25/09/2018 : Taillefer - Arête et lac de Brouffier

Photos de François Gilanton - groupe 3
Roland et une partie de son fan club !
Photos de Christian Ceuninck - groupe 4
Le lac Claret

Pique-nique du groupe 4
Texte et photos d'Edouard Disdischian - Groupe 1
La Morte ou Le Grand Serre ? C'est pareil, c'est le même lieu mais ça ne fait pas le même effet aux oreilles.
L'Alpe du Grand Serre, ça fait montagne, sans le renom de l'autre, L'Alpe d'Huez, connue aussi comme L'Alpe du Pèze, et qui fait beaucoup plus riche que La Morte. Enfin, la montagne est belle du coté du Grand Serre. Aujourd'hui, on monte en face vers les
Crêtes du Brouffier. Une belle montée au milieu des arbres qui commencent tout doucement à changer de couleur. Après la moitié de la montée, nous sommes observés par deux chamois (désolé, la photo n'est pas bonne), et bien, nous aussi on regarde. Mais nous ne sommes pas d'ici, alors il faut continuer notre progression. Nous passons le Pas de la Vache, bousculés par le vent et la fraîcheur. Nous rejoignons le Pas de la Mine par les
Crêtes, sans danger mais très beau. Une petite descente et voilà le Lac Brouffier, au-dessus duquel nous faisons la pause déjeuner, avec la visite intermittente du propriétaire des lieux, une marmotte bien dodue, prête à passer un long hiver.
J'espère que tout le monde à bien profité de cette belle randonnée, bien aérienne.

Le groupe 1


 Photos de Roland Calvas - groupe 3
Groupe 3 : déjà 600 m de montée !

11h30: il suffit de grimper sur la crête.....

.... pour un repas au soleil
Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI) 
Le groupe 2


 Texte de Gisèle Rigal - Groupe 4 
Au pied de la lettre ?
Certains le paie de leur vie, à coup de kalach, fatwa, contrôle ou tout simplement quand la censure arrive cela n’annonce rien de bon. Les exercices d'insolence contre les discours dominants, les hors champs, les prêts à penser fossilisés, que ça fait du bien. Tout faire, tout dire souvent on voudrait bien. On ne le fait pas. Le sexe, le vu, la rébellion contre les cons. L'écriture au vif, la vitesse seules le permettent, ...Il y a deux semaines, Nora a tenté un penalty, a manqué le but ou plutôt il a été refusé par l'arbitre dans son rôle. Pressions, règles, cadre, limites, ...c'est bien qu'il y en ait mais c'est très sain que de temps en temps ils soient transgressés. On ne va pas reprocher à notre Nora son impertinence, de faire son numéro et se distinguer en frappant fort la paresse de celui qui lit. Elle a le don de laisser aller sa plume, de ne pas réfléchir à son sujet pour nous tenir en haleine, faire sourire, éclater de rire. La faire changer ? Trop libérée des liens, jugements, mauvais œil, indignations !!! Les mots percutent, sont un rempart contre l'ennui, raconter une histoire c'est l'écriture. La langue c'est autre chose c'est une vision du monde qui parfois nous gonfle, des clichés trop souvent, des eaux stagnantes, mortes. Reviens Nora.
Hier, pour le groupe 4 de mardi montagne, Jean Claude a fait passer un mini mental test du début de saison. Ouf, on a été tous bons, la tête et les jambes car tous arrivé au lac Claret. Joli petit lac, diamant pur ? Diamant noir qu'enchâssent les pins tortillards et les aiguilles évadées des flèches du Taillefer. On le découvre couché sur un tapis d’Aubusson au point mousse. Noir à cause de l'érosion glacière, des roches attendries et rabotées par le temps et l'eau. Cuvette remplie d'eau d'un demi milliards d'années !!!  Noir d'épicéas, pins, aulnes aussi noirs que le visage de zorba le Grec coupé à la hache, ... On n’a pas vu les truites arc en ciel qui ont capturé toutes les couleurs.
Rassure toi Jean-Claude, on a aimé la vie en mouvements, l'impermanence, la randonnée nous a incité à considérer d'un autre œil le spectacle du temps et de la nature. Bravo !
Merci à tous.

