à Pied Aigü par le saut de la vache. L'arrêt repas se fera chez Rochas, bâtisse
 depuis longtemps à l'état d'abandon. Mais les bonnes choses ont une fin. Il faut repartir. Pas le temps de faire la sieste. Direction les Gorges du Nan (torrent issu des
contreforts ouest du Vercors). Nous rejoignons la pittoresque route en corniche qui relie Cognin à Malleval. Cette dernière, taillée dans la roche, a été achevée en 1894. Enfin, but final, nous plongeons sur l'agréable sentier des gorges où nous entendons gronder le tumultueux Nan qui, de petites cascades, en vasques d'une eau cristalline, serpente
jusqu'au village.
A l'entrée de Cognin nous passons devant la pierre à dime : mesure à grain médiévale. Elle est composée de 2 cavités taillées dans un bloc de pierre. Selon la tradition la grande cavité représentait la part du seigneur. La petite était attribuée aux serviteurs. Il s'agissait, plus
vraisemblablement d'une pierre pour mesurer d'un côté le grain et de l'autre la farine. Un peu plus loin belle église romane qui a conservé son chœur datant du Moyen Age..
Très belle randonnée au parcours varié sous un soleil printanier. Merci aux Christian.



Pique-nique du GR1 au soleil à Malleval
Le groupe 1 devant le gisant de Malleval
Photos de Pierre Labbe (groupe 4)
Groupe 4 à l'écoute de Christian

La forêt moussue

Video de Pierre Labbe (groupe 4)
La pause banane : cliquez ici ! 

19/01/2016 : Compostelle, du Vieux St Ondras au Grand Lemps

Texte de Jeanne Le Bihan (groupe 3) photo de Pierre Labbe (groupe 3)
1ère randonnée sur la neige (thème imposé par Christian), mais aussi Etape 8, chemin de St Jacques de Compostelle, Saveurs et Liqueurs, Patrimoine…
Départ du Parking MC2 à 7 h 30, sous les 1ers flocons de neige grenoblois. Nous sommes 44 dans le bus, plus nombreux que mardi dernier - St Jacques attire les randonneurs. Arrivés à Saint-Ondras, nous découvrons que les paysages sont plus enneigés qu’aux alentours de Grenoble. La randonnée est facile et bien menée par Jacques mais aussi par Pierre et René qui donnent la cadence. Les groupes 1 et 2 ont fini par accélérer le pas et nous tenir à distance. Le groupe 4 n’est pas loin et nous allons donc faire la « pause banane », la pause déjeuner ensemble et nous ne nous quitterons plus.
Entre-temps, Mireille aura fait saliver quelques-unes en nous décrivant sa recette de la potée : du chou bien sûr mais aussi un jambonneau et 2 saucisses fumées pour parfumer. Si vous voulez vous lancer, il faudra lui demander plus de détails via la rubrique « recettes » du blog. Le groupe 3 devrait d’ailleurs l’« alimenter » régulièrement car il y a des cordons bleus !
Déjeuner sympathique dans un lotissement, à un croisement de chemins. René nous offre « L’immortelle » et Jean-Pierre (qui nous a rejoints la semaine dernière et a bien compris le fonctionnement du groupe) propose du Génépi, Mireille la pâte de coing et Angèle un cake aux raisins.
Nous allons terminer la randonnée par une visite du patrimoine. Après avoir longé le mur du Monastère Chartreux de la Sylve Bénite, nous nous dirigeons, sur les conseils de Christian, vers une « grange très caractéristique ». Il s’agit de la Grange Dimière de Sylve Bénite, une ancienne dépendance du monastère qui date de 1655.
A mon avis, ce sera l’objet de « la question » de mardi prochain, alors Groupes 1 et 2, cliquez ici : www.grangedimiere.com si vous voulez donner la bonne réponse !


