Photos de Marie-Chantal Arnaud-Goddet
Photos de Jostte Misandeau
Texte de Gisèle Rigal
La Fontaine
Ardente
(Tout est vrai
même si c’est raconté à la manière de Raymond Devos)
On s’était dit,
mardi, on ne fait rien. On ne peut rien faire. On ne sait pas où aller.
Comme on avait
regardé le blog de Mardi Montagne on savait qu’on pouvait randonner.
Pas drôle, la
RAM nous fait prendre le car à 9 h. On va à la Fontaine Ardente en partant de
Genevray. Genevray, ça tombe bien on n’sait pas où c’est et on n’a rien à y
faire.
On boucle le
sac, on va regarder les horaires du car, 9 h 51.
Pour le Colonel
Dumont, à quelle heure ? 9 h, non 9 h 51 !
On s’ dit :
c’est les vacances scolaires, période verte, le car y part à 9 h.
On y va en
avance, on ne sait jamais.
Rue du Colonel
Dumont, arrive le car. Sur le dépliant y marque, en tout petit, que les
horaires indiqués peuvent varier.
On est en
avance, le car aussi. A 9 h 50 il ouvre les portes.
On s’engouffre,
les portes se referment. Ouille, Christian, est dehors. Ouf, il réussit à être
dedans, le car démarre.
On demande :
monsieur, une petite minute d’attention, vous êtes partis en avance.
L’heure du
départ était 9 h.
Y nous dit,
aujourd’hui c’est l’horaire du samedi.
Oui, mais on est
mardi.
Entre Noël et le
nouvel An, c’est samedi.
Mardi, c’est samedi ??? C’est samedi.
Avec tout ça,
Brigitte qui devait monter à la Quinzaine l’a loupé.
A quelle heure
le prochain ?
Attendez
qu’j’regarde : 9 h 21 ? 9 h 31 ?
Brigitte, c’est
vague, tu bouges pas, attends le prochain.
Arrêt Pont de
Genevray : flûte on a dépassé le pont !
Y nous dit,
c’est trop tard.
Hé ben, vous
nous donnez pas le temps, on est tout retournés…
Ça fait rien
vous descendrez au Gua.
On lui dit : on
en veut pas aller au Gua, on veut aller à Genevray.
Ils nous a
débarqué après le Pont de Genevray.
On a attendu
Brigitte, le prochain. Il l’a débarqué elle aussi après le Pont.
Elle est arrivé
à 10 h. On est parti à 9, 2 groupes, un de 4 et l’autre de 5.
On n’a pas eu le
temps d’aller à la Fontaine Ardente.
La nuit tombe de
bonne heure.
Il restait 1 km,
aller. 1 km, retour.
Il n’a pas plu.
Les montagnes étaient belles.
On s’est
arrêtés, souvent, pour les regarder.
On s’est fait
plaisir, on a pataugé dans les sentiers boueux.
On s’est régalé
de friandises, gentillesses et sourires.
Merci à toutes
et tous.
Merci Edouard
Belle et bonne
et douce année 2021.
Gisèle Rigal
Texte et photos d' Edouard Disdichian
Enfin une journée entière le nez dehors, à marcher, pour une belle randonnée. Encore une fois, la météo nous a fait le bonheur de se tromper dans ses prévisions. Nous avons pu marcher dans les plus belles conditions inespérées. Notre petit groupe a bien respiré, profité de chaque seconde de ce plaisir de marcher, après de bien longues coupures. Merci à toutes les présentes pour un moment paisible, la découverte de petits sentiers, un peu boueux par-ci , par-là, mais c'est la saison.
Je souhaite à tous une nouvelle année pleine d’intérêts, de bonheur, et de santé, et de se retrouver par monts et par vaux.
