27/11/2018 : Trièves - Le Platary

Photos de Pierre Robert – Groupe 3
Une partie du groupe 3

Ambiance hivernale sur le Platary !
Texte et photo d' Edouard Disdichian - groupe 1
Ce matin , l'envie n’était pas très forte d'aller marcher dans le froid et de partir alors que le jour n'est pas encore levé. Les prévisions météo n'étaient pas non plus très encourageantes, avec du vent, quelques averses de neige et du froid.
Mais voilà, la journée fut bien agréable et avec une belle montée au sommet du Platary. L'objectif fut atteint avec plaisir par tous avec en prime, une marche dans la neige, abondante et toute immaculée. Le paysage tout blanc semble bien paisible et apaisant qui ne fut pas le cas de tout le monde, certains étant comme les enfants, tout excités par cette belle neige.

Belle randonnée aujourd'hui comme bien souvent le mardi !
Le groupe 1 dans la montée du Platary

Groupe 1 près de la petite cabane "pique-nique"
Photos d' Anne-Marie-Mantegazza – Groupe 3
Le groupe 3
Texte de Jacky Micoud – Groupe 4
Les mésaventures d'une cape de pluie.
Aujourd'hui Dame Cape fait partie de mon barda de randonneuse. Le mauvais temps est annoncé.
Fièrement, elle trône sur le haut de mon sac n'attendant qu'une occasion pour sortir au grand jour. Malheureusement pour elle mais, heureusement pour nous, rapidement elle se retrouve dans un grand trou noir au fond du sac. Elle n'aura pas, aujourd'hui, le loisir d'admirer avec nous le Platary et sa parure blanche.
Un jour peut-être ? mais chut, chut, ne lui dites pas elle pourrait avoir de mauvaises pensées.
Ciel très couvert, un petit vent froid à découvert, mais rien qui pourrait arrêter un Astasien.
Quelques14 km. seront parcourus par le groupe 4 autour de Chichiliane  commune située au pied du majestueux Mont Aiguille. L'origine du nom Chichilianne viendrait probablement de Cicillianus qui aurait été le nom du propriétaire d'une des premières exploitations agricoles. La plus grande partie de la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors est
située sur cette commune.
Merci à nos gentils animateurs et à mardi prochain dans les vignobles Ardéchois.

Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI)
Groupes 2 et 3 un peu perdus... Traverser ? ou pas ? 

Groupe 2 dans la grimpette finale

Groupe 2 se lâche dans la descente

Après la descente

Groupe 2 sur le retour
Photos de Josette Misandeau – groupe 4 (voir toutes ses photos du jour ICI)
La bergerie des Ayes

Le groupe 4

Ils viennent chercher des carottes... 

Groupe 4
Texte de Gisèle Rigal - groupe 4
Neige
Est venu le temps d'éteindre le soleil, le temps où la feuille retourne à l'ornière, à l'eau profonde, à la terre endormie ?
Elle est tombée cette nuit, ce matin, quand a-t-elle ajouté cette ombre de beauté partout sur les collines et les chemins, quand a-t-elle jeté ce silence et cet inutile vent, quand a-t-elle noyé les sentiers et vidé le torrent, quand a-t-elle emporté l'âme des arbres qui nous regardent passer, nous voient et nous respirent, nous savent vivre. On se souvient des roches profondes et le suintement de l'eau et les feuilles. Désormais mortes. Neige.
Est venu le temps où les feuilles retournent à l'ornière... mais pour nous n'est pas venu le temps de notre propre hiver, dans notre vie brillent encore mille soleils.
Loin de nous avoir puni, nous avons aimé venir à Chichiliane. Même si Jean Giono a dit de ce hameau : _" On n'y va pas, on va ailleurs, on va à Clelles, on va à Mens, on va dans des quantités d'endroits mais on ne va pas à Chichiliane. On irait, on ferait quoi _"
Ce matin, nous, on s'est dit _Ben, on y va, et on saura quoi y faire_
Merci Ange de nous avoir choisi ce si bel endroit et commandé notre première neige de l'année.
Et merci à nos intrépides Séraphine, Denise et Roland.

