28/05/2019 : Hautes-Alpes - Serres (rocher de Jardanne)

Photos de Gérard Ducey (groupe 2)
Groupe 2

Descente du groupe 2
Photos de Marie-Chantal Arnaud Goddet – Groupe 1
Le groupe 1



 Texte de Jacky Micoud – Groupe 4
C'est par un temps maussade et pluvieux que nous quittons Grenoble.
A notre arrivée à Serres, gros village construit en demi-cercle au pied d'un imposant pic rocheux, le temps parait plus clément.
Le bourg de Serres fut tout d'abord Provençal puis il appartint au Royaume de Naples pour devenir Dauphinois en 1298. Le village a vu s'affronter catholiques et protestants lors des guerres de religion. A l'époque médiévale Serres était une forteresse entourée de remparts.
Nous empruntons les charmantes ruelles. Les photographes s'en donnent à cœur joie.
Mais bientôt voici le sentier des moines. Les fleurs sont au rendez-vous : genêts, petites fleurs bleues dont j'ai oublié le nom. Quelques passages dans les rochers mais rien de bien méchant.
Bientôt la sente se fait plus raide. 5 Astasiennes jettent l'éponge et nous attendent sur le bord du sentier.
Bientôt nous atteignons le rocher de la Jardanne accueillis par le groupe 3 qui nous fait une petite place. De belles perspectives sur le Bochaine, le Dévoluy et les Préalpes de Digne récompensent largement l'effort de la montée.
La pause déjeuner sera de courte durée le vent froid n'incitant pas au "musardage".
J'étais un peu inquiète pour la descente mais, finalement, elle n'est pas si terrible.
Séance photo devant la charmante chapelle de Saumane (je n'ai trouvé aucun renseignement la concernant).
Retrouvailles avec le car sur la Place de Serres après une belle et agréable randonnée sans pluie.
Merci à nos animateurs : Adrien, Vito, Jacques et Roland P.

 Texte de Gisèle Rigal - groupe 4
Jour de mai
Il y a d’après nous, quelques jours heureux, les mardis en font partie. Tel celui-ci, d’humide, pluvieux, venteux, ténébreux qui se transforme au fil des kilomètres en morceaux de ciel bleu et éclats de rayons lumineux. Tels des guerriers en embuscades derrière les nuages gris souris à la traîne ils ont surgi l’un après l’autre soudain derrière le col de Luz La Croix Haute.
Nous, on n’était pas étonnés, un beau jour heureux, quelques heures, cinq ou six où le soleil brillera, où les moucherons devenus optimistes danseront dans la lumière, ou les serpents chercheront l’ombre et où les fleurs s’épanouiront. On y croit tellement que naturellement on ne trouve même pas que c’est exagéré. Un peu tout de même ? Allez savoir... Jamais personne n’aurait vu de si beaux paysages, des couleurs si vives, des fleurs si odorantes, des cerises grosses comme des petits poings de bébé si rouges...c’est vous qui le dites. Aujourd’hui tout s’effondre, tout tourne si mal, pourquoi le mois de mai irait bien, pourquoi est-ce qu’il tournerait dans le bon sens ? C’est à dire que nous, on en attend encore plein de belles choses, comme par exemple des rayons de soleil jaunes, posés sur les genêts...ce n’est pas la peine de chercher midi à quatorze heures, et d’attendre le printemps en plein hiver. Mai c’était hier toute la journée.

Merci Roland d’avoir si gentiment accompagné le groupe quatre. Merci à tous, animateurs et randonneurs.

Photos d' Anne-Marie de Contes - groupe 2
Groupe 2 dans le vent et toujours de bonne humeur

Fleurs épanouies et ciel menaçant

Plus bas, dans les genêts

21/05/2019 : Vercors - Du vallon du Bruyant au Moucherotte

Photo d' Yves Odasso – Groupe 1
Le groupe 1 au sommet du Moucherotte
Photos de Sylvain Beugueho – Groupe 4
Le groupe 4 avant la montée des Clots

Pique-nique du groupe 4
Information de François Gilanton - Groupe 2
Voir des info complémentaires sur les curiosités de la rando du jour : cliquez ICI

