Texte de Nora Villiot
Nous partîmes treize mais par un prompt revirement revînmes onze, pourquoi il faut lire jusqu'au bout.
Ha Lucien le gentil animateur que voilà, il part léger et n'a même pas peur du chiffre treize.
On marche sur des sentiers agréables, tout plat, mais ça ne va pas durer. Paysage en technicolor, on passe d'un écran à l'autre, une fois c'est un paysage minéral, et hop on rentre dans le végétal. Lucien n'aime pas trop le minéral, il ne veut pas que l'on s'attarde, il faut dire que Madame La Montagne est en plein régime d'amaigrissement. De temps en temps elle rejette son surpoids et malheur à celui qui recevra son parpaing sur la tête. Ho un lutin qui nous dépasse de son pas agile. Où vas tu petit lui demandai-je, je suis en rando avec ma mamie mais elle est trop lente. Plus tard nous retrouvons ce jeune fougueux, au milieu du chemin, perdu. Alors Lucien en bon père de famille s'inquiète de son sort et lui propose de lui venir en aide en appelant sa grand-mère. Non seulement il est notre guide, mais samaritain.
L'enfer nous attend, la grimpette se dessine, le feu du ciel nous lèche les épaules, il faut grimper.
On grimpe sans que personne ne se retourne, et tout à coup, deux personnes manquent. Notre guide suprême se lance à leur poursuite, une défaillance d'une Astasienne, Jacques va assurer l'intérim, l'enfer peut continuer pour nous. Denis nous a vendu les aiguilles d'ARVES, arrivés au terminus de notre ascension pas d'aiguille je range ma boite à couture et me mets à regarder ce paysage de 360°. Merveilleux, ça se mérite le paradis.
ÉNIGMES que veut dire KARELLIS vous avez une semaine
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