Photos de Patrice Amiel
Photos de Viviane B.
Photos de Michel D. (Voir toutes ses photos du jour ICI )
Photos de Bernard Misandeau (Voir toutes ses photos du jour ICI )
Photos de Patrice Amiel
Photos de Viviane B.
Photos de Michel D. (Voir toutes ses photos du jour ICI )
Texte et photo de Marie-Claude Escoffier
Nous avons été courageux.
D'abord parce que nous sommes partis randonner sans la plus grande partie de la RAM, qui préfère se faire bronzer au soleil de Belle-Ile.
Ensuite parce qu'il a plu toute la nuit de lundi et que la météo n'était pas bonne.
Mais grâce à la bonne humeur de Robert qui a su nous motiver nous partîmes 11 valeureux marcheurs.
Et nous avons fait une très agréable randonnée vers le plateau du Peuil. Pas de pluie, la découverte d'une cabane de chasseur avec vue imprenable grâce à Gisèle qui nous a mené très gentiment.
Encore une belle journée !
Texte de Nora Villiot
Les souliers de satin
Comme l'a si joliment dit Monsieur Mac MAHON "Que d'eau Que d'eau " dans ce joli Vercors si riche et puissant par son histoire. Moi je vais vous raconter la mienne. Comparaison n'est pas raison OK
Chaussée de Galibier me voilà partie avec le roi des cimes Bébert. Tels les gens heureux on s'enfonce tout de suite dans la forêt. Je croyais monter dans un TGV, et non c'est le Tupolev qui me propulse. T'inquiète me dit Pascale je te porterai s'il le faut sur mon dos mais viens avec nous. Tu m'étonnes de son dos je n'ai vu que le derrière, mais bref, l'intention y était. Mes chaussures se sont rappelées à moi, douleur atroce sur mes hallux valgus, poids démesurés à chaque pas soulevé je veux mourir.
La raison l'emporte, je m'incline devant ma déchéance et demande à rejoindre le groupe deux qui d'ailleurs n'a de cesse de talonner le un. La joie de certaines personnes de me voir arriver dans leur groupe s'en est suivie de quolibets, tant pis ce n'est pas mon jour. Le mercure grimpe, et la température de mon corps aussi. Avec mes entrailles on pouvait faire un méchoui tellement le feu était puissant, et de plus l'agneau aurait été goûteux arrosé de sueur perlant mon front, et tout mon corps dégoulinant.
Punition extrême Roland le barbare me somme d'attendre le groupe qui va se régaler à admirer la cascade. COSETTE
Merci encore et encore, et pour finir on a tous une date qu'on oubliera jamais, la mienne c'est aujourd'hui.
Photo de Vincent Camparato
Le groupe 4 près de l'arrivée |
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)
Oh le beau jour que notre mardi chéri. Et, comme l’enfant qui sommeille en nous, nous attendons de lui, toujours, un cadeau.
Vaujany, vous connaissez ? Oui, vous y êtes allés faire des raquettes et même vous m’avez parlé du resto, là, un peu plus haut. Par contre personne nous a averti de l’ouverture de son immense musée.
Nous avons commencé à marcher en nous disant que nous allions morfler tant la pente nous paraissait raide. C’est petit à petit que nous nous sommes détachés des sensations de notre corps et que nous avons laissés nos yeux se familiariser et s’ouvrir. Pas besoin de mots pédants pour dire nos émotions, il fallait laisser parler nos sensations et se remémorer que ce n’est pas le peintre qui fait le tableau mais celui qui le regarde...par contre, pour nommer, à chaque fois c’est pareil, il faut le faire à plusieurs. Aujourd’hui les montagnes sont grandioses mais ce qui nous émerveille le plus ce sont les fleurs. On va avancer avec la couleur, c’est plus facile. Avec le jaune, ce qui nous vient à l’esprit c’est le Bouton-d’or, sauf que celui là a les pieds dans l’eau et que nous sommes au-dessus de 1000 m d’altitude, c’est donc un Trolle, à moins, dit Jacques que ce soit des Saxifrages. Des Saxifrages? pour moi, ce sera des Trolles. Nous montons et comme les plantes, nous avons les pieds dans l’eau des torrents qui débordent doucettement. Bien plus haut l’herbe grasse devient rare. Elle semble frappée de nanisme et forme des coussinets en recouvrant le sol ou le creux des rochers. Les fleurs sont rares et nos yeux doivent s’habituer pour voir leurs feuilles petites et leurs fleurs grandes et vivement colorées et délicates et belles. Les blanches, il en reste peu, déjà, c’était les narcisses. En jaune très pâle se sont les Anémones « Souffrées » rajoute Dominique. Les bleues foncées, oh les bleues foncées que nous attendions, les voici nos Gentianes préférées. Là, une Hellébore d’Hiver peut-être, et ici serait-ce des framboisiers nains ? En redescendant , nous retrouvons la magnifique pelouse, trop verte, aux yeux de Roland habitués à l’herbe sèche des Garrigues.
Ah, j’oubliais, ce matin au départ de Grenoble il pleuvait. Quelqu’un a parlé d’enfer...je rassure tout le monde, ce matin nous ne le savions pas mais nous allions au paradis. La pluie… Quelle pluie ?
Photos de Marie-Claude Escoffier (groupe 4)
Pique-nique du groupe 4 |