Ce massif de 8 km. de long est reconnu pour ses parois d'escalade. Situé dans le département du Vaucluse, au cœur de l’appellation "Côte du Rhône", il s'est bâti une solide réputation grâce à la qualité de ses vins. Il est également réputé pour son huile d'olive et ses délicieuses truffes.
L'histoire de Montmirail remonte à quelques millénaires. Tout d'abord le site a servi à contrôler les routes desservant le nord et le sud, entre la vallée du Rhône et le Mont Ventoux. Des découvertes archéologiques ont été effectuées (épées Celtes, inscriptions celto grecques, statues gallo romaines). On y a découvert, également, deux sites de culte paléo chrétien datés du 7ème siècle dont une abbaye de noniales et la chapelle St Hilaire.
Chaque semaine un marché provençal se déroule dans plusieurs communes des Dentelles. Les plus réputés se situant à Vaison la Romaine et à Malaucène.
Le point culminant de ce beau massif est la Crête de St Amand.
Au Moyen Age la région est occupée par les Sarrasins. Des alliances se créent avec les provençaux afin de résister aux attaques des Francs. Un peu partout des fortifications sont construites dont la "chambre du Turc" au sommet de laquelle se trouvait le poste d'observation et la chambre servait d'abri pour le guetteur.
Le groupe 1 au belvédère du Rocher du Midi |
« Crêpe Suzette » voilà la réponse à la question
hebdomadaire de Christian, le ton, enfin la saveur de la sortie est donnée. Des
crêpes aux Dentelles de Montmirail et de Sarrazin, il n'y a qu'un
fil.
Enfin, avec un peu
d'imagination... Le Vaucluse terre de truffes et d'huile
d'olive nous invite à déguster ses crus parfumés Gigondas, Vaqueyras, Beaumes de
Venise. Les caves nous font bien signe mais la tournée œnologique n'est pas à
l'ordre du jour !!! Alors, nous brodons notre chemin au cœur
des chênes, des pins, des baies colorées : arbousiers, genévriers et autres
spécimens sans doute dénichés et capturés par EN.Au dessus de cet écrin de verdure surgissent les sculptures finement ciselées, des trouées de ciel bleu en mesurent la fragilité. La roche façonnée au fil du temps rappelle les incomparables Dolomites mais la composition du calcaire, la présence de gypse défie les éléments. Quelques mètres de plus et nous surplombons l'harmonie des terrasses et parcelles de vignes. Au loin, le Mont Ventoux veille sur les dernières grappes gorgées de soleil, la cuvée sera de qualité et des larmes sirupeuses couleront dans les ballons, histoire d'égayer de futurs repas....
Avec un peu d'imagination....
Photo d' Yves Odasso (groupe 1)
Le groupe 1 au Trou du Turc |
Le groupe 3 à la Chapelle Saint Christophe |
Panne de chaussure au groupe 2 |
Paysage des Dentelles de Montmirail |
Pause banane des groupes 3 et 4 au col du Cayron |
Le groupe 4 dans une difficulté |
Les Dentelles |
Texte de Pierre Labbe (groupe 3)
Au col de la Bataille (Adapté de Victor Hugo)
Robert,
l’animateur au sourire si doux,
Suivi de son groupe un qu’il aimait entre tous,
Pour sa belle insouciance, son gout de la ripaille,
Parcourait un chemin taillé dans la broussaille,
Chemin couvert de fleurs sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un astasien du groupe deux en déroute,
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route.
Râlant, brisé, livide et mort plus qu’à moitié,
Et qui disait : « A boire ! A boire, par pitié ! »
Robert, ému, tendit à son serre-file fidèle,
Une gourde de gnôle, de la vieille mirabelle,
Et dit: «Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé».
Tout à coup, au moment où le serre-file baissé,
Se penchait vers lui, l’homme, qui feignait la mort,
S’empare de son bâton, qu’il étreignait encore,
Et vise au front Robert, en hurlant «Fanafoute!»
Le coup passa si près qu’il chuta sur la route.
Par bonheur, le serre-file est resté en arrière,
«Donne lui tout de même à boire», dit Robert.
Suivi de son groupe un qu’il aimait entre tous,
Pour sa belle insouciance, son gout de la ripaille,
Parcourait un chemin taillé dans la broussaille,
Chemin couvert de fleurs sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un astasien du groupe deux en déroute,
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route.
Râlant, brisé, livide et mort plus qu’à moitié,
Et qui disait : « A boire ! A boire, par pitié ! »
Robert, ému, tendit à son serre-file fidèle,
Une gourde de gnôle, de la vieille mirabelle,
Et dit: «Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé».
Tout à coup, au moment où le serre-file baissé,
Se penchait vers lui, l’homme, qui feignait la mort,
S’empare de son bâton, qu’il étreignait encore,
Et vise au front Robert, en hurlant «Fanafoute!»
Le coup passa si près qu’il chuta sur la route.
Par bonheur, le serre-file est resté en arrière,
«Donne lui tout de même à boire», dit Robert.