18/09/2018 : Drôme - Les Trois Becs

Texte de Gisèle Rigal - Groupe 4 
Nora, je t'en supplie reviens!!!
Est-ce ce lumineux matin d'automne qui nous pousse à ouvrir grand les yeux. Dès notre arrivée dans le Diois on aime tout. Les odeurs, l'ambiance, ...tout. Ce n'est pas difficile tant la vallée est radieuse et sereine et où les sommets ne donnent à aucun moment le sentiment d'enfermement.
Les Trois Becs dominent. On les regarde, on y va. On doit prendre des marches qu'il faut gravir une à une. D'abord des pierres de taille posées là pour retenir la terre qui s'échappe, guider l'eau, agripper la rocaille, accrocher les plantes, cramponner les arbustes. Alors on n’est pas étonné devant le panneau _Rocher de la Laveuse_ " Vous marchez bien » décrète Jacques. Premier sommet, le Veyou. Vue splendide sur la vallée de la Drôme, le massif de Saoû et ses forêts, là-bas au loin les Alpes, le Vercors Sud et même le Grand Veymont. Mais, on n’est pas là pour contempler. On redescend un sentier pour mieux remonter sur le deuxième sommet, le Signal. C'est tout juste si Jacques n'est pas tenté de suivre les copains qu'on voit devant nous descendre le Pas de Picourène pour ensuite gravir le troisième sommet Roche Courbe, par la porte du paradis évidemment.Détente, piquenique, ... de courte durée :  "Il faut prévoir une descente difficile, on y va » ! On y va !!! et quelques mètres plus bas " qu'est-ce qu'on marche bien, on va faire le Pas de la Sierra," alors là c'était sans compter sur ceux pour qui la sieste est sacrée. Une partie du groupe s'est coltiné le troisième Bec, pendant que les flemmards se piquaient un roupillon dans un coin de verdure parsemé d’œillets des Chartreux. Puis, rassemblés à nouveau on a repris la descente, traversé une forêt de hêtres magnifiques, ...rêver à tant de racines, tant de branches, la sève où l'hiver est passé et repassera, à chaque feuille ou arbre avec qui je voudrais faire connaissance, _va raconter ça aux copains, ils se foutraient de ma gueule" tu ne parles pas Gisèle"?_ ben, comment voulez-vous que je vous dise, l'espace et le suc et les obscurs rochers, ça je vous l'écris et souvent je vous gonfle, alors, ... Nora, quand est-ce que tu reviens, dis quand reviens-tu ?Allez, relève-toi, dans la jubilation, chacun son corps, chacun son âme, chacun sa flamme et son immense regard et sa voix insondable, ...c'est qu'un blog bon dieu, pas la Pravda, ni l'huma, ni même télérama, pas Harry Poter non plus et encore moins l'économiste. Moi, "qui manque d'ouverture intellectuelle" ce que je préfère c'est Proust, ça vous défrise, moi vous avez remarqué, pas du tout. J'écris pour qui, le sait-on quand on écrit ? Et si vous pensez mieux écrire que ceux qui le font chaque semaine, bienvenus.En tout cas ce qui nous réunit, peut-être, c'est fuir l'ennui, partir. Se bercer d'illusions, direz-vous, parce qu'on s'offre toujours le même scénario d'un point à un autre ? _Éternel retour, c'est la vie, non ?Merci Adrien, Denise, Michelle, Séraphine, Jacques et Vito. De quoi ? d'une journée de bonheur, pardi.