Le petit groupe de Gisèle et Edouard |
Texte de Gisèle Rigal
Mont Rachais
point culminant le Quichat
Pour qui habite
Grenoble, La Tronche, Corenc, Saint Martin-Le-Vinoux, le Mont Rachais est un
véritable terrain de jeu de jambes ou plutôt de mollets. On peut le traverser
en long et en large, en prenant une multitude de sentiers à condition de ne pas
avoir peur de crapahuter ou de freiner des quatre fers. Au sud il plonge sur le
Mont Jalla et la Bastille. A l’est il est séparé du Mont Saint Eynard par le
col de Vence, au nord par l’Ecoutoux. Le Quichat, à l’extrémité sud du massif
de la Chartreuse fait partie du Rachais, il est son point culminant à 1049 m.
Le chemin des batteries y conduit. Qui dit batteries dit militaires. Et des
batteries il y en avait bel et bien. Elles étaient intégrées au dispositif
défensif de Grenoble à la fin du XIX ème siècle et permettaient d’assurer la
surveillance des cols de la Charmette, col de Porte et col de Vence. La
position était sacrément stratégique tant le point naturel est escarpé. Elles
étaient contrôlées par une garnison logée dans des corps de garde, abandonnés
comme celles du Mont Saint Eynard. Des vestiges subsistent encore aujourd’hui
au milieu de bois de houx tout en fruits rouges en hiver bien connus des
fleuristes Grenoblois.
Il manquait
juste la neige pour faire de ce lieu un endroit merveilleux…
Maria et moi
avons fait faux bond au groupe à Maubec pour rejoindre Grenoble par le chemin
de la Vierge Noire et la Tronche alors que les autres randonneurs se rendaient
au point de départ et d’arrivée à Corenc. A part le houx on se serait cru au
printemps tant il faisait beau et presque chaud.
Photos de Patrice Amiel
Message de Jean Pic :
"C'est avec tristesse que j'ai appris, hier soir (NB : le 18/11), par un coup de fil de
Pierre Labbe, le décès de Marcel Robert.
Ce nom ne dit sans doute rien aux "petits jeunes", mais les "anciens" de la
Ram se souviennent d'un animateur dévoué et dynamique, tout comme son épouse
Georgette, animatrice, elle aussi. J'ai encore en tête, avec émotion, le dernier
séjour qu'il avait organisé :"les Pyrénées, autrement"....
Bonjour à tous et toutes,
C'est avec
une certaine tristesse que je m'adresse à vous aujourd'hui…..
Début septembre,
nous avons tout fait pour redémarrer la nouvelle saison, après la coupure de
l'an dernier et les vacances. Nous étions repartis, pleins de fougue,
peut-être un peu moins nombreux, avec la crainte ambiante, mais avec l'espoir
de voir revenir tout le monde …..
Hélas, la réalité a
eu raison de nos belles espérances, et les ordres nationaux devant l'épidémie
nous obligent à jeter l'éponge. Arrêt temporaire, bien sûr, car si nous sommes
encore une fois confinés, nous repartirons ! Quand ? Comment ?... qui peut le dire aujourd'hui ?
Mais sachez que, le moment venu, toute l'équipe sera prête
pour vous conduire vers de nouvelles randos !
Ne vous laissez pas
aller ! Ne rouillez surtout pas! Faites de l'exercice et, comme moi,
attendez avec courage des jours meilleurs !
Le blog vous tiendra
au courant de la suite des événements; allez le voir souvent .
Surtout, prenez
soin de vous !
Bien à vous
Jean responsable RAM
n° de randonnée : RAM2045
Situation le jeudi 29/10 à 10 h :
- La randonnée est bien sûr annulée
- nous sommes confinés pour au moins 4 semaines, donc rien ne sera organisé d'ici là
- continuez de regarder le blog, qui sera actualisé dès qu'il y aura du nouveau
- BON COURAGE à TOUS !
Rappel des règles :
n° de randonnée : RAM2044
Texte et photos d' Edouard Disdichian (groupe 3)
Ce matin je me suis levé tout plein d'espoir, espérant la confirmation des prévisions météo de la veille, nous prédisant un temps magnifique et aussi du vent à partir de la mi-journée. Que nenni, je lève les yeux, et pas une étoile dans le ciel, bouh, les nuages sont là et le vent pressé de nous claquer le visage. Enfin, nous voilà dans le car, tout équipé de masque et de gel hydro** machin truc. Heureusement, pour marcher, hop, le masque, masqué dans la poche. Je suis dans un bon groupe, neuf femmes, un mec devant et un mec derrière, tout est verrouillé, personne ne s'échappe, on va aller au sommet, no problemo. Et lui, quel vent, il ne nous lâche pas une seconde, punaise, mais va voir ailleurs !.
