09/07/2019 : Matheysine - Le Touret

Photos de Gérard Ducey (groupe 2)



 Texte et photos d'Edouard Disdichian - groupe 4
Tôt ce matin, c’était l’inquiétude pour moi, non mais quand même, 5 h, j'entends la pluie qui tombe, c'est bien agréable aussi mais juste pour la randonnée ! et puis crac, un éclair et boum, et la pluie qui accélère, mais où va t'on ! Du calme Édouard, on va à MC2, je vois avec les anciens et on décidera à ce  moment.
Et hop, vers le sud ça semble meilleur, l'espoir renaît,ça va le faire. On attaque la rampe de Laffrey, ouh la la, revoilà la pluie. Les mines se renfrognent,bof  peut-être  que certains ont un jeu de cartes.. Voici Le Perier, pschitt, le ciel est correct, hum, allez on ne pose plus de questions, on y va !
Et bien plus on monte, plus il fait meilleur ! et comme le dicton, la pluie du matin n’arrête pas l'Astasien. Je ne sais pas si certains on fait des incantations, si le dieu gaulois Taranis a entendu nos demandes, et bien ça a marché.
Nous avons fait une pause déjeuner bien agréable sur le Mont Touret, comme sur une terrasse, on ne pouvait avoir mieux. Malgré tout, il ne faut pas pousser trop, nous rentrons bien tranquillement, et tous les groupes se retrouvent au car, juste avant le retour en force de la pluie.
Une bien belle journée et de belles images en mémoire. Merci à ceux et celles
qui sont venus.

Fin de pique-nique du groupe 4
Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI )



Photos d' Anne-Marie de Contes - groupe 2
A la Fontaine

Nos animateurs : Séraphine et Ange
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)
Le Touret
Non, nous ne sommes pas allés au Touvet mais au Touret dans le Valbonnais en passant par Vizille et Laffrey. On est partis du Périer, petit village situé dans la vallée de la Malsanne, Entraigues et le col d’Ornon.  A l’arrivée et à y regarder de près l’aspect pierreux du coin est réel et vu d’en bas le Touret nous paraît être un gros caillou posé sur les épaules velues d’une forêt d’abord puis de vertes prairies et enfin d’un dôme tout chauve. A-t-on vraiment envie d’aller lui gratter la tête ? On va voir.
On traverse le village, on quitte la route pour prendre à gauche un chemin qui passe devant une scierie, on traverse une passerelle puis on attaque le sentier peu pentu au début.
Après la pluie généreuse de ce matin qui a rendu chagrin et terrorisé les marcheurs de la plaine du Grésivaudan, ici c’est la chaleur qui nous tombe dessus, lourde, chaude, poisseuse. On a décidé de faire avec et on monte régulièrement, tranquillement derrière Édouard, merveilleux Edouard qui adapte son pas aux capacités et au rythme du groupe quatre. Petit à petit nos pas font s’élever le sentier au-dessus de la vallée, on découvre l’autre versant, la cascade de Confolens, la pointe de Confolens et son minuscule hameau, plus haut les gorges du torrent le Tourot. Le sentier devient pentu, serpente dans les forêts de hêtres et de pins qui retiennent la montagne. Soudain on marche dans l’herbe haute et dense, les fleurs de juillet, les œillets, les campanules, les gentianes jaunes, les digitales...On atteint le col vers 12 h, une petite pluie fine ne fait que passer. Nous aussi. On rencontre les autres groupes tous un peu excités, on les laisse pour aller pique-niquer calmement au sommet. Au Touret. En bas le village, la vallée. En haut les sommets, le Paletas, le col du Roméïou, l’Obiou. Le Coiro devrait y être dans le coin mais on ne le trouve pas. Derrière, peut-être. Après la pause casse-croûte et sieste, départ doux pour le retour et la descente. C’est un aller-retour en compagnie du soleil un peu capricieux, chaud d’un coup, ou escorté d’une petite brise, ou voilé et menaçant. Et c’est à la descente qu’on découvre la beauté des falaises sculptées par tous les temps.
Poussés par la crainte de l’orage, on arrive les premiers, Édouard avait demandé aux gérantes du café de nous ouvrir leur terrasse ombragée. Et c’est là, pendant une douce oisiveté, qu’on a siroté nos boissons en attendant les autres groupes.
Merci à Édouard de nous avoir si bien conduits et … à tous les autres animateurs.