25/08/2015 : col Vert, par le pas de l'Oeille, ou par la Baraque du col Vert

Nora Villiot (groupe 2)
Sa marque de fabrique, c'est son sourire toujours accroché à ses lèvres, mais méfiez vous, c'est la garante de la bonne exécutions des règles et consignes, gare à celui ou celle qui ne respecte pas la règle, et c'est........NICOLE
Chapeau à la Louise BROOK, lunette à  la Marcel ACHARD, à elle seule elle représente le LAROUSSE DES NOMS PROPRES, elle c'est..............GISÈLE
Toujours bougon, œil méfiant, mais dès que vous avez un souci, elle se transforme en sœur THÉRÉSA, c'est un diamant pur, j'ai nommé ANNE MARIE
La fée sur son berceau ne l'a pas privé de paroles, ça tombe bien, puisque à elle seule elle est la NOTICE du fonctionnement, toujours là à vous renseigner et à vous être agréable pour que vous vous sentez bien, elle s'appelle RÉGINE
Toute douce, voix zen, elle ne vous lâche pas si vous vous découragez, elle a pour vous les mots qu'il faut pour arriver au but, c'est............DENISE
C'est ma copine, nouvelle recrue, elle a trouvé son ROLAND ( RONCEVAUX )
qui a coup de COR lui rappelle les principes de la vitesse du groupe. Elle veut apprendre, pour mener à bien son groupe, les oreilles toujours aux aguets pour ne pas perdre une miette des conseils de ses anciens. C'est .... SERAPHINE
Messieurs prenez garde, la guerre des mollets est en chemin

Arlette Rambaud (groupe 1), photo d'Arlette et de Robert Selbmann
Juste quelques photos de mon téléphone portable , je ne peux pas faire mieux.
Ce fut une balade magnifique, un peu difficile à l'arrivée du pas de l'Oeille, il ne
fallait pas perdre sa route, avoir l’œil justement et le bon !
Nous sommes arrivés au sommet avec un peu de brume, mais  le soleil nous
attendait, les chamois (en fait, des bouquetins) aussi !
Ce fut un moment  génial de les observer quelques instants, ensuite nous avons rencontré plusieurs marcheurs, des vaches qui se reposaient pour ruminer.
Nous arrivons au Col Vert : notre repas fut convivial comme toujours avec l'anniversaire de Louis, la descente parfaite pour tout le monde sans souci.
J'arrête mes bavardages comme dirait Jean PIC



Pas de l' Oeille

Bouquetins dans la brume

Jackie Micoud (groupe 2), photo de En
DU COL DE L' ARZELIER AU COL VERT
Aujourd'hui,une fois de plus Monsieur brouillard s'est invité à la randonnée. Dommage mais il faut faire avec.
Au départ le chemin est assez raide. Puis nous trouvons une petite sente avec beaucoup de passages dans les éboulis. Enfin nous rejoignons le sentier du BALCON EST. Ce sentier balcon est magnifique par beau temps. Il offre une vue panoramique sur PRELENFREY.
Soudain le voile se déchire : j'ai le temps d'apercevoir les deux sœurs AGATHE et SOPHIE*.
Le sentier est plat ce qui repose nos jambes avant l'assaut final.
Puis ce sont les arêtes du GERBIER avec ses belles voies d'escalade qui ont connu un drame le 19 septembre 1965 : LIONEL TERRAY et MARC MARTINETTI  y ont fait une chute mortelle.
Nous passons sous les rochers du RANC des AGNELONS.
Bientôt nous arrivons à la CABANE du COL VERT (1600m.) où le groupe 3 doit s'arrêter.
Enfin, il nous reste 200m de dénivelée pour atteindre le COL VERT(1766m.)
Nous avons la bonne surprise de découvrir la plaine de VILLARD de LANS sous le soleil. C'est la pause pique nique toujours très attendue.
Il est l'heure de repartir dans le brouillard. Nous faisons une partie du sentier de montée en sens inverse mais nous descendons sur PRELENFREY où nous attend le bus sous le soleil.
J'étais très contente de découvrir le COL VERT que je ne connaissais pas. Merci à nos accompagnateurs.

*AGATHE et SOPHIE étaient 2 petites filles très pauvres. Les gens racontaient qu'une sorcière nommée MOUCHEROLLE habitait la montagne et qu'elle était très riche. Les fillettes pensèrent que cette dernière avait une potion magique et partirent pour la dérober. Elles furent découvertes par la sorcière qui lança son cri de guerre : ABRACADAPIERRE - ABRACADAROCHE en montagnes je vous transforme. Mais la sorcière dans sa colère avait oublié que si on lance un sort dans une maison tous les gens qui sont à l'intérieur sont transformés.La sorcière et les fillettes devinrent pierres et c'est ainsi que le lendemain les gens du pays découvrirent 3 nouvelles montagnes.Ils appelèrent la 1ère "LA GRANDE MOUCHEROLLE" et les 2 autres les " DEUX SOEURS"


Agathe, Sophie, et les arêtes du Gerbier


Pierre Labbe (groupe 3)




Jeannine Revol (groupe 4), photo de En
Randonnée sentier du périmètre - pas de l'Oeillle - col Vert
Le groupe 4 monte allègrement pour se diriger vers le pré ACHARD. Le long du sentier traversant la forêt, des énigmes nous sont proposées, l'une d'entre elles nous interpelle : l'ancolie - est ce une fleur qui recueille l'eau ? une fleur qui pleure ? une fleur qui a la tête à l'envers ?
Nous essayons d'y apporter une réponse. En vain. Le nom ANCOLIE viendrait du latin AQUILEIA (IV siècle), dérivé soit de : 
- AQUILEGUS qui rassemble l'eau, à cause des cavités de la fleur qui recueillent l'eau,
- AQUILA ( voir aigle), à cause de l'éperon en forme de crochet qui représente les feuilles de l'ancolie.
 référence : www.cnrtl.fr (Centre national de ressources textuelles et lexicales) 
Ancolie
Gisèle Rigal (groupe 3), photo de En
Faire durer encore un peu l'émotion
Pour qui vivre ne suffit pas : manger, dormir, les casseroles sales et les pantoufles, jardiner et garder des petits monstres, serait ce là toute la vie? Apprendre encore et toujours marcher et bavarder et rire... claquer la porte au quotidien, de l'air de l'air, du vif, du bonheur presque parfait.
Traverser une pente raide en sous bois, grimper péniblement jusqu'au sommet où démarre à plat le sentier du périmètre qui domine la vallée. De là deviner le paysage à perte de vue de collines herbues,  fendues par des chemins et des haies où s'accrochent ça et là des villages, la figure mouvante des troupeaux... s'il n'y avait le brouillard si opaque qu'il fait le paysage irréel. Parfois un rai de lumière intense nous saute aux yeux, éclaire et redonne des couleurs à ce qui nous était invisible. C'est à la fraîche, à la cabane du Col Vert qu'on savoure notre déjeuner comme le moment, qu'on s'attache à ce qui est là, simplement sous nos yeux, regarder, prêter attention à tout ce qui vit à l'air libre, aux plantes qu'on ne sait pas toujours nommer, aux herbes mouillées de rosée, aux copains fidèles, prostrés sous un rayon de soleil, à toutes les bêtes qui volent, rampent et grincent bref tout ce qui nous fait tourner vers ce qui se contemple, s'écoute, se palpe se respire...plaisirs sensuels, plénitude qu'aucun amant serait il admirable saurait nous donner. 
Qui saurait nous donner tout cela....
Baraque du Col Vert dans un reste de brume

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