Texte et photo d' Anne-Marie De Contes - groupe 3

Belle arrivée à Chichilianne, accueillis par des chevaux très polis.
Le chemin monte tranquillement, juste le temps de s'échauffer. Mais ce serait trop facile, bientôt la boue, histoire de décorer nos chaussures et de nous entraîner à la glissade. Puis surviennent les choses sérieuses, un joli torrent à traverser mais, rassurez-vous, personne n'a plongé dans l'eau glacée ! Et voilà la surprise, la neige nous attend et nous émerveille, elle a délicatement habillé les arbres et nous fait oublier le ciel plombé , qui laisse cependant passer de brèves apparitions des contreforts du Vercors. La neige est plus épaisse mais surtout, la traîtresse cache de l'herbe très glissante. A la descente, le dérapage est parfois inévitable, comme sur les feuilles, mais l'atterrissage sur la neige est plus doux !
Les éclaircies attendues se limitent à un minuscule et fugitif coin de ciel bleu. Peu importe, la randonnée fut magnifique, avec le cadeau final du Mont Aiguille apparu, comme un fantôme, à travers la brume.

Merci à ROLAND notre animateur, à JACQUES notre serre-file (qui ne serait pas content si je me trompais de prénom !) à JEAN notre responsable RAM, à ANNE MARIE, à CHRISTIAN et à tous les autres, pour l'accueil chaleureux de la "petite nouvelle".
Le groupe 3 au complet

Le sommet est tout proche


20/11/2018 : Trièves : les passerelles de Monteynard

Photos d' Anne-Marie-Mantegazza – Groupe 3
Le Mont Aiguille éclairé par le soleil

Etrange couleur de l'eau du Monteynard
Passerelle de l'Ebron
Texte et photos de Pierre Robert – Groupe 3
« Écris donc quelques mots pour nourrir le blog »… Suggestion… Incitation…. « Des mots, toujours des mots, rien que des mots » chantonnaient-ils, tels Delon et Dalida.
Alors voilà : quelques réflexions livrées en vrac…
Les menaces météo ont orienté notre sortie, non pas vers le cirque d’Archiane mais vers les passerelles du Monteynard, tout comme elles ont dissuadé une quinzaine de randonneurs de participer à la randonnée (ils ont eu bien tort !). Je ne sais pas ce qu’on a loupé mais ce dont je suis certain, c’est qu’on a passé une excellente journée. La pluie n’était pas au rendez-vous, pas plus que le vent, la température était clémente. Vous rajoutez un itinéraire plaisant où descentes, plat et montées alternaient. Le tout agrémenté de jolis points de vue. Sans oublier les fameuses passerelles, histoire de pimenter le trajet par quelques sensations. Avec même une touche d’imprévu quand le paisible taureau et ses compagnes vaches nous ont fait un brin de conduite.
Et toujours cette ambiance, bon enfant et accueillante, permettant à chacun de trouver sa place dans le groupe, qu’il soit débutant ou vétéran.
En conclusion : vivement mardi prochain !
Bien accompagnés...


Conciliabule avant la passerelle du Drac
Photo de Christian Ceuninck – Groupe 3
Pique-nique du groupe 4 au-dessus de la passerelle de l'Ebron
Texte et photos de François Gilanton – Groupe 2  (voir toutes ses photos du jour ICI)
A propos de la tombe d'Aurelia Gaymard née Niepiekloi, près du Pas de Berlioz
Depuis 1 an environ, c’est la deuxième fois que nous passons devant une tombe isolée au bord du chemin non loin du Pas de Berlioz au-dessus de la passerelle himalayenne au-dessus de l’Ebron, non loin du château « Domaine des clos ». A chaque fois nous nous interrogeons sur l’origine de cette pierre tombale isolée au bord du sentier indiquant simplement le nom de la défunte : Aurélia Gaymard née Niepiekloi  «  1925 1982 ».
Cette pierre tombale insolite qui nous interroge à chaque passage m’a poussé à faire une recherche sur Aurélia GAYMARD .La réponse nous est apportée par un club de randonnée de Meylan (groupe horizons) qui a effectué la même recherche il y a quelques années.
Il reprend le témoignage suivant : Le 7 juin 2012, par A.-M Test.
« J’ai bien connu Aurélia Gaymard, son histoire est étrange. C’était mon amie si vous repassez sur sa tombe recueillez-vous elle le mérite. Aurélia était réfugiée polonaise, deuxième épouse du Colonel Gaymard (veuf), elle est décédée des suites d’une morsure de serpent dans le potager du château en allant ramasser des fraises.(Je l’ai accompagnée avec son mari chez le médecin, le chemin ce jour là étant en travaux). Elle est décédée un mois après la morsure. Elle avait demandé à être enterrée dans cette propriété qu’elle aimait tant. Le Colonel n’a pas pu obtenir l’autorisation immédiatement et dans un premier temps elle fut accueillie au cimetière de Roissard, son mari a fait mettre la propriété en zone verte, s’est battu pour obtenir le droit de ramener sa femme dans la propriété. Un tombeau fut donc creusé dans la roche et, un an plus tard, nous enterrions Aurélia pour la seconde fois. »


Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI
Groupe 2

Groupes 1 et 2

Pique-nique des groupes 1 et 2
Photos de Josette Misandeau – groupe 4 (voir toutes ses photos du jour ICI)
Groupes 3 et 4

Le long du lac, bien bas...