On est bien prudent, car il y a deux ou trois zones à traverser, ça glisse.
Je ne suis pas tranquille, j'ai déjà un poignet qui bricole, un ça suffit.
Tout le monde est sur la crête sommitale, mais là ça ventile fort, ça caille, même à quatre pattes c'est juste pour se maintenir. Un bon coup d’œil, quelques photos et retour plus bas à l'abri pour une pause bien méritée pour tout le monde.
Après avoir échappé aux pièges glissant plus haut, retour tranquille, enfin avec le soleil et de plus belle lumière, un beau paysage de Chartreuse.
Texte et photos d' Anne-Marie de Contes (groupe 2)
Avec ou contre le vent notre objectif est bien le point culminant de Chartreuse.
Le Sappey que nous connaissons bien signifie « sapin » et de beaux sapins verts nous en rencontrons, qui ne peuvent rivaliser avec les couleurs flamboyantes des hêtres et autres feuillus, l’automne est passé par là, un mélange de jaune d’ orange, de doré et d’indéfinissable couleur... Parfois une touche de rouge avec les boules du houx déjà prêt pour Noël... Cependant la forêt ne nous protège guère de ce vent hurlant entre les arbres et laissant si peu de répit entre deux rafales brèves et puissantes. Il a aussi la mauvaise idée d’être froid, de plus en plus froid...
Quant au soleil, pour l’instant battu par le vent il s’est bassement retiré.
Sous nos pieds la boue enfin pas trop longtemps. Plus haut les cailloux puis la terre gelée seront bien plus drôles...
Mais le découragement n’est pas de mise, en sortant de la forêt la vue est splendide, des sommets de la Chartreuse au Vercors jusqu’au Mont Aiguille.
Petit espoir, le soleil encore voilé reprend courage... Bientôt un peu de bleu dans le ciel. Mais aucun réchauffement, le vent fou est de plus en plus fort , de plus en plus glacial. Nous n’avons pourtant rien fait pour le contrarier.
Nous l’oublions un peu en rencontrant les premières falaises, des décors d’éboulis, de curieuses et remarquables constructions calcaires. Le terrain devient minéral avec juste quelques touffes d’herbe et les premières touches de neige.
Vraiment pas chaud Chamechaude ! Pourtant son nom viendrait de « cham » ou « cam » (pas de chamois) qui veut dire champ, donc « Champ chaud » !
A quelques enjambées du sommet la vue est inimitable : Au premier plan La Dent de Crolles avec encore 20 m de moins que sa grande sœur Chamechaude. La Chaîne de Belledonne couronnée de blanc et le Mont Blanc toujours majestueux. Paraît-il que la vue est encore plus belle de la Croix. Mais c’est celle que nous avons vue qui est la plus belle ! Pas question de nous envoler ! Certains intrépides y monteront et reviendront contents...
Nous retrouvons le groupe 1 avec qui nous avons le plaisir de pique-niquer dans le « Jardin » de Chamechaude. Nous sommes assaillis par les chocards effrontés qui seraient prêts à sauter sur notre déjeuner mais nous ne nous laisserons pas faire !
En descendant nous surplombons la « Brèche Arnaud » où le vertige n’est pas conseillé ! Le retour sera parfois périlleux sur la terre dégelée et glissante à souhait.
Le vent nous suivra jusqu’au bout, le soleil un peu moins, peu importe nous rentrerons encore avec du bonheur plein les yeux.
Que l’organisateur et les animateurs soient « chaudement » remerciés !
