A Jean-Claude
Nous partîmes 17 et revînmes................ ben
pareil
JC , tel le messie nous a
ouvert la voie pour le refuge de la Pra.
En route, nous avons côtoyé la tuyauterie forcée, sur les explications de
JC
Mais nous, nous étions complètement volontaires.
Un dernier
clin d’œil à Roger :le S de l'ASTA pour moi peut
signifierMais nous, nous étions complètement volontaires.
Paysage entre lac du Crozet et col de la Pra |
Pique-nique du GR3 avec le refuge de la Pra au fond |
Jackie Micoud (groupe 3), photo de Pierre Labbe
Randonnée au LAC du CROZET, l'un des plus beaux lacs de Belledonne et l'un des plus fréquentés.
Nous partons du parking sur une large piste en pente douce. Ensuite la
montée se fait plus soutenue mais Jean-Claude applique la vitesse préconisée
pour le groupe 3. Nous montons donc régulièrement et personne ne
s'essouffle.
Plus haut la piste devenue chemin se faufile entre les blocs rocheux. Nous
traversons de petits ruisseaux.
Nous apercevons une belle conduite forcée qui descend l'eau dans la vallée pour alimenter les papeteries notamment celle de LANCEY. Celle-ci a été exploitée depuis la fin du 19ème siècle par ARISTIDE BERGES célèbre inventeur de la houille blanche. C'est grâce à ce dernier que GRENOBLE a été la première ville à disposer d'un éclairage public électrique.
Nous apercevons une belle conduite forcée qui descend l'eau dans la vallée pour alimenter les papeteries notamment celle de LANCEY. Celle-ci a été exploitée depuis la fin du 19ème siècle par ARISTIDE BERGES célèbre inventeur de la houille blanche. C'est grâce à ce dernier que GRENOBLE a été la première ville à disposer d'un éclairage public électrique.
Nous arrivons au lac.Son charme tient au fait que le niveau de l'eau arrive
en haut de la digue. On a l'impression qu'il est suspendu au-dessus de la
vallée. Malheureusement nous ne verrons rien de tout cela car un brouillard
cotonneux l'entoure. Dommage!!!
Nous continuons notre progression pour arriver au Col de la PRA. Puis c'est
la descente sur le refuge du même nom. Nous déjeunons dans la caillasse. Il ne
fait pas très chaud. Nous n'aurons donc pas le loisir de faire une sieste
réparatrice.
Nous repassons par le refuge. Certains ont besoin de se réchauffer avec un
bon cacao. D'autres cèdent à la gourmandise avec une crêpe ou une tarte
myrtilles.
Maintenant il faut remonter au col. Soudain une trouée dans la purée de pois
j'ai le temps d'apercevoir le GRAND COLON.
Nous repassons au lac du Crozet en espèrant un petit rayon de soleil mais
malheureusement le lac est noir, il a mis son costume des mauvais jours. Le
brouillard est de plus en plus épais.
Dans la descente sur le parking soudain miracle !! une fenêtre s'ouvre. Nous
apercevons la vallée.
Nous arrivons au car avec tout de même une belle randonnée à notre
actif.
Franchir Belledonne...
Arlette Rambaud (groupe 1-2), photo d'Anne-Marie Mantegazza (groupe 1-2)
Le groupe 3 près de la conduite d'eau près du lac du Crozet |
Franchir Belledonne...
Mardi, engourdis par le ronron du moteur, nous avons du mal à sortir du
ventre chaud du car. Bigre ! il nous semble être suspendus entre ciel et terre
tant le brouillard
trouble la transparence de l'air. Mais pas question de boire la tasse,
bientôt prêts nous plongeons, chaque groupe à son rythme, dans le paysage
immuable de rhododendrons,
fraises des bois, framboises et myrtilles, nous fendons la ouate grise,
croisons d'autres marcheurs en sens inverse, gravissons la montagne ronde et
raide, nous nous élevons
progressivement et espérons découvrir une échancrure à la Combe Mercier au
dessous du lac. Tout est gris comme un jour de novembre mais nous apercevons à
quelques mètres le tumulus sous lequel repose de son dernier sommeil un
colporteur de Villard -Reymond. Amoureux de la même payse Jacquemet tue Charlot
et depuis aucun ne passe
devant sans apporter sa pierre... Le brouillard continue de flotter, nous
foulons les pierres ocre comme des morceaux de soleil et là dans la combe du
Doménon "le cul
de la vielle" laisse échapper d'un béant méat un surprenant jet d'eau.
Arrivés au lac du Crozet nous espérons encore pouvoir éponger l'encre au dessus
de l'eau or c'est à peine si nous devinons le barrage... dépités nous nous
arrêtons là pour déjeuner vite fait et c'est transis de froid que nous prenons
le chemin du retour. Nous avons cru jusqu'au bout que le soleil percerait mais
nous n'avons vu qu'à travers, comme atteints de cataracte ou épris d'un peu de
vin ! En quelques enjambées nous avons rejoints le car n'ayant point cet esprit
des vieillards, flexibles comme des anguilles, vifs comme des lézards et
trottants comme des écureuils c'est au bistrot qu'on a aperçu sottise et vite
mis une autre à la place.
Un ours croisé par les groupes 3 et 4 sur le chemin du retour |
Lac du Crozet à l'arrivée du groupe 4 : du coton ! |
Arlette Rambaud (groupe 1-2), photo d'Anne-Marie Mantegazza (groupe 1-2)
Une belle balade, dans la brume, la grisaille, le froid pour manger.
Mais le résultat est là ! 1180 m de dénivelé pour 16 kms de marche environ .
En arrivant au sommet, un regroupement, une convivialité s'installe, chacun propose un petit plus, le partage est naturel, vin, café, gâteaux, chocolat, digestif pour les amateurs, que du bonheur !.
Une éclaircie juste 5 photos un rayon de soleil , le temps n'arrête pas le pèlerin qui aime marcher.
Mais le résultat est là ! 1180 m de dénivelé pour 16 kms de marche environ .
En arrivant au sommet, un regroupement, une convivialité s'installe, chacun propose un petit plus, le partage est naturel, vin, café, gâteaux, chocolat, digestif pour les amateurs, que du bonheur !.
Une éclaircie juste 5 photos un rayon de soleil , le temps n'arrête pas le pèlerin qui aime marcher.
Le groupe 1-2 au lac du Grand Doménon |