23/08/2016 : Lac des Quirlies

Texte de Nora Villiot  (groupe 3), photos de Nicole Beauvy (groupe 2)
En chemin vers l' aventure du jour, nous chantions à tue-tête IL EST OU LE BONHEUR, quand devant nous, hébétés, Dame Nature s’offrait à nous.
Pour nous éblouir, elle s'est ouvert les quatre veines, et de leurs jets puissants
couleur immaculée, elle nous éclaboussait de son embrun.
Voilà le bonheur, mais nous citadins, ne savons voir, et voilà que le pied gauche pousse le pied droit sans pour autant apprécier parce qu'il faut grimper.
Dans le mot bonheur il y a HEURE, sachons la saisir, et ouvrons les yeux.
De jeunes éphèbes, couraient sur ce corps offert, mais du haut de l'arrogance de leur jeunesse ils la foulaient sans aucun regard pour cette mère nourricière. Certes elle n'est pas de la première jeunesse, elle commence à se desquamer, des fissures du temps apparaissent. Mais que serait un visage sans ride, un parchemin vierge, sans histoire.
Allez, le bonheur il est là, tout prêt, approchez et touchez-le du bout des doigts
Elle n'est pas belle la vie, je vous quitte et prenez soin de vous
Le groupe 3

Lac des Quirlies

Pique-nique des groupes 1 et 2 au bord du lac
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)Photos de En Ho Van (groupe 3)
Bonheur
Rares les fleurs mais tout l'après midi
Volettent des pétales sans tige.
 Papillons noirs,  jaunes, azur
Palpitent sur les pierres brûlantes,
 Ivres des derniers rayons et des cascades bougonnantes
 Joyeusement nacrés, argus bleus des près
Dansent des corolles de bleu strié, peintes en blanc ou rayées de vert
A petits pois parfois, feuille morte déjà,
 Légèrement ils accompagnent nos pas devenus las
 Murmurent la vie, éphémère ma foi et le moment présent.
Photo-montage : Le Ferrand-Pisserote le matin,
et le Gr 2 dans la montée).

Groupe 3 au pont du Ferrand (au retour)
Photos de Christiane Despesse (groupe 4)
Une partie du groupe 4 au pique-nique

L'animateur du groupe 4 à la pause déjeuner
Texte et photo de Régine Dupuy (groupe 2)

Le grain de sable

Hier, nous avons eu la chance de pique-niquer au bord d’un lac bleuté près d’une plage de sable gris. L’eau était un peu fraîche, j’y ai trempé les pieds, ils ont vite ressemblé à deux glaçons, il faut dire que l’eau s’écoulait du glacier de plus en plus haut perché.
Tout était parfait… sauf un petit grain de sable; non, pas celui qui s’est glissé entre mes orteils, celui qui fait qu’une journée parfaite laisse un petit arrière-goût.
Passons sur les problèmes de car que Marc, notre super conducteur pondéré et Vito, notre meneur sur-vitaminé ont résolus de main de maître;  je parle plutôt de dame chaleur enroulée dans ses voiles de canicule qui nous a poursuivis toute la journée en compagnie de son amie la pente rude. Que ce fût dur pour beaucoup d’atteindre le paradis : que de sueur, que de concentration, que de souffrance pour mériter un tel enchantement.
Était-ce vraiment la température ou vieillissons-nous beaucoup plus vite que nous le pensons ? A cette question, je n’ai point de réponse ou pas envie d’en apporter.

Je ne sais qu’une chose : que tant de beauté et de bonheur se méritent, et là, nous les avons bien mérités.
Pique-nique des groupes 1 et 2
Photos de Michèle Boutet (groupe 3)
Le départ !