"Défilé" de mardi montagne, 14 juillet.
7h30, le car d'assaut (57 places) de Frédéric apparaît. La troupe
majestueuse (21 marcheurs) s'installe, direction le Col de Porte.
Rosée, petit vent frais nous accueillent, la journée s'annonce longue et
chaude. Deux corps d'élite sont formés, à leur tête 5 gradés, l'un à l'assaut du Charmant Som l'autre de La Pinéa. La troupe 3
et 4 progresse à l'ombre d'une magnifique forêt, arpente les sentiers bordés d'une multitude de plantes et fleurs. Au sommet
dénudé, on fait le point sur les différents massifs, les points stratégiques, villes, villages.
Allègement
des esprits
bouffée
d'oxygène
souffle
coupé par les émotions...
mais les chefs ne laissent pas s'engouffrer une quelconque sensiblerie.
Direction un petit coin, à l'abri du soleil pour le pique-nique ! Petit paradis où on s'avachit devant nos gamelles alléchantes et
bientôt troupe allongée, ronflante, dépenaillée: 1h de sieste !
Ah que la vie est difficile : coup de sifflet de René, en moins de deux,
mobilisés, tirés à quatre épingles, avec des pas élastiques nous attaquons les sentiers du retour.
C'est avec un feu d'artifice d'émotions collectives et intimes que vers 17
heures le cérémonial s'achève, retour vers la ville chaude, étouffante, barricadée... sans tram...un autre parcours du combattant
démarre.
C'était un mardi victorieux sans souffler mot de nos vies, des choses, du
monde il nous a réveillé, nous a émerveillé, nous a ressourcé peut être.
Le sous-bois en direction de la Pinea |
Les groupes 3 et 4 : pause banane bien méritée au sommet de la Pinea |
Une magnifique vue prise du sommet de la Pinea |
C'est l'été, cool ! ASTA = Association Sportive des Toujours Allongés (dixit Jean Viricel) |