Texte de Gisèle Rigal - groupe 3
Entre Matheysine et Trièves
Sur le sentier on étouffe un gloussement en apercevant le panneau. Passerelles Himalayennes. Elles apparaissent après une petite marche d'approche. Pas vilaines du tout, métallisées, épurées dans leur écrin minéral. En dessous l'eau est turquoise. Au-dessus le ciel, un ciel de novembre, aujourd'hui sans pluie, bleu gris, presque sans nuages. Aucun signe de vent, tempête, neige. On n’en revient pas. On s'attendait tous à la colère du ciel. Une colère qu'on aime de temps en temps, de celle qu'on trouve belle, géologique, zoologique, minérale, ou simplement humaine ou pour faire peur. Enfin, de celle du genre match de catch. Quand le justicier attrape la tête du gros méchant, du gros plein de soupe, du gros tricheur et qu'il lui la tape sans s'arrêter, et qu'on se demande quand elle va éclater et que si elle éclate alors là ça va éclabousser !!! On aurait aimé, on aurait vibré, on aurait serré les poings, on se serait tapé le derrière par terre. Rien. Pas un brin de vent qui aurait convoqué le terrifiant, le déluge, pas une goutte d'eau et donc pas besoin de nos capes, fourreaux, bonnets, gants. Ce sera pour une autre fois, car cet enfoiré de soleil ose se montrer, nous faire de l’œil et même nous inonder d'une douce chaleur. Tout le long, sous nos regards se déroulent les chaînes un peu blanchies et frangées du Tabor, le Taillefer, Le Grand Ferrand, ... tout se dispute à nos yeux, les hameaux au loin, les clochers fanfarons, les pâtures, et le taureau paisible et les vaches. Et là, à droite ou à gauche se trouvent accumulés des fouillis enchantés, des pins en ombrelle, des tapis de fougères, et toujours où que l'on soit l'Ebron ou le Drac.
Aujourd'hui encore et de derechef, on n’a pas fait relâche enfin presque pas et on était tous là, presque tous.

Merci à Jacques, Yves, Robert et Alain.

13/11/2018 : Nord-Isère - Virieu (réunion annuelle RAM)

Photo de Jean-Jacques Saharoff - Groupe 4



Recette de Nora Villiot
Pour toi Régine ==> voir dans l'onglet des recettes 

Texte de Gisèle Rigal - groupe 3
Une fourmi de 18 m, avec un chapeau sur la tête, si, ça existe !!!
Tout ce qu'il y a de plus beau à Mardi Montagne ne serait que dans le bilan comptable, ... ?
Nous y avons appris ce qui nous tracassait. Nous avons su que la journée chérie des garçons avait coûté plus cher que la journée adorée des filles, qu'il y avait eu des frais de bugnes, de caves, et même dans les divers le prix des fleurs !!!
Les chiffres ce n'est décidément pas glamour et à défaut de nous endormir ça nous a fait réagir. Et puis, impuissant devant tant "d'impudeur", on a plié le bilan en deux, puis en quatre jusqu'à en faire un papier d'au moins un centimètre d'épaisseur et puis à plusieurs on les a réunis, les uns sur les autres on les a mis, on en a fait une sacrée couche, une belle hauteur, quelques mètres et des virgules, pêlemêle sur le trottoir on les a empilés pour atteindre le soleil dans lequel ce matin on s'était jeté, d'autres, les ont lancés si haut dans le ciel, la chose est sûre, au-dessus des nuages, ça n'a pas raté. Chose magnifique les chiffres si on s'y accroche, si on s'y cramponne comme à une muraille qui s'élève. Faire un matelas, remplir ses fonds de tiroir, pourquoi, pour qui, s’asseoir dessus ? Des trésoriers il en faut, ils sont dans leur rôle comme on dit, mais moi je préfère les papillons. Les papillons, rien n'est plus mystérieux que les papillons, et la chenille de grand nacré qui ne se nourrit que de violettes "comme Lucullus ou de pensées comme Pascal". Et les sphinx tête de mort, le grand paon ou le gamma aux extraordinaires couleurs chaudes.
"Combien vaut une luciole ? Cet insecte qui émet de la lumière les soirs d'été, une cousine du ver luisant". Où sont-ils ? Où sont-ils passés ? En reste-il, et s'il en reste, combien ?
Toutes ces choses confondent l'esprit pour nous qui vieillissons ensemble. Qu'allons-nous transmettre, des chiffres ?
Merci, à "Merlin l'enchanteur", notre Denise responsable des festivités qui se charge de découvrir et séduire les maires, pas toujours jeunes et beaux, des communes pour qu'ils nous filent une salle gratis. Merci à tous les animateurs, sans eux pas de section de randonnée, et à tous ceux innombrables et discrets qui ne se font pas du tout rembourser leurs frais de reconnaissance. Merci à tous les randonneurs qui ont cédé leurs places réservées dans le car pour qu'un autre puisse en profiter. Ils ont non seulement participé à un élan de solidarité mais aussi à maintenir le prix de la sortie. Et merci à tous les bénévoles, pour qui ce n'est pas un métier, pour lesquels il n'y a pas de mode d'emploi, ... Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Que cherchent-ils ? Combien ça vaut ?