Coucou le groupe 1 ! |
Bien petits sous la pierre |
Un bout de chemin avec le groupe 1 |
Falaises et ciel bleu |
Pique-nique du groupe 4 : RESPECT de la distanciation |
Texte et photos d' Anne-Marie de Contes (groupe 2)
Une poule et son
coq nous accueillent sur le parking de Saint Nazaire en Royan pas du tout
impressionnés par notre foule jacassante…
Le sentier dans les
sous-bois est plutôt pentu, ça tombe bien nous sommes ainsi vite réchauffés
d’où rapidement un premier déshabillage...
Bientôt les
arbustes font place aux châtaigniers, comme c’est bon de goûter les châtaignes
vite vite car l’arrêt n’est pas prévu.
Alternance de terre
humide, de rochers et de doux tapis de feuilles, c’est un peu glissant mais
rien de méchant. Curieusement les rochers comportent des rayures très fines,
très blanches. Chacun émet son hypothèse mais ce phénomène restera une
énigme...
Parfois un pâle
soleil nous offre un clin d’œil à travers les arbres. Il se sauve rapidement et
reviendra timidement de moins en moins souvent. Ne nous plaignons pas, la pluie
nous a oubliés même si le ciel bas gâche un peu les points de vue sur la vallée
de l’Isère.
Les arbres revêtent
discrètement leurs habits d’automne bien que la température nous rapproche
plutôt de l’hiver.
Quelques passages
sont délicats sur des rochers en désordre qui ont pensé à nous réserver des
failles afin de nous rendre plus attentifs pour poser les pieds et maintenir
l’équilibre.
Contrairement aux
apparences le chemin n’est pas monotone, la nature du sol change, les couleurs
sont variées, du brun pâle des arbres au rouge de petits fruits tombés du ciel,
au vert forêt de la mousse recouvrant les rochers blancs et les arbres, au
mélange gris blanc du ciel quand on l’aperçoit.
Ces petits fruits en grappes seraient les fruits du sureau sauvage.
Malgré leur rouge vif attirant, leurs graines sont toxiques, ils ne se mangent
qu’après cuisson.
Quelques prairies
vertes et très agréablement odorantes nous ont conservé un lieu privilégié pour
pique-niquer. Des patous nous parlent méchamment, ouf ! Ils sont à bonne
distance. Même pas peur...
Nos animateurs ont
voulu nous gâter juste avant l’arrivée avec un raidillon qui fut moyennement
apprécié !
Heureusement nous
avons des noix plein les poches et nous ne garderons que le bon souvenir de
cette randonnée.
Grand merci aux
organisateurs Edouard et Denise aussi notre joyeuse animatrice.
Anne Marie de
Contes
Je me permets d’ajouter quelques paroles du peintre David Hockney sur les thèmes du regard, de la nature, de la photo qui me semblent reliés à nos promenades.
(Entre autres, ses
peintures de piscines sont étonnantes, n’est-ce pas Denise ?)
Extraits de l’émission Boomerang sur France Inter le lundi 12 octobre 2020
« Beaucoup de gens ne regardent pas, ils examinent le sol devant eux pour être sûrs de pouvoir marcher, d’avancer. Mais est-ce qu’ils regardent véritablement ?
Si vous pensez à
autre chose, vous ne regardez pas.
Il faut réfléchir à
ce que vous regardez et vraiment regarder…
Les paysages ne peuvent pas être ennuyeux sinon c’est que la vie est ennuyeuse.
Nous faisons partie de la nature, la nature est belle, je crois que chacun a un sens du beau et il paraît que même les animaux ont un sens du beau...
La photo : Aujourd’hui il y a une boulimie d’images, tout le monde a un téléphone portable. Tout le monde est photographe. Des millions d’images circulent quotidiennement et sont partagées. Des images oubliables.
Il faut prendre des
images mémorables. On ne s’en rend pas compte tout de suite quand on les prend,
il faut qu’elles pénètrent dans votre esprit et que vous puissiez vous en
souvenir... »
La prairie |
Rochers un peu pénibles |
Toujours faire le point |
Photos de Gérard Ducey (groupe 2)
Texte et photos d' Anne-Marie de Contes (groupe 2)
Certes la météo
n’est pas engageante, pleuvra pleuvra pas ?
