Texte et photos d' Anne-Marie de Contes
Rassemblement à
l’arrêt tramway Karben, on ne saura pas d’où vient ce drôle de nom.
Il va faire chaud !...
Rythme soutenu tout de même.
Par bonheur les sous-bois nous protègent du soleil déjà bien réveillé.
Il sera sans pitié
quand nous traverserons la prairie qui sent bon le foin fraîchement coupé, mais
vite vite retrouvons l’ombre.
On comprend que cette
atmosphère particulière, d’ombre dans la forêt humide et de lumière éclatante
dans les prairies sèches, ait inspiré
les peintres.
On découvrira la
cascade privée (tous ces lieux marquants sont devenus privés) les ruines du
moulin de Brieux et son canal d’amenée bâtis en pierres massives, tous
recouverts avec le temps d’une mousse épaisse
et fantasmagorique. On s’attendrait presque à voir surgir un farfadet !
Le chat gardien de sa
maison en pierre est fidèle à son poste et nous invite à pique-niquer en sa
bienveillante compagnie, dommage il est trop tôt !
On longe et traversons
une rivière vigoureuse qui nous incite à y tremper les pieds mais le sentier
nous attend...
Contraste, une prairie
illuminée nous offre le cadeau d’une
colonie de papillons. Émerveillés, on en oublie le soleil impitoyable .
Atmosphère parfois
spéciale aussi dans la troupe des randonneurs quelques peu dissipés et râleurs,
réclamant davantage de pauses. Ils se défoulent un peu après des semaines de
frustration dans un contexte inhabituel, contents de se retrouver et de se
raconter à bâtons rompus, pas toujours attentifs aux indications de Michelle.
Sur le chemin du
retour, on retrouve le village de Proveysieux, ses écoliers joyeux de retrouver
l’école, sa belle église du XIIème et son indispensable cimetière. On admire
l’Auberge de Grandzgousiers et ses peintures sur la façade.
A St Egrève, un héron
élégant et fier nous attend, entouré
cour de canards somnolants.
Merci Michelle pour cette belle randonnée conviviale et…
Ta patience !