 Une petite blagounette de Nora Villiot
Si vous voulez la voir, cliquez ICI

 Texte et photos d'Edouard Disdichian - groupe 3
Un petit trajet en car pour une bien belle randonnée proche de Grenoble, et qui propose aussi de la longueur, de belles rampes et aussi du dénivelé pour les amateurs.
Nous avons eu beaucoup de chance au mardi montagne, car l'on pouvait s’inquiéter de la méteo après les grosses pluies de ces derniers jours. Et encore une fois, mardi montagne est passé entre les gouttes !! bon, il y a eu quand même l’impossibilité de remonter les gorges du Bruyant  à cause du trop plein d'eau, mais la variante de remplacement fut très belle et variée, mais plus longue. Enfin, je crois que tout le monde a trouvé son bonheur dans cette randonnée, le groupe 1 parvenant au sommet du Moucherotte, bravo à eux , avec plus de 1200 m de dénivelé.
D'élégantes chaussures pour prendre le car

Groupe 3
Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI )
Passage un peu pentu

Groupe 2

Groupe 2
Texte de Gisèle Rigal - groupe 4
La première ascension des Trois-Pucelles, 26 mai et 9 juin 1889, par Casimir
Guirimand, M Dodero, M Lizambert, et Gérard ? 
1550m !
L'auteur a presque honte de conter l’ascension d’un pic aussi mesquin tant il y avait de hauts faits au dix-neuvième siècle, temps d’alpinisme à outrance, où la moins laide moitié du genre humain manifestait des tendances marquées à l’emporter sur l’autre, par la solidité du jarret… Nos grimpées, à côté, les feraient sourire et ne seraient peut-être recommandées que comme course d’entraînement ...pour dames !!!
« Personne à Grenoble n’ignore les Trois-Pucelles. Placées à l’extrémité Nord de l’arête du Moucherotte, elles dominent le plateau de Saint Nizier, les pentes de Pariset de leur masse imposante. De la plaine, rien d’elles n’attire le regard ; c’est un roc qui semble à peine escarpé mais si on s’en approche alors se découpent leurs silhouettes hardies, colossales statues largement ébauchées par quelque pouce de géant, et si on s’en approche encore, les trois vierges, les trois sœurs jumelles apparaissent côte à côte, groupées sur un piédestal de forêts de sapins. Tout à gauche, une aiguille de rocher, nettement séparée, c’est la quatrième, l’Aiguille.
Résumons, du levant au couchant : Pic de l’Aiguille, la Grosse Pucelle, la Grande Pucelle, et la Pucelle de Saint Nizier. »
Un beau matin de mai, après avoir dormi à l’auberge Revollet à Saint Nizier les quatre lascars entreprennent l’ascension des Pucelles par la face Est. Ils s’élèvent derrière le village de Saint Nizier jusqu’au-dessus de la ferme Ravix, suivent le chemin du Moucherotte , empruntent un sentier, prennent un embranchement, et après une belle échappée et quelques escarpements, plus loin,  ils s’en prennent à la Grande Pucelle. Et d’une ! A les lire ce n’est qu’un jeu. Le Pic de l’Aiguille leur paraît être un belvédère. Et de deux ! Au sommet ils mettent le feu à un pauvre genévrier rôti par le soleil, c’est un panache de fumée qui atteste de leur présence aux villageois. Ils redescendent rapidement, pas de temps à perdre, c’est au tour de la Pucelle de Saint Nizier. Difficulté, atteindre le pied, le fond d’entaille qui la sépare de la Grande Pucelle. Après, ils s’élèvent au milieu des blocs branlants et finissent par atteindre le sommet. Et de trois ! Les villageois, en bas n’en perdent pas une miette. Les quatre copains redescendent comme ils sont montés, mais cette fois les mains et les figures écorchées, les jambes meurtries, les vestes déchirées et les genoux troués et sans fond de culotte. La Grosse Pucelle ? - plus tard !!!
9 juin. Ciel menaçant, bouffées de brouillard, petite pluie fine puis ... un premier rayon de soleil apparaît, en un rien de temps les rochers sont séchés par le vent, bref je ne vous apprends rien puisque souvent c’est ce qui nous arrive quand on part avec la pluie.
La Grosse Pucelle y a droit à son tour. Ils s’attellent à des cordes, crapahutent, font des sauts périlleux, des promenades au-dessus du vide, des élévations à la force du poignet, se cramponnent à ce qu’ils peuvent, et de, Oooh hisse en Hurrah, de coup d’œil à la vue imprenable en jurons, ça se finit par une salve de 6 coups de pétard. En bas gros comme des fourmis ça gigote et ça braille, tandis qu’eux là-haut vident leur précieux flacon de rhum à la défaite de la plus Grosse.
« Dès longtemps les Trois-Pucelles nous attiraient, mes camarades et moi, par leurs cimes vierges encore, le point culminant seul avait été gravi une fois, au dire des habitants de Saint Nizier, il y a quelques années, par un soldat du génie » 

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