 Photos de Marie-Chantal Arnaud Goddet – Groupe 1

Les garçons du groupe 1
Photos de Viviane Breuillard - Groupe 4

Le groupe 3


Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI) 

Groupe 2


Photos de Roland Calvas – Groupe 3
Le groupe 3 attaque Roche Courbe

Le village de Chastel-Arnaud vu à travers La Lunette du Rocher de La Laveuse

11/09/2018 : Hautes-Alpes - Montagne de l'Aup ou de St Genis

Photos de Viviane Breuillard - Groupe 3
Pique-nique du groupe 3


Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI) 



Texte de Gisèle Rigal - Groupe 3 
Massif Gapançais. Montagne de L'Aup : le Midi
Il n'en faut pas plus pour qu'enfin les copains rappliquent pour notre plus grand bonheur. On se voit, on est heureux, heureux d'être là et s'imaginer qu'on part en vacances, où rien ne presse, rien ne sert de s'impatienter, où la seule façon de marcher et d'avancer est de mettre un pied devant l'autre avec l'accent, sans lutte, sans faire la course, sans chercher à se dépasser. Bref, consentir d'emblée à la précieuse et envoûtante lenteur.
Or, c'était sans compter sur les "ils ont le feu aux fesses" !!!
On monte par les gorges du Riou. Ébahis, avec Jean-Jacques D N on aurait bien voulu s'attarder sur les roches sédimentaires, le terrain calcaire, les marnes, les spectaculaires falaises verticales, les éboulis ou les colluvions des pentes, les grottes, ...mais en moins de deux "ils" nous mettent 100 m dans la vue. "Ils" ont attaqué la montée dans les bois de Revuaire, pas moyen de regarder à droite ou à gauche, juste se concentrer sur son souffle, reprendre pied. Lever le nez, se remplir de tout ce que pourquoi on est venu, pas moyen. Il fait chaud, le soleil tape dur. Garder la tête baissée puisqu'il le faut. Et, enchantement. Découvrir une multitude de petites plantes dans la pelouse sèche, genévriers, genêts cendrés, pelouses rocailleuses et sèches, garrigue recouverte de thym pour le plus grand bonheur de nos sens. Où sont les insectes, là-haut sur la crête ? Non, ce sont les copains qui nous encouragent, pour voir la vue à 360° !  En bas, la plaine du Buech, à l'horizon les Basses Alpes, dans le creux, certainement Sisteron, ...la Provence et les Baronnies Provençales. On s'est installé dans la pinède sous un arbre feuillu avant de faire demi-tour et découvrir à la descente des gorges enchanteresses.
La randonnée la plus belle, une des plus belles, le monde tel qu'il est, tel qu'on le découvre avec stupéfaction, parfois ?
Merci Alain et à tous les animatrices (eurs) grâce à eux on refait notre vie chaque mardi.

Texte et photos d'Edouard Disdischian - Groupe 1
Un petit tour dans les Hautes-Alpes, avec une randonnée sur la montagne de l'Aup.
Pour moi, c'est une découverte, car je n'avais jamais marché sur cette montagne.
Nous avons droit à une alternance de sommets, crêtes, et gorges, beaucoup de variétés de feuillages aussi. Le soleil nous à bien accompagnés tout au long de la randonnée, tout en étant très généreux. Je crois que beaucoup d'entre nous sont rentrés au car bien marqués par cette chaleur.
Les paysages furent très beaux. Heureusement, les forêts traversées nous ont fait partager un peu de fraîcheur, ainsi que la source près de la maison forestière de Jubéo fut la bienvenue pour ranimer les forces des uns et des autres.
Ce fut pour moi, l'occasion de faire beaucoup de photos, dont quelques iront sur le blog.
Groupe 1



Texte de Danielle Cardinaletti - Groupe 4
Par une journée un peu trop chaude, une sacrée grimpette que nous avons montée !!  Tout en admirant ce fabuleux décor qui nous entourait, par un sentier d'abord rocailleux, puis fait de terre sablonneuse dure, et ensuite couvert d'épines de sapin noir d'Autriche, nous avons traversé la forêt, et rencontré certains vieux arbres ressemblant à de véritables œuvres d'art.
Après avoir tranquillement déjeuné à l'ombre, le Riou nous a enchanté avec ses merveilleuses baignoires d'eau d'une limpidité extraordinaire.
Très chouette balade des Hautes Alpes, menée par notre sympathique animatrice Michelle.

