01/02/2022 : Nord-Isère - La ronde des étangs, forêt de Bonnevaux

Texte et photos de Gisèle Rigal
C’est mardi, il fera beau, il fait beau, il a fait beau.
C’est le soleil, encore une fois, qui a été l’animateur vedette de la sortie, accompagné par le ciel, peu nuageux, mitigé et enfin clair pendant toute la journée. Les précipitations ? Elles sont arrivées le soir mais quand nous étions, et depuis un bon moment, tous sous la couette ! Le matin le vent a bien tenté une percée mais il s’est vite essoufflé et on l’a semé en route, vite fait. Ce n’était pas difficile aujourd’hui, on a dû le laisser dans un chemin, penaud, c’était facile pour nous tant il y avait de sentiers et au bout un Etang.
Surprise pour tout le monde, les Etangs qu’on imaginait petits et rabougris étaient tous amples, élancés, étendus, spacieux, et fiers de leur partie orientée au nord, toute verglacée.
Tous habillés de la belle Forêt de Bonnevaux, hêtres, châtaigniers et de chêne dénudés dont le plus remarquable devant la ferme Saint Hugon.
Non, hier, tous  les chemins ne menaient pas à Rome mais à un Etang, Moule d’abord puis les Grand et Petit Garant, Le Sassez, L’Egron, Du Rosier, Le Roux, le Gabot et la Tuillière. On a délaissé les Chollières et les Châtaigniers on n’avait plus le temps, il fallait avancer.
Hier, j’ai trouvé particulièrement difficile de mener un groupe aussi hétéroclite. Difficile de faire « prendre » des éléments ensemble aussi disparates. Difficile de ne pas malmener les marcheurs venus chercher une journée pour se maintenir en forme, maintenir le lien social et freiner ceux qui galopent sans se retourner et qui décident de passer là et pas là…

J’ai aimé la randonnée, tout, sauf les coup de fusil des chasseurs et leur chiens dressés, il est vrai que c’est un endroit rêvé pour eux. Un ou deux petit coup de sifflet et on ne les a plus entendu, ils ont dû nous entendre, c’est qu’on aime rire et bavarder, trop ? - peut-être !

A l’heure du pique-nique, bonheur.  Comment résister devant l’Etang Egron, devant toutes les eaux de la vallée, tous les poissons devinés, les roseaux ensorcelés, les envolées de canard, les eaux qui tournent sur leur broche, les tiges de roseaux à Massette, les vaguelettes en fleur sur les corolles du rivage, rosée vive, les eaux cachées, les ruisselets, et...pas de lents brouillard, et pas de brume immobiles, et pas d’humide rosée mais des bancs et des chaises qui nous tendent des bras.

Ils ne sont pas beaux nos mardis ???
Merci Jean Pierre, merci Roland et merci à tous nos vaillants et sympathiques marcheurs.

 



Photos de
Michel Derenne



Photos de Bernard Misandeau (Voir toutes ses  photos du jour ICI)






Photos de Patrice Amiel