15/11/2022 : Chartreuse - La Grande Sure

Communiqué  de François Gilanton, Responsable de la section Mardi Montagne

Avec les participants de la rando d'hier, nous avons été  dans l'angoisse hier soir devant faire partir le car vers 18h à la demande de l'autocariste, le chauffeur ayant dépassé son amplitude légale de travail, et cela sans nouvelles du groupe 1 égaré. Après avoir alerté la gendarmerie  le groupe de 9 personnes a finalement pu donner sa position vers 19h30 et à été récupéré en voitures vers 20h30 dans de bonnes conditions de sécurité. 
Nous présentons nos excuses aux randonneurs concernés et également aux familles inquiètes.
Le bureau de la section qui se réunira lundi prochain analysera cette évènement inédit et prendra des dispositions afin d'éviter qu'il ne se reproduise.

Francois Gilanton, responsable de la section mardi montagne, 
Edouard Disdichian, chargé de la coordination des animateurs.

Texte et photos d' Anne-Marie de Contes

La rando s'annonçait bien. Certes le soleil avait le lever paresseux.
Rien qu'une apparition voilée de courte durée et un minuscule coin de ciel bleu pâle vite disparu. Ciel couvert comme prévu mais pluie discrète imprévue. Les capes de pluie sont de sortie, elles virevolteront au gré du vent glacial qui s'est levé en traître au col de la grande ou de la petite vache. Nous ne verrons ni l'une ni l'autre, par contre un mouflon solitaire nous fera l'honneur de son passage.
Jusque-là une montée tranquille, si les cailloux gros ou petits, ronds ou pointus, ne venaient compromettre la facilité. Il faut bien mériter les paysages superbes qui vont surgir au sortir de la forêt. Des parois vertigineuses et la Sure que nous contemplons humblement en dégustant notre pique-nique, ouf ! A l'abri du vent. Puis, une large vue sur le Pays Voironnais. Les groupes 4 et 2 sont proches, pas de groupe 1 à l'horizon, rien d'anormal... Pour l'instant !...
En longeant les crêtes, la boue a remplacé les cailloux.
Pour l'éviter, quelques sauts dans l'herbe qui recèle aussi des pièges en forme de trous ou de terrain très inégal. Nous pouvons commencer le concours de la plus belle hauteur de boue : jambes, genoux, cuisses et même plus haut en cas de glissades ! Plus fréquentes dans la descente et presque douces grâce au tapis de feuilles de hêtres joliment cuivrées. Mais c'est compter sans les cailloux glissants qui, en traîtres, se cachent sous ces jolies feuilles et rendent la descente éprouvante.
Bientôt, les mousses recouvrent les rochers et le pied des arbres, leur couleur vert pomme est féerique, relaxante aussi paraît-il. Mais nous n'avons guère le temps de nous relaxer car le temps presse, nous apprenons que nous avons des kilomètres en rab, au moins 5 km pour rejoindre Pomarey et le car, qui nous attend à 16h ! Seul le groupe 2 arrivera à l'heure. Quant au groupe 3 ce sera à la nuit tombée vers 17h30 et le groupe 4 peu de temps après.
Par contre pas de Groupe 1, pas de nouvelles, sans réseau et sans radio.
Maintenant, Marc le chauffeur du car patient et compréhensif doit partir, réglementation oblige pour l'amplitude horaire, sans le groupe 1.
Nous sommes tous de plus en plus inquiets.
A MC2, Édouard appelle les secours, François est rappelé d'urgence. Ils envisagent de monter à Proveyzieux pour récupérer les 9 naufragés de la montagne mais où sont-ils ?
Pendant qu'ils se concertent, d'autres vont faire une petite balade à Montbonnot, où est garé le car… Pour récupérer le sac oublié dans la soute par un randonneur distrait. C'est encore Marc qui patientait, on lui doit une belle reconnaissance.
Pendant le trajet, nous apprenons que le groupe 1 est retrouvé, ouf !!!
Merci Christian de nous avoir ramenés, en retard, mais sains et saufs !






Photos de Marie-Chantal Arnaud-Goddet




Photos de Patrice Amiel




Photos de 
Bernard Misandeau 
 (Voir toutes ses photos du jour ICI)







Photos de 
Gérard Ducey