Photos de François Gilanton (Le Scialet) (voir toutes ses photos du jour ICI )
Photos de Gérard Ducey (sortie à Vence)
Texte et photos d' Anne-Marie de Contes (sortie à Vence)
Au réveil, le ciel est bien bas et humide. Marcher ? Y aller ? Bon, le grand chef l'a dit : Pas de
pluie entre 9h et 17h, alors c'est parti.
Le sentier au départ du Col de Vence est confortable, large et sans obstacle, à tel point qu'il
serait presque monotone, la montée un peu soutenue nous réchauffe rapidement.
La forêt de feuillus reverdit, au sol la verdure aussi mais les fleurs sont encore rares. Quant aux oiseaux, ils célèbrent le printemps, indifférents à nos bavardages !
En cherchant bien, nous trouvons les premiers brins de muguet. Deux orchidées isolées nous
offrent une belle surprise. Des petits bouquets de violettes complètent ces discrètes touches de couleur. Plus haut, ce n'est pas Noël mais les houx sont chargés de boules d'un rouge vif.
Le ciel demeure couvert, avec parfois l'espoir qu'un rayon de soleil perce cette couche
cotonneuse mais il n'aura pas le dernier mot aujourd'hui.
Le Fort de Saint Eynard nous accueille à 1325m, construit en 1879 il fait partie de la place forte de Grenoble. Mais surtout il offre un panorama exceptionnel... Quand le ciel est dégagé ! Nous sommes un peu frustrés mais...
En longeant la falaise, nous avons le bonheur de quelques timides éclaircies, qui offrent des
points de vue fugitifs et légèrement brumeux sur la vallée du Grésivaudan, Grenoble ou le
Néron… Entre deux cela laisse libre cours à l'imagination.
Le manque de visibilité n'enlève rien à un certain frisson en approchant du précipice.
L'essentiel est d'échapper aux éboulements de ces falaises calcaires, relativement fréquents
dans la partie basse, pour l'instant sans dommage pour les habitations.
Le chemin n'est plus monotone, racines et pierres glissantes nous tendent des pièges et gare
aux dérapages sur les cailloux. Mais tout va bien, nous sommes vigilants !
La forêt est maintenant peuplée de conifères, hélas de nombreux arbres morts sont couchés en vrac ou encore debout tels des squelettes menaçants.
La mousse d'un vert vif enveloppe soigneusement les troncs et les rochers. Avec le ciel toujours nébuleux l'ambiance est presque fantomatique.
Le retour sur le même parcours se passe en douceur et toujours dans la bonne humeur.
Merci à Séraphine et Ange, il n'a pas plu !
Arbre mort |
Sourires |