07/01/2021 : Trièves : traversée de St-Paul-lès-Monestier à Herbelon

Photos de Marie-Chantal Arnaud-Goddet



Photos de Jostte Misandeau




Photos de Bernard Beckius



Sortie du Jour de l'An : mardi 29/12/2020 aux Saillants du Gua

Texte de Gisèle Rigal

La Fontaine Ardente
(Tout est vrai même si c’est raconté à la manière de Raymond Devos)
On s’était dit, mardi, on ne fait rien. On ne peut rien faire. On ne sait pas où aller.
Comme on avait regardé le blog de Mardi Montagne on savait qu’on pouvait randonner.
Pas drôle, la RAM nous fait prendre le car à 9 h. On va à la Fontaine Ardente en partant de Genevray. Genevray, ça tombe bien on n’sait pas où c’est et on n’a rien à y faire.
On boucle le sac, on va regarder les horaires du car, 9 h 51.
Pour le Colonel Dumont, à quelle heure ? 9 h, non 9 h 51 !
On s’ dit : c’est les vacances scolaires, période verte, le car y part à 9 h.
On y va en avance, on ne sait jamais.
Rue du Colonel Dumont, arrive le car. Sur le dépliant y marque, en tout petit, que les horaires indiqués peuvent varier.
On est en avance, le car aussi. A 9 h 50 il ouvre les portes.
On s’engouffre, les portes se referment. Ouille, Christian, est dehors. Ouf, il réussit à être dedans, le car démarre.
On demande : monsieur, une petite minute d’attention, vous êtes partis en avance.
L’heure du départ était 9 h.
Y nous dit, aujourd’hui c’est l’horaire du samedi.
Oui, mais on est mardi.
Entre Noël et le nouvel An, c’est samedi.
Mardi, c’est samedi ??? C’est samedi.
Avec tout ça, Brigitte qui devait monter à la Quinzaine l’a loupé.
A quelle heure le prochain ?
Attendez qu’j’regarde : 9 h 21 ? 9 h 31 ?
Brigitte, c’est vague, tu bouges pas, attends le prochain.
Arrêt Pont de Genevray : flûte on a dépassé le pont !
Y nous dit, c’est trop tard.
Hé ben, vous nous donnez pas le temps, on est tout retournés…
Ça fait rien vous descendrez au Gua.
On lui dit : on en veut pas aller au Gua, on veut aller à Genevray.
Ils nous a débarqué après le Pont de Genevray.
On a attendu Brigitte, le prochain. Il l’a débarqué elle aussi après le Pont.
Elle est arrivé à 10 h. On est parti à 9, 2 groupes, un de 4 et l’autre de 5.
On n’a pas eu le temps d’aller à la Fontaine Ardente.
La nuit tombe de bonne heure.
Il restait 1 km, aller. 1 km, retour.
Il n’a pas plu. Les montagnes étaient belles.
On s’est arrêtés, souvent, pour les regarder.
On s’est fait plaisir, on a pataugé dans les sentiers boueux.
On s’est régalé de friandises, gentillesses et sourires. 

Merci à toutes et tous.
Merci Edouard
Belle et bonne et douce année 2021.
Gisèle Rigal

Texte et photos d' Edouard Disdichian

Enfin une journée entière le nez dehors, à marcher, pour une belle randonnée. Encore une fois, la météo nous a fait le bonheur de se tromper dans ses prévisions. Nous avons pu marcher dans les plus belles conditions inespérées. Notre petit groupe a bien respiré, profité de chaque seconde de ce plaisir de marcher, après de bien longues coupures. Merci à toutes les présentes pour un moment paisible, la découverte de petits sentiers, un peu boueux par-ci , par-là, mais c'est la saison.
Je souhaite à tous une nouvelle année pleine d’intérêts, de bonheur, et de santé, et de se retrouver par monts et par vaux.




Photo de
 Christian Gruchy

Le petit groupe de Gisèle et Edouard


Sortie de Noel : mardi 22/12/2020 en Chartreuse (Le Rachais)

Texte de Gisèle Rigal

Mont Rachais point culminant le Quichat
Pour qui habite Grenoble, La Tronche, Corenc, Saint Martin-Le-Vinoux, le Mont Rachais est un véritable terrain de jeu de jambes ou plutôt de mollets. On peut le traverser en long et en large, en prenant une multitude de sentiers à condition de ne pas avoir peur de crapahuter ou de freiner des quatre fers. Au sud il plonge sur le Mont Jalla et la Bastille. A l’est il est séparé du Mont Saint Eynard par le col de Vence, au nord par l’Ecoutoux. Le Quichat, à l’extrémité sud du massif de la Chartreuse fait partie du Rachais, il est son point culminant à 1049 m. Le chemin des batteries y conduit. Qui dit batteries dit militaires. Et des batteries il y en avait bel et bien. Elles étaient intégrées au dispositif défensif de Grenoble à la fin du XIX ème siècle et permettaient d’assurer la surveillance des cols de la Charmette, col de Porte et col de Vence. La position était sacrément stratégique tant le point naturel est escarpé. Elles étaient contrôlées par une garnison logée dans des corps de garde, abandonnés comme celles du Mont Saint Eynard. Des vestiges subsistent encore aujourd’hui au milieu de bois de houx tout en fruits rouges en hiver bien connus des fleuristes Grenoblois.
Il manquait juste la neige pour faire de ce lieu un endroit merveilleux…
Maria et moi avons fait faux bond au groupe à Maubec pour rejoindre Grenoble par le chemin de la Vierge Noire et la Tronche alors que les autres randonneurs se rendaient au point de départ et d’arrivée à Corenc. A part le houx on se serait cru au printemps tant il faisait beau et presque chaud.

Photos de  Patrice Amiel