13/08/2019 : Dévoluy - Pic de l'Aigle

Photo de Jean-Jacques Saharoff (groupe 3)
En attendant le dernier groupe....
Photos de Gérard Ducey (groupe 2)


 Photos d'Yves Odasso (groupe 1)
Le groupe 3 en plein effort

Le groupe 1 se restaure
Photos de François Gilanton (groupe 3)
Groupe 3

Un groupe sur le Pic de l'Aigle
Texte et photos d' Edouard Disdichian (groupe 4)
Aujourd'hui, direction Lus la Croix-Haute  pour ensuite monter au Pic de l'Aigle, une destination à priori une première pour la RAM.
Ce matin le ciel était bien chargé alors que j'espérais un ciel bien clair pour profiter de la vue a 360° qu'offre ce sommet inconnu, de plus nous avons eu droit à une  bonne dose de vent. Au moins, pas de problème de mouches .. et une température fraîche bien agréable pour monter. J'espère ne pas avoir trop fait souffrir et martyrisé les randonneur des groupes 1, 2 et 3, car la pente que j'ai proposée était bien soutenue. Bon en échange il y avait un beau point de vue (un peu gâché par les nuages) et une belle descente tranquille. On peut la refaire en automne s'il y a encore des volontaires ! Je crois que le groupe 4 est prêt à y retourner. Merci à tous d’être venu pour cette randonnée et que ça s'est bien passé et avec une photo de ce que l'on a pas pu voir !

Groupe 1 à l'assaut du Pic de l'Aigle

Un groupe sur le Pic de l'Aigle

Pique-nique du groupe 4
Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI )
Groupe 2

Dernière montée avant le Pic de l'Aigle

Le sommet !

Le groupe 2 rejoint les groupes 1 et 3 pour le pique-nique
Photos de Josette Misandeau – Groupe 4 (voir toutes ses photos du jour ICI ) 
Montée du Pic de l'Aigle

Sur la crête

Une partie du groupe 4
Photos de Bernard Misandeau – Groupe 3 (voir toutes ses photos du jour ICI ) 
Groupe 3

Une partie du groupe 4 papote

Un groupe (lequel ?) sur la crête

Arrivée triomphale du groupe 4
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)
Ou faut-il aller
A dû se 
demander Édouard, avant de trouver cette belle randonnée jamais encore faite à l’ASTA. Ce qui l’embêtait ce matin c’est le temps qu’il ferait, la brume installée sur les sommets… pourtant l’hiver est loin et on ne se souvient plus du gel qui fend la pierre, des frimas qui mettent des broderies dans les sapins, du vent qui brame. Du vent si, ce matin ! Il nous fait un accueil si glacial que Nora en tee-shirt s’écrit en descendant du car : « il me fait dresser les tétons » comme quoi y a pas qu’l’amour ! Oublié l’été de la semaine dernière, celui qui brûle, dilate, mate ?
Ce matin on a pris la direction de Lus-la Croix-Haute. Départ du Pont de Trabuëch à l’entrée du Vallon de la Jarjatte. On longe d’abord le Buëch, presque à sec, il nous montre son ventre de cailloux blancs alors qu’il tire son nom de bodios « jaune » en raison de la couleur que prennent ses eaux en cas de fortes pluies.
Au bout de presque cinq cent mètres on s’en écarte pour traverser la route et d’abord prendre un chemin que l’on quitte quelques mètres plus loin pour s’engouffrer sur une piste caillouteuse mais large et moins raide que le sentier normalement prévu. A partir de ce moment on peut se relâcher et regarder autour de nous les arbres qui cachent l’horizon entre ciel et poussière, les sombres profondeurs, les souches, racines en l’air, arbres debout, droits, branches ouvertes à tous les vents de l’air, herbes des sous-bois... « On monte là-haut sur la montagne », nous dit Édouard en montrant un improbable pic. Le chemin défait ses lacets jusqu’aux pieds du Pic de l’Aigle. Là c’est un sentier étroit et raide qui prend le relai. Soudain bousculés, poussés, impressionnés par le vent, il faut juste tenir debout et avancer. Surpris devant les à-pics sur la crête, on hésite à aller jusqu’au bout, à la croix. C’est pourtant ce que l’on fait pour pique-niquer tous ensemble. Le ciel reste gris, le vent toujours glacial donne l’onglée. On croirait entendre le coucou, il serait arrivé d’Afrique et se cacherait dans les épinards. Il n’y a pas d’épinards mais de la joubarbe, on est au Pic de l’Aigle mais il n’y a pas d’aigle et encore moins de coucou. Ce n’est pas le printemps mais encore l’été… Installés pour grignoter on peut observer les nuages qui se déboutonnent, se déchirent, s’accouplent et se séparent sur le bleu du ciel. La barrière du Dévoluy apparaît et disparaît, le col des Aiguilles, la tête Garnesier et tout en bas la Jarjatte.
Retour. On revient sur nos pas, on reprend le même chemin qui n’est pas tout à fait le même, jamais le même. On ne voit pas la même chose, ce n’est pas la même heure, pas les mêmes couleurs. Des couleurs de grand jour, de milieu de journée, matures, flamboyantes que le soleil revenu allume dans le four doux de la montagne. Il semble merveilleux de marcher dans la quiétude, au même rythme tranquille, et ainsi rejoindre nos copains tous arrivés.
Merci à Édouard si attentionné et à Michelle « serre-file » aujourd’hui.

Photos de Michelle Boutet (groupe 4) et Alain Le Guyader (groupe 1)
Groupe 4 dans la montée au Pic de l'Aigle

Le sommet !

Descente un peu raide...