20/08/2019 : Vanoise - Col de la Vallée Etroite

Photos de François Gilanton (groupes 1 et 2)
Lac du Lou

Refuge du Lou

Groupes 1 et 2 au Lac de Pierre Blanche (2304m)

Pique-nique des groupes 1 et 2
Texte de Danielle Cardinaletti (groupe 4)
Quand ce mardi nous prenons le car, il pleut,le soleil a joué les abonnés absents. Nous partons jusqu'au Ménuires, là aussi à la descente du car la pluie est au rendez-vous, ce ne sont pas deux gouttes d'eau qui vont nous arrêter, et nous prenons le sentier pour le refuge et le lac du Lou.
Après quelques instants de montée, nous apercevons le soleil qui nous nargue derrière de gros nuages, la pluie a disparu,nous avons pu admirer le très beau refuge et son lac;
puisque le temps nous le permet nous filons en direction du lac de Pierre Blanche et rencontrons le groupe 3 avec qui nous redescendons manger ensemble dans le refuge du Lou, où nous sommes merveilleusement bien accueillis.
Tous très contents nous reprenons la descente où le mauvais temps nous rattrape une fois bien installés pour le retour.
Très agréable rando à refaire par temps clair, pour voir le Mont Blanc d'un coté et de l'autre les Écrins
Merci à tous les accompagnateurs.

 Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI )
Groupes 1 et 2 dans la brume

Groupes 1 et 2 au col de la Vallée Etroite

Groupes 1 et 2 : Arrivée sur Les Ménuires
Photos de Josette Misandeau – Groupe 4 (voir toutes ses photos du jour ICI ) 
Groupes 3 et 4

Bergeries délabrées

Groupe 4 au départ des Menuires

Groupes 3 et 4 : pique-nique à l'abri du refuge du Lou
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)Le lac du Lou
Depuis quelques jours le ciel se laisse aller dans les coins… nous on aimerait bien qu’il se retienne, au moins la journée, là où on va.
Là où on va ? La Tarentaise, commune de Saint Martin-de-Belleville, au-dessus de Val Thorens, à proximité des Menuires. Le nom de Menuires vient des mines de charbon exploitées autrefois par les habitants du village.
Hier comme tous les mardis, dès qu’on est descendu du car on a su qu’on était là où on devait être. Mais la montagne, l’été c’est comment le dire, un plaisir toujours nouveau, jamais usé, inépuisé. On l’aime, et l'été, et nos mardis… Prendre le bon sentier. En haut, on voit un corps de ferme, grisé avec des toits bas, verts de lichen. Un jeune vacher nous taille la bavette quelques minutes. Le Lac du Lou, il connaît bien et l’orage se tiendra bien tranquille au moins jusqu’à 11 h, nous dit-il. Le sentier est là, bien indiqué. On démarre, on commence à compter les torrents, celui de Péclet et le ruisseau de Boismint et le torrent du Lou, et il y en a d’autres pour remplir les lacs il faut bien ça. La carte indique un chemin facile et sans difficulté jusqu’au refuge. En effet, c’est un chemin facile et sans difficulté. Une petite bruine mouille nos capes mais sans plus. Christian vise le refuge après on verra...  On a vu, après le refuge. Il a décidé qu'on continuait. On prend un sentier qui serpente le long d’une courbe au-dessus du Lac de Lou. Ce lac est grand, un des plus grands de Savoie, il se situe au pied de la Pointe de la Masse à 2035 m. On s’extasie devant sa beauté, jusqu'à ce qu'un coup d'air nous prenne sous les aisselles. De la brume tourne, se disperse, rampe et transforme la montagne en collines cotonneuses douces de courbe et de velouté. La pâleur violente des nuages devient grisaille et çà et là se colore de vert et de mauve. On s’éloigne sur le sentier creux, timide et noir qui soudain devient raide et escarpé. On avance silencieusement espérant à chaque tournant que la terre soudain devienne plate. Oui mais si la terre est ronde c’est pour qu’on ne voit pas le bout du chemin. Mais même si je ne vois pas le bout de ce chemin-là, je cale. C'est vrai qu'il ne nous reste que quelques mètres pour atteindre les Lacs de Pierre Blanche... Mais c'est alors qu'on voit le Gr 3 revenir, il rebrousse chemin. Denise et Christian se concertent et dans la balance entre le brouillard dense et le refuge douillet y a pas photo… on ne se le fait pas dire 2 fois, on va au refuge. Alors comme par enchantement on se met à marcher d’un bon pas battant les pierres des ornières quand tout à coup on aperçoit le bleu profond du lac, une roseur monter bien haut dans la lumière presque revenue et soudainement comme la coquille d’un œuf, rosé, le soleil. 
Rien faire est doux. On s’installe autour d’une table, on déballe nos pique-niques et on se fait servir à boire. « Soyez prêts vers 13 h » Et c’est vers cette heure-là qu’on redescend. On a fait une boucle et on découvre l’autre versant, d’autres combes, d’autres pentes douces ou raides où les ronces ne poussent pas, ni la fougère et le genévrier, ni les amertumes et les chaleurs accumulées. Nos yeux passent et repassent sur les paysages, on sait qu’on va les quitter, 2,5 km c’est vite avalé. Le Plan d’Eau des Bruyères est rapidement en vue. On arrive juste à temps, le ciel ne peut plus se retenir et laisse couler toute l’eau confisquée presque tout l’été.
Merci Christian pour avoir fait le choix de cette randonnée. 
Et d’avoir soudoyé on ne sait pas qui pour que le ciel ne nous tombe pas sur la tête.