La Grange Dimière


Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photos de Robert Selbmann (groupe 1) et de Pierre Labbe (groupe 3)

Km 22 : le groupe 1 cherche le car ?
Suite de l'histoire du sentier.
Dans les années 1140 la moyenne journalière n'était pas loin des 60 km. Les étapes de nos jours se situent entre 20 et 30 km/jour.
En dehors de la démarche spirituelle il y avait beaucoup de motifs de départ qui ont, de nos jours, disparus mais qui étaient surprenants. Il existait le pèlerinage judiciaire : une juridiction laïque pouvait infliger comme sanction pénale le pèlerinage. C'était surtout le cas
pour des crimes aux circonstances atténuantes, notamment justifiés par la légitime défense, ou non intentionnelles. Les incendiaires pouvaient demander leur pardon à Jérusalem ou à St Jacques de Compostelle puis rester un an dans ces villes. Le condamné devait effectuer le parcours pieds nus et sans chemise. La tradition est reprise depuis quelques temps aux Pays Bas où une association s'occupant de mineurs délinquants les accompagne dans un pèlerinage, quelquefois Compostelle. Il existait également des pèlerinages effectués pour le compte d'autrui. Il pouvait s'agir de pèlerinages demandés par testament qu'un héritier
devait accomplir au nom d'un testateur qui n'avait pu remplir son vœu de son vivant. Le pèlerinage pouvait également être réalisé à titre onéreux pour le compte d'un tiers qui était dans l'incapacité de faire le voyage lui-même.
De nos jours le chemin est parcouru par des pèlerins aux motivations très diverses : spiritualité, amour de la marche et de la nature, par défi ou simplement par curiosité.
Lors de mon parcours j'ai rencontré un Grenoblois jouant de l'accordéon au coin d'une église pour pouvoir se nourrir et se loger tout au long du chemin !



Le pèlerin de St Jacques

Le chemin...
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3), photo de Josette Misandeau (groupe 4) 
Dans le guide "Conty" des années vingts, ancêtre du GPS, on trouvait des itinéraires par routes, chemins de fer, des listes d'hôtels, cafés...des renseignements tels que horaires...conseils...  comme à mardi montagne, mais aussi le tarif du guide et du mulet ! Le bâton était une nécessité absolue, en frêne, il devait mesurer au moins 2 m pour servir de perche et franchir les torrents. Le guide, indispensable pour indiquer le chemin, pouvait porter les bagages à condition de le régaler d'un bon repas et d'un cigare ! La marche: le secret était de marcher doucement et avec cadence sinon on risquait de se fatiguer et de s'essouffler, l'important était que la circulation du sang ne soit pas trop accélérée il fallait donc marcher à petits pas, penché en avant, les jambes fléchies, s'arrêter de temps en temps mais sans s'asseoir car il y avait le fameux danger d'attraper un chaud - froid...
Pour aller au Grand Lemps il fallait prendre le Paris-Grenoble trajet: de 10 à 14 heures ! En partant de Lyon Perrache on se dirigeait vers la vallée de la Bourbe, Bourgoin, La tour du Pin, Saint André le Gaz et on atteignait le Grand Lemps (1900 habitants) où il y avait d'importantes fabriques de liqueurs. Ensuite on se dirigeait vers Charavines, le train traversait la plaine de la Fure qui renfermait de nombreuses manufactures de soie, des papeteries, des scieries et des taillanderies ( je n'ai pas trouvé ce que c'était). C'est en remarquant hier, ( avec Marie Thérèse Jay) les anciens bâtiments de ces manufactures que j'ai eu l'idée de chercher dans le guide. Au Sud, le lac de Paladru aux eaux excellentes pour la peau (vous le saviez ?). Les rives du lac très poissonneux étaient boisées, au moyen âge s'y trouvait la riche ville D'Ars qui fut engloutie dans le lac et tout près également les ruines de la Chartreuse de Sylve Bénite, elle fut fondée au 12 ème siècle par Thierry, fils naturel de Frédéric de Barberousse.
En voiture d'abord, et puis, allez hue!!!


