Texte de Gisèle Rigal
Mont Rachais
point culminant le Quichat
Pour qui habite
Grenoble, La Tronche, Corenc, Saint Martin-Le-Vinoux, le Mont Rachais est un
véritable terrain de jeu de jambes ou plutôt de mollets. On peut le traverser
en long et en large, en prenant une multitude de sentiers à condition de ne pas
avoir peur de crapahuter ou de freiner des quatre fers. Au sud il plonge sur le
Mont Jalla et la Bastille. A l’est il est séparé du Mont Saint Eynard par le
col de Vence, au nord par l’Ecoutoux. Le Quichat, à l’extrémité sud du massif
de la Chartreuse fait partie du Rachais, il est son point culminant à 1049 m.
Le chemin des batteries y conduit. Qui dit batteries dit militaires. Et des
batteries il y en avait bel et bien. Elles étaient intégrées au dispositif
défensif de Grenoble à la fin du XIX ème siècle et permettaient d’assurer la
surveillance des cols de la Charmette, col de Porte et col de Vence. La
position était sacrément stratégique tant le point naturel est escarpé. Elles
étaient contrôlées par une garnison logée dans des corps de garde, abandonnés
comme celles du Mont Saint Eynard. Des vestiges subsistent encore aujourd’hui
au milieu de bois de houx tout en fruits rouges en hiver bien connus des
fleuristes Grenoblois.
Il manquait
juste la neige pour faire de ce lieu un endroit merveilleux…
Maria et moi
avons fait faux bond au groupe à Maubec pour rejoindre Grenoble par le chemin
de la Vierge Noire et la Tronche alors que les autres randonneurs se rendaient
au point de départ et d’arrivée à Corenc. A part le houx on se serait cru au
printemps tant il faisait beau et presque chaud.
Photos de Patrice Amiel