Sourire.

Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI

Groupe 2

Groupe 2

Giselle, avec deux ailes !!
Photo d' Anne-Marie-Mantegazza – Groupe 4
Couleurs de l'automne
Photos de Josette Misandeau – groupe 4 (voir toutes ses photos du jour ICI)
Groupe 4



Château de Virieu

06/11/2018 : Matheysine - Le Connex

Texte de Gisèle Rigal - groupe 4
Fau Cuchet. Connex. Connest, ...
Funeste ? Aujourd'hui, en ville c'est un ciel de Paris. Pas un compliment, un peu de bleu acide, beaucoup de gris, un petit vent aigre...
L'automne est là. Voici les premiers froids. Novembre. Rabougri, rétréci par ses premiers froids et ses trente jours sous un ciel noir. On ne l'aime pas.
Jalonné par les cloches des morts, les cors de la Saint Hubert, le clairon de l'armistice, la harpe de sainte Cécile, c'est le mois des tombes, des chrysanthèmes, des cerfs pourchassés par les assassins, les fanfares, les brumes, les feuilles qui tombent. Tout ça pour dire que Vito tient à sa réputation, crime de lèse-majesté ? Non, il n'y a pas eu tromperie, son Connex est en plein dans le mille ! ça coule, ça rouille, ça ruisselle. L'eau comble les bois, sous-bois, bosquets de hêtres, pâturages, beaucoup, partout. Trop pour les grincheux, presque trop pour les frileux. On est trempé. Bienfait !!! Pardon, je voulais dire l'eau est un bien fait.
Groupe 4, on ne s'est pas démoralisé, on a pique-niqué à la cabane de Beauregard, avec vue sur la vallée et les lacs cotonneux. On a sorti le couteau, le pain, fromage et on a transformé l'eau en vin.
Ravis. Puis on est redescendu, emmitouflé, couvert de tout ce qu’il y avait dans nos sacs, pour s'envoler comme des oiseaux, en laissant derrière nous des traces humides comme les escargots. On a quand même pris le temps d'admirer les couleurs d'automne qui s'acharnent à résister. Et devant le car comme les chiens on s'est ébroué avant de regagner nos sièges.
En attendant, nos soucis sont tombés au fond de nos sacs comme la vase au fond de l'étang, mille idées charmantes et géniales sont venues fleurir nos visages. C'est comme ça le mardi, qu'il pleuve ou qu'il vente... au Connest ou ailleurs.
Merci Vito, et tous les copains animateurs, et Jacques et Christian et Marie-France, diplômée "serre file" du groupe 4.

Photos de François Gilanton - groupe 2  (voir toutes ses photos du jour ICI)
Groupe 2

La pluie...

François dans le vent

Nuages, pluie, neige, vent...
Photos de Marie-Chantal Arnaud Goddet – Groupe 1
Le groupe 1 enfin au chaud
Photos de Pierre Robert – Groupe 3
Groupe 3

Le groupe 3 a trouvé un abri pour pique-niquer !
Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI
Groupe 2

Groupe 2 au bord du petit lac

Pique-nique bien arrosé

Vito arrive à la cabane
Photo de Roland Calvas – Groupe 2 
Ce qu'on aurait pu voir du haut de la Peyrouse