ASTA RAM: 19/10/2021 : Beaumont - Crêtes de la Sciau

Texte de Nora Villiot

Heureux....................................PIC, dans son cerveau tout se mélangeait, argent, mon argent, il est l'orrr, l'orrr, deux ans qu'il attendait ça, enfin fini la crise.

La fête a failli tourner court, pas de car à l'heure, cauchemar, on va pas nous gâcher notre enthousiasme, non mais de la ram. Josette en permanence avec le chauffeur faisait les cent pas dans la rue en mode guidage.

Période halloween, que va nous réserver ce retard, on attend, attend, une citrouille peut être va apparaître et nous faire rejaillir un beau chevalier conduisant un carrosse.

OUPS, une citrouille à roues, et un cocher, qu'on a sorti de son village pour le parachuter dans une ville en pleine ébullition de bon matin. Pas grave, le départ peut être donné.

Car plein, du jamais vu depuis la COVID. La ram ne laisse personne au bord de la route, et c'est pour cela que l'on a fait appel à l'ABBÉ FRANÇOIS dans sa papamobile pour récupérer les membres restants.

Crêtes de la Sciau quel spectacle. Le Grand Veymont jouant avec Le Mont Aiguille, lui-même dernier tournant le dos à l'Obiou, de sa magnificence ce dernier les snobant, fantastique. Que dire de ce bouquet automnal offert par mère nature, ce cirque qui nous enferme pour nous montrer l'étendue de cette chaîne Belledonne et les Grandes Rousses, belle vallée de la Romanche, FÉERIE.

Edouard par sa bienveillance a fédéré et a permis la réussite de cette belle journée.

Au nom du collectif, rédigé par moi même, un seul mot MERCI

Texte et photos de Anne-Marie de Contes

La douceur de l'automne et de Beaumont nous accueille. Sa dénomination latine est « Belle Montagne » à juste titre. Certes la montée est longue et soutenue, avec cependant le temps d'admirer les chênes et les hêtres qui s'ornent doucement de leur parure dorée, alors que plus haut, les pins sylvestres resteront verts.
Quelques brèches nous offrent le Mont Aiguille toujours fier auprès de son grand frère, le Grand Veymont, présages du bonheur qui nous attend là-haut. De quoi donner de l'énergie, que le soleil nous accorde aussi. Eclatant jusqu'à son coucher, il semble vouloir se faire pardonner de ses défaillances estivales !...
Les oiseaux sont discrets pour mieux rechanter au printemps.
Bientôt, Saint Michel nous donne « le Signal » de la récompense : Au-delà des prairies d'alpage, un panorama grandiose. Du Vercors aux Ecrins, du Plateau Matheysin et de la vallée du Valbonnais à la chaîne du Dévoluy. Difficile de dénommer tous les sommets qui s'offrent à nous si somptueusement, aux confins des Alpes du Nord et des Alpes du Sud.
Le retour est tranquille, presque trop facile.
Dans une atmosphère très sereine, nous longeons le Canal de Beaumont, calme, presque silencieux, comme si son âge l'avait rendu sage (construit entre 1870 et 1890) et témoin de la générosité de la région du Valbonnais humide à celle de Beaumont souffrant de pénurie en eau. Des petits ponts en pierre enjambent joliment l'eau qui coure entre quelques herbes et des rochers moussus.
L'histoire de Beaumont est longue mais mal connue, du néolithique à nos jours, marquée par le Peuple Celto-ligure, l'Empire Romain et Napoléon.
La vigne fut cultivée dès le XIème jusqu'aux années 1980. Nous constatons qu'elles ont fait place à de belles prairies, occupées par des vaches aussi jolies que pacifiques.
Cette belle randonnée se termine joyeusement, avec un soleil encore largement présent.
Merci à SERAPHINE, Merci à EDOUARD