04/09/2018 : Matheysine : Tabor - Tour de Pérollier

Photos d' Yves Odasso - Groupe 1
Groupe 1 au Tabor
Groupe 1 au Piquet de Nantes
Photos de Viviane Breuillard - Groupe 3



Photos de Marie-Chantal Arnaud Goddet – Groupe 1


 Texte et photos d'Edouard Disdischian - Groupe 2
Voilà encore une belle journée de passée. Le ciel ce matin laissait augurer une belle
randonnée sur les sommets de la Mathesyne, car il n'y avait pas un nuage en vue.
Et puis nous sommes partis en l'abordage, bien tranquillement, bien sur du Mont Tabor,
mille Tabor ! et dont le sommet se trouve a 2389m. Ça en fait des milliers de pas :! Au passage, nous n'avons pas vu le lac Charlet, à peine plus grand que ça ! de plus haut il ne semblait pas très grand.
Encore un effort, et nous voilà sur la crête sommitale, mais avec les nuages ! et oui comme tous les jours en ce moment, ils sont sur tous les sommets, et du coup, plus de soleil, et ouh il fait frais.
Du coup, on ne s'attarde pas sur le Tabor, et on repart pour le Piquet de Nantes.
Vous serez punis, au Piquet, disait le maître. Mais point de punition aujourd'hui .
Nous sommes au Piquet de Nantes, qui surplombe Nantes-en Rattier, très joli petit village
près de La Mure. Nous prenons notre pause déjeuner entre ciel, soleil et nuages et de la fraîcheur.
Pas besoin de glaçons aujourd'hui. Puis c'est le retour vers la station presque fantôme de Saint-Honoré.



Texte de Gisèle Rigal - Groupe 3 
Même pas mouillé, ah, bon !!!?
Mais au fait où nous amène Vito aujourd'hui, le nom du massif nous aurait-il échappé ? Faire fi de son coin, pas possible. Toujours là au fond de son cœur, de ses tripes peut être, en douce, clandestin, indéboulonnable. On le voit bien chanter " Matheysine oh, pays de mes amours...chi...chi", c'est ici qu'il respire, dans les lacs qu'il se mire. Il a ce qu'il faut, le grand, le petit. D'abord ceux qu'on appelait au début du siècle " Le Grand Lac et le Petit Chat et enfin Pierre Chatel.
Trêve de plaisanterie qu'a-t’il de si extraordinaire ce pays ? Les mines d'anthracite, la ligne de chemin de fer de la Mure à Saint Georges de Commiers, Le Tabor, La Morte, le Taillefer ?
D'en bas, rien d'extraordinaire, il faut peut-être prendre de la hauteur pour découvrir un trésor ? Car de trésor il y en est bien un. Robert, Yves nous ont amené si haut, nous les groupes où trop souvent on ronge notre frein, si haut  donc qu'on a pu admirer du sommet un panorama merveilleux, un des plus beaux des Alpes ? Dans le fond, on a aperçu toutes les montagnes de Savoie, on a cherché à voir le Mont Blanc, plus près de nous le Pelvoux, les Ecrins, La Meije, Les Grandes Rousses, le massif de Belledonne, et Chamrousse. A nos pieds, les lacs, La Mure d'un côté et Grenoble de l'autre.
Comment s'égarer, emprunter des chemins incertains, avancer ou reculer ? Sans s'inquiéter on suit Robert, sur une pente qu'il a rendu douce, sous un soleil apprivoisé, sans se presser, sans s'impatienter...
Merci à Séraphine, Vito, Yves et Robert pour cette si belle journée et cette si belle humeur dans ce si beau pays.

Image de Roland Calvas - Groupe 2 
Ce qu'on aurait dû voir à partir du Tabor

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