Nous voilà en automne, avec des nappes de brumes le matin, puis la nature qui se découvre lentement.
Nous voilà partis sur les chemins de la Valdaine depuis le château de Longpra, et sa belle allée ainsi que son bassin peuplé de poissons et canards.
Nous voilà partis sur les chemins de la Valdaine depuis le château de Longpra, et sa belle allée ainsi que son bassin peuplé de poissons et canards.
Le cheminement est agréable, et puis voici que le soleil nous réchauffe. Cela nous change
de la semaine précédente. Les paysages sont doux et reposants, associés à de belles
couleurs de l'automne. Tout ici est en douceur, et les randonneurs très heureux d'avoir
pu se promener dans cette ambiance apaisante.
de la semaine précédente. Les paysages sont doux et reposants, associés à de belles
couleurs de l'automne. Tout ici est en douceur, et les randonneurs très heureux d'avoir
pu se promener dans cette ambiance apaisante.
Groupe 2 |
Pique-nique du groupe 1 dans un relais cynégétique |
Le groupe 1 croise le groupe 3 |
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3)
Saint-Geoire-en-Valdaine.
Pour chacun de
nous, il en va ainsi, il y a des noms qui nous sont plus chers que d’autres.
Saint-Geoire-en-Valdaine
se décompose en deux parties. Première partie : « Geoir » pour
Georges serait une prononciation populaire.
Et «
Saint-Geoire » serait
une référence à Saint Georges, martyr Chrétien légendaire.
Deuxième partie
: « en-Valdaine » est une contraction de Val D’Ainan, altération de val et
des nans. Val désigne une vallée et nan un petit cours d’eau en langue de
Savoie. Et Longpra, en patois pour dire long pré.
A l’époque
moderne Saint-Geoire et toute la région, fief acharné du catholicisme, oppose
une résistance farouche d’abord aux Huguenots et ensuite aux révolutionnaires...
La maison forte puis le château n’ont absolument pas souffert des uns ou des
autres.
En traversant la
campagne comme on l’a fait ce matin, on se demande si cet esprit de résistance
n’est pas chevillé aux corps des gens d’ici et si leur lutte d’aujourd’hui ne
se fait pas contre les agents immobiliers et les bouffeurs de terres agricoles.
Est ce qu’ils les ont tous donné à manger aux cochons ? des fermes, des animaux
en liberté dans les champs, des étangs, des ruisseaux, des bois...et une
multitude de belles maisons en pisé... On est presque transportés au siècle
dernier !!!
Exotisme d’un
jour ? Une ou deux fois par semaine, on s’échappe des miasmes de la ville mais
contents parce que on y revient. Bondissant de village en village, de hameaux,
de fermes ou de ruines, de lavoirs délaissés en halles à grains qui ne servent
plus à rien. De chemins en chemins et de sentiers en sentiers, on explore, on
observe et on compare, on fait le compte de ce que l’on a connu et qui n’est
plus. Pas encore oublié mais si lointain qu’on se demande si ce temps a
vraiment existé tant le théâtre de la vie s’y est éteint.
On passe. On
marche en sachant que ce sera un autre aller et retour.
Merci à tous et
à Jacques pour sa pédagogie à laquelle je suis si réceptive.
Photos de Gérard Ducey (groupe 2)
Groupe 2, passage de barbelés |
Groupe 2 |
Le groupe 2 rampe sous les barbelés |
Château de Longpra |
Campagne Nord-Iséroise |
Photos de Jean-Jacques Saharoff (groupe 3)
Groupes 3 e 4 à la statue du Sacré-Cœur |
Doux paysage |
Le groupe 3 précède le groupe 4 |
Statue du Sacré-Cœur |
Nord-Isère sous le soleil |
Pique-nique du groupe 2 |
Groupe 2 |
Descente glissante ! |