Départ de Peisey Nancroix près du refuge de Rosuel et son magnifique toit végétal. Le sentier en balcon serpente. Nous sommes en bordure du Parc de la Vanoise. Un replat herbeux permet une très belle vue sur la vallée des Lanches.
Derrière une petite butte nous apparaît le refuge du Mont Pourri. Nous déjeunons à son pied. Je me suis posée la question : pourquoi ce nom disgracieux ?
D'après le gardien du refuge le mont est boudé par les alpinistes à cause de son nom. Tout le monde pense qu'il est dangereux. Pourtant il n'en est rien. Injustice concernant cette fabuleuse montagne.
Déjà en 1932 E. Gaillard écrivait, dans la Revue Alpine : "Le Mont Pourri qui est certes l'une des plus belles cimes de la Savoie a longtemps été ignoré par les géographes" Il n'apparaissait sur aucune carte jusqu'au XVIII ème siècle.
Il fut tour à tour appelé Mont Tourné ou Mont Thuria. Williams Mathews fut officiellement le premier à risquer son ascension.
Pour la petite histoire une grande marque de chocolat suisse, dans les années 2000, l' a utilisé en toile de fond pour son spot publicitaire. Le tournage fut d'ailleurs délicat car la vache était peinte en violet et blanc à la peinture à l'eau et lorsque l'orage se déclara, je vous laisse deviner la suite...
Alors pourquoi ce nom "pourri"? Plusieurs histoires tentent de retracer l'origine de ce nom mais, à priori, rien à voir avec une quelconque pourriture de la roche. Plus vraisemblablement, il pourrait s'agir d'un montagnard appelé Pury ou Pourrit qui aurait gravi ce sommet il y a très longtemps et l'aurait ainsi baptisé de son nom.
J'espère avoir apporté ma petite pierre pour la réhabilitation de ce mont magnifique qui est tout sauf "pourri". D'ailleurs tous ceux qui en redescendent sont ravis de leur escalade.
Belle randonnée de haute montagne malgré une descente "caillasseuse".
Les genoux de Pierre, Francis et Christian ont dû souffrir.
Amical bonjour et bon rétablissement à notre camarade qui nous a quitté pour repartir en hélicoptère après sa blessure à la cheville.
Refuge du Mont Pourri |
Pique-nique du groupe 2, avec un invité ! |
L'hélicoptère qui vient chercher notre blessé |
Texte et photos de Régine Dupuy (groupe 2)
Le refuge du Mont Pourri n’a pas été pourri pour tout le
monde et heureusement mais il a bien porté son nom pour nos
« éclopés » qui ont eu à pâtir des chemins raides de la Vanoise.
Ayons une pensée pour Gisèle qui a perdu un temps ses ailes mais surtout pas sa
légendaire bienveillance et pour Christian qui
a réussi à voler bien haut, avec l’aide d’une libellule jaune et rouge,
après une glissade élégante mais préjudiciable à sa cheville. Nous espérons
leur retour rapide parmi nous.
Christian a réussi à hisser victorieusement le groupe 2
jusqu’au refuge où attendaient : un berger branché surveillant son
troupeau au smartphone et aux patous, des toilettes sur le torrent avec vue
splendide sur la Vanoise, le cube du refuge où flottaient quelques drapeaux de
prière et notre joie d’être bien installés pour un casse-crôute bien mérité.
Mais que de monde pour apprécier les beautés de notre région !
Le blessé du jour... |
Après le refuge (voir plus haut), les toilettes du refuge |
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4), photos de Michèle Boutet (groupe 3)
Là-bas, les chalets de pierres brutes sont pleins d'hirondelles
C'est encore l'été que c'est un enchantement
Le torrent est tout bordé de fleurs des champs
Allons donc les voir, oh quel émerveillement
Et le bois se mûrit de framboises délicieusement...
On n'invente rien, ni la cascade qui descend du glacier
Ni le petit pont de bois
Ni les marmottes joueuses qui semblent danser le cul dans l'herbe
Ni celle qui course un renard la queue entre les jambes
C'est Jackie qui me l'a dit.
Les fleurs sont encore rouges, blanches, roses
Quelques unes jaunes, qui les a planté là et là
Tout juste pour orner le ciel qui double
Dans l'eau l'espace et les nuages.
Dans les prés, les sentiers, des ânes
Des hommes des femmes des enfants
Comme peu souvent on en rencontre:
Faut pas pousser ici c'est notre royaume
Une étable pour les hirondelles,
Un talus pour les sauterelles
Et, heu...ben
Si l'on a choisit ce lieu, vous et nous
Ne se peut il que se soit- dîtes- a cause de sa beauté ?
Photos de Pierre Labbe (groupe 4)
Photos, et légendes des photos, de Jeanne Le Bihan (groupe 3)
Là-bas, les chalets de pierres brutes sont pleins d'hirondelles
C'est encore l'été que c'est un enchantement
Le torrent est tout bordé de fleurs des champs
Allons donc les voir, oh quel émerveillement
Et le bois se mûrit de framboises délicieusement...
On n'invente rien, ni la cascade qui descend du glacier
Ni le petit pont de bois
Ni les marmottes joueuses qui semblent danser le cul dans l'herbe
Ni celle qui course un renard la queue entre les jambes
C'est Jackie qui me l'a dit.
Les fleurs sont encore rouges, blanches, roses
Quelques unes jaunes, qui les a planté là et là
Tout juste pour orner le ciel qui double
Dans l'eau l'espace et les nuages.
Dans les prés, les sentiers, des ânes
Des hommes des femmes des enfants
Comme peu souvent on en rencontre:
Faut pas pousser ici c'est notre royaume
Une étable pour les hirondelles,
Un talus pour les sauterelles
Et, heu...ben
Si l'on a choisit ce lieu, vous et nous
Ne se peut il que se soit- dîtes- a cause de sa beauté ?
Une marmotte pas farouche... |
Le groupe 4 |
Lac de la Plagne |
Le meilleur moment de la journée ! |
Ce que nous découvrons après avoir fait +/- 100 m de dénivelée
|
Le sentier est plus facile mais il y a beaucoup de cailloux |
Ce ne sont pas des Astasiens mais des “Aoutiens”, nous poursuivons jusqu’au refuge |
Nous montons vers la cabane, vue du Lac |
La pause déjeuner est terminée, Christian se prépare pour une descente difficile pour ses genoux |
Le versant sur lequel l’hélicoptère a récupéré la personne blessée du Groupe 2 |