Magnifique trompe-l’œil au Grand Lemps

12/01/2016 : Pays des Abrets

Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photos de Pierre Labbe (groupe 3)

En ce mardi 12 janvier direction le Nord Isère et plus particulièrement Didier de la Tour, commune classée espace naturel sensible avec ses nombreux lacs et tourbières.
On trouve trace de ce lieu dès l'an 893. Les habitants sont des Cassolards. Derrière ce nom particulier se cachent deux versions. La première : au 15ème s. le lieu s'appelait "essards chassoler", essard voulant dire terrain défriché et chassoler terrain divisé en lotissements pour construire des maisons. Ces terrains deviennent des "cassolières" puis des cassoles.
La seconde version me plait mieux : le long de la route qui relie St Didier et St André le Gaz se trouvait un point d'eau où était accrochée une casserole (en patois cassole). Les gens de passage pouvaient s'y désaltérer. Ce lieu de rencontre devient alors la "cassole" et les
habitants par extension les cassolards. A vous de choisir votre version.
Nous cheminons allègrement avec des passages sur routes et sentiers, des montées et des descentes. Dans son écrin de verdure le lac St Félix.
Pour la pose déjeuner à Fitilieu, Jean, notre président, nous attend derrière le bar du terrain de sport, une bouteille d'anisette dans une main et des papillotes dans l'autre. Il s'agit de fêter dignement son anniversaire. Merci Jean et bon anniversaire.
Nous reprenons la route pour Les Abrets. En ce qui concerne ce village le nom Abrets vient de Albrez Albretum, ce qui signifie relatif à l'arbre. Cet endroit arboré aurait été donné vers l'an 1124 aux "pauvres chevaliers du christ" que l'on connait mieux sous le nom de Templiers. Ils y installèrent une commanderie.
Et voilà, après 22km. la boucle est bouclée. Nous prenons le chemin du retour contents. Une fois de plus la pluie nous a épargnés.



Paysage de la campagne des Abrets
Etang Malseroud
Texte et photo de Jean-Pierre Blanc (groupe 3) (le petit nouveau du jour !) 
Comme promis ,je vous mets un petit mot sur le blog pour vous remercier pour l'accueil chaleureux et sympa que vous m'avez réservé. Grace à vous je vais avoir une nouvelle activité pour occuper mes longues journées sans travail. Je vous joins une photo de ma première pause banane. Dès mardi je vais mettre des produits dopants... dans mon sac pour la pause de midi car je me suis aperçu que certaines personnes avaient plus chaud après !!!!! Je vous souhaite une bonne fin de semaine et à mardi
Prêts à repartir (ou presque) après le pique-nique
Photos de Josette Misandeau (groupe 3) 
Reflets dans l'eau

Etang Tapon, lieu du pique-nique groupes 3 et 4

05/01/2016 : Mont-Saint-Martin

Texte de Gisèle Rigal, photos de Nicole Beauvy
Les rois mages
Donc Robert, Christian, Roland
Chargés de Punch, Pinot,Cidre, Gnôle
Soutenus par un cortège de fans
Avancent braves et fiers tels les rois mages.
De la ville en bas ils apportent leurs offrandes
Et à nos pieds les déposent et les partagent
Assis dans l'herbe humide Michelle et Roger sont couronnés
Elle est la reine et c'est son anniversaire, Daniel lui fait un bouquet
Et nous de les applaudir, les féliciter
Nous rions et les admirons
Et même si nous buvons deux fois plutôt qu'une c'est trois fois rien
Nous sommes venus pour avoir des étoiles plein les yeux
Et même si Dieu enrhumé était absent
Et que les picsous, grippe-sous, et vieux grigous nous ont piqué nos sous
Ils ont eu les rieurs et les amuseurs de leur côté
Surtout quand ils ont trouvé écrit dans une papillote:
"Les mots qui viennent du cœur vont droit au cœur
Mais s'ils viennent de la langue ils ne vont pas au delà des oreilles"...
Aujourd'hui, les rois mages sont venus
René, Louis... et il y en avait même un qui se nommait Séraphine.