Texte de Nora Villiot
Incroyable histoire
Alors que j'étais honnêtement avec mon copain Bernard, à ramasser des noix qui ne m'appartiennent pas, avec avidité et plaisir, c'est toujours comme ça le fruit défendu, je lève ma tête, et que vois-je RIEN; Nanar a disparu comme ma famille d'accueil du mardi.
Toute seule au milieu de nulle part, je me retourne et j'aperçois au loin , la voiture balai conduite par Jacques. Non pas eux !
J'accélère le pas , et aucune trace, aucun son de mon groupe. Enlevé peut être par des extraterrestres. Mon cœur est à 200 battements, je vais m'évanouir et mourir seule dans cet espace hostile, dite à ma famille que je les aime. Allez reprends-toi, écoute ton instinct sauvage fonce. Miracle un chemin sur ma gauche, je l'emprunte, un homme se tient debout devant moi, j'ai peur, mais vu ma dégaine, je ne passerai pas à la casserole, je lui demande le chemin pour rejoindre Notre dame de l'Osier, et gentiment m'invite à le suivre. Pour une fois, j'ai désobéi à ma maman qui m'a toujours interdit de discuter aux inconnus.
Coucou, it's me ! Sidéré le groupe. Mais que fais-tu là, ben je vous cherche pardi, et tel le petit poucet je vous ai retrouvé.
Tous réunis, nous commençons notre repas joyeux et Jean entame son discours de la réunion section RAM.
La fin du discours fut chargé d'émotion quand notre Président nous informe qu'il laisse son fauteuil pour raisons personnelles, avec des trémolos dans la voix, un silence, suivi d'applaudissements.
Merci pour ton dévouement
Allez le roi est mort vive le roi
Texte et photos d'Anne-Marie de Contes
Il fait doux,
une belle journée s'annonce comme chaque mardi de randonnée, même un peu plus
belle que d'ordinaire, plus festive, plus joyeuse, réunion annuelle oblige, d'autant
plus précieuse après les privations. Ce bonheur est doublé par des
retrouvailles chaleureuses, après l'été
et un certaine dispersion des « RAMeuses et RAMeurs ».
Nous pensons
déjà à faire ripaille grâce à nos animateurs dévoués.
Nous avons quitté
les hauts sommets pour la basse vallée de l'Isère, au pays de la noix (la
gourmandise de certain(e)s a d'ailleurs failli les perdre !) face au Vercors.
Les châtaignes sont plus piquantes, il faut les mériter, d'ailleurs elles sont
à peine mûres.
Du haut du car,
nous avons eu un doute en surprenant un dromadaire ruminant tranquillement dans
un pré.
Vite rassurés,
nous sommes bien en Isère ! Au cours de notre cheminement parmi de doux
paysages, nous croisons de belles races de chez nous : Des chevaux puis des
cochons aussi sales qu'impressionnants, des vaches et un taureau aussi placide
que massif digne d'un concours national, en face d'un troupeau de moutons doux
comme des moutons.
Notre Dame de
l'Osier se profile déjà, nous n'avons pas senti les kilomètres tant nous avions
à nous raconter.
Cette fois, pas
de sentier fantôme où nous aurions pu nous perdre...
Le comble,
c'est la salle où se tient l'essentiel que nous avons du mal à trouver !
Tout est
parfait jusqu'au moment où Jean nous parle gravement, pour nous annoncer avec
émotion, modestie et regrets, qu'il tire sa révérence, après 8 ans de bons et
loyaux services.
Nous
n'oublierons pas cette journée aux sentiments ambivalents : La gaieté
submergée en fin de journée par l'émotion et la tristesse…
Merci Jean
Nos photographes |
Arrivée du groupe 2 |
Animateurs |
Photos de Denise Friboulet et François Gilanton
Photo de Christiane Calarnou
En attendant l'apéro... |