Mais comment
résister à un tel objectif ?
« Un site
unique en Europe » Qui ne peut pas nous décevoir.
Si le ciel n’est pas
complice, le sentier est bienveillant. Juste des petits cailloux qui roulent
sous les pieds, des plus gros humides et parfois glissants.
Sauts à gauche ou à
droite, nous devons éviter ce qui ressemble au lit d’un ruisseau à sec. Trace
du ravinement des dernières pluies.
De temps en temps
le soleil nous nargue pâle et prometteur mais il nous déçoit, vaincu par les
nuages menaçants qui vont bientôt lâcher quelques gouttes. Hésitation, certains
sortent le protège sac…
Le vent nous
surprend puis d’un coup se sauve pour mieux revenir, de plus en plus vigoureux
et constant au fur et à mesure de notre progression.
Des petits arbres -
arbustes nous font une haie d’honneur et laissent bientôt la place aux chênes
et aux châtaigniers, l’Ardèche n’est-elle pas le pays de la châtaigne ?
Les mûres ne pas encore mûres, les
prunelles le sont et certains y goûtent malgré l’âpreté qui disparaît normalement après le gel, quand il gèle…
Les arbres morts
sont eux témoins des épisodes de sécheresse à répétition…
D’autres ont été
arrachés par une tempête particulièrement violente.
Tout cela contribue
tristement au dépérissement de la forêt ardéchoise.
Une brève éclaircie
entre les arbres et nous entrevoyons Valence et le Rhône quelque peu embrumés.
Des bruyères encore
en fleurs se glissent entre des rochers moussus posés au bord du chemin. Les
gratte-culs, fruits de l’églantier, nous donnent un peu de couleur à défaut de
confiture !
Les nuages n’ont
pas dit leur dernier mot, des gouttes plus conséquentes nous font sortir la cape
vite inutile, la pluie complaisante nous mouillera à peine.
Enfin, voilà notre récompense : Le fameux Belvédère du Pic, un panorama unique et
difficilement qualifiable. Le soleil a
refusé notre invitation mais nous nous passerons bien de lui car le ciel bas et
l’atmosphère brumeuse donnent une ambiance insolite tout en préservant cette
fameuse vue à 360°.
La descente se fera
parmi les vignes, certains grappillant une grappe de raisins oubliée.
Nous arrivons les
derniers au car, preuve que nous avons pris le temps pour apprécier les odeurs
de la forêt, la beauté des paysages, la nature simplement…
Grand merci
Ange !
Et merci à Robert pour l’organisation, à Denise et Édouard
Bienvenue au petit nouveau |
Déjeuner dans le luxe |
Est-ce bien le bon chemin ? |
Après une longue absence, je suis de retour en randonnée et aussi pour un peu d'écriture.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les randonneurs après ma chute de vélo. Je remercie toutes celles et ceux qui m'ont encouragé et soutenu par leurs messages et appels. J'espère vite retrouver le rythme pour vous suivre sur tous les chemins. Cette semaine, les chemins nous ont menés autour de Cornas, un vignoble un peu méconnu mais de qualité.
Il existe depuis l'antiquité, surement implanté par les Romains, par Jupiter.
Nous avons échappé à la pluie qui nous était promise par la météo, mais Eole était bien présent , nous caressant ou nous fouettant suivant son humeur du moment. Nous avons atteint le point culminant de la randonnée sans problème, au Belvédère du Pic de Saint-Romain de Lerps à 649m, ou se trouve la Chapelle Romane du Xeme Siecle. Curieux, cette proximité, vignes et chapelles ?! Après la pause, bien à l'abri d'un muret, nous avons bien progressé jusqu'à Cornas, profitant de points du vue intéressants malgré une belle couverture nuageuse, et pour finir une traversée plongeante à travers les vignes jusqu’à Cornas.
Une bonne reprise et j'espère que l'on se retrouvera du coté de Saint-Nazaire en Royans !