18/08/2015 : lac du Crozet, refuge de la Pra, lacs du Petit et Grand Domenon

Nora Villiot (groupe 3), photos de Pierre Labbe et En

A Jean-Claude

Nous partîmes 17 et revînmes................ ben pareil
JC , tel  le messie nous a ouvert la voie pour le refuge de la Pra.
J'ai réglé mon pas sur le pas de Jean-Claude, et haut les cœurs.
A défaut de chant d'oiseaux, nous avons eu les oreilles agressées par une scie sur un bon moment mais qu'importe, la mélodie du bonheur nous accompagnait.
En route, nous avons côtoyé la tuyauterie forcée, sur les explications de JC
Mais nous, nous étions complètement volontaires.
Un dernier clin d’œil à Roger :le S de l'ASTA pour moi peut signifier
SYMPATHIE, SOURIRE, SOCIABILITÉ.
En un mot, oui la crise est passée par là, je ne peux que dire ENCORE
Bisous



Paysage entre lac du Crozet et col de la Pra
Pique-nique du GR3 avec le refuge de la Pra au fond

Jackie Micoud (groupe 3), photo de Pierre Labbe

Randonnée au LAC du CROZET, l'un des plus beaux lacs de Belledonne et l'un des plus fréquentés.
Nous partons du parking sur une large piste en pente douce. Ensuite la montée se fait plus soutenue mais Jean-Claude applique la vitesse préconisée pour le groupe 3. Nous montons donc régulièrement et personne ne s'essouffle.
Plus haut la piste devenue chemin se faufile entre les blocs rocheux. Nous traversons de petits ruisseaux.
Nous apercevons une belle conduite forcée qui descend l'eau dans la vallée pour alimenter les papeteries notamment celle de LANCEY. Celle-ci a été exploitée depuis la fin du 19ème siècle par ARISTIDE BERGES célèbre inventeur de la houille blanche. C'est grâce à ce dernier que GRENOBLE a été la première ville à disposer d'un éclairage public électrique.
Nous arrivons au lac.Son charme tient au fait que le niveau de l'eau arrive en haut de la digue. On a l'impression qu'il est suspendu au-dessus de la vallée. Malheureusement nous ne verrons rien de tout cela car un brouillard cotonneux l'entoure. Dommage!!!
Nous continuons notre progression pour arriver au Col de la PRA. Puis c'est la descente sur le refuge du même nom. Nous déjeunons dans la caillasse. Il ne fait pas très chaud. Nous n'aurons donc pas le loisir de faire une sieste réparatrice.
Nous repassons par le refuge. Certains ont besoin de se réchauffer avec un bon cacao. D'autres cèdent à la gourmandise avec une crêpe ou une tarte myrtilles.
Maintenant il faut remonter au col. Soudain une trouée dans la purée de pois j'ai le temps d'apercevoir le GRAND COLON.
Nous repassons au lac du Crozet en espèrant un petit rayon de soleil mais malheureusement le lac est noir, il a mis son costume des mauvais jours. Le brouillard est de plus en plus épais.
Dans la descente sur le parking soudain miracle !! une fenêtre s'ouvre. Nous apercevons la vallée.
Nous arrivons au car avec tout de même une belle randonnée à notre actif.
Le groupe 3 près de la conduite d'eau près du lac du Crozet
Gisèle Rigal (groupe 4), photo de En et de Monique Senzier (groupe 4)

Franchir Belledonne...

Mardi, engourdis par le ronron du moteur, nous avons du mal à sortir du ventre chaud du car. Bigre !  il nous semble être suspendus entre ciel et terre tant le brouillard
trouble la transparence de l'air. Mais pas question de boire la tasse,  bientôt prêts nous plongeons, chaque groupe à son rythme, dans le paysage immuable de rhododendrons,
fraises des bois, framboises et myrtilles, nous fendons la ouate grise, croisons d'autres marcheurs en sens inverse, gravissons la montagne ronde et raide, nous nous élevons
progressivement et espérons découvrir une échancrure à la Combe Mercier au dessous du lac. Tout est gris comme un jour de novembre mais nous apercevons à quelques mètres le tumulus sous lequel repose de son dernier sommeil un colporteur de Villard -Reymond. Amoureux  de la même payse Jacquemet tue Charlot et depuis aucun ne passe 
devant sans apporter sa pierre... Le brouillard continue de flotter, nous foulons les pierres ocre comme des morceaux de soleil et là dans la combe du Doménon "le cul 

de la vielle" laisse échapper d'un béant méat un surprenant jet d'eau. Arrivés au lac du Crozet nous espérons encore pouvoir éponger l'encre au dessus de l'eau or c'est à peine si nous devinons le barrage... dépités nous nous arrêtons là pour déjeuner vite fait et c'est transis de froid que nous prenons le chemin du retour. Nous avons cru jusqu'au bout que le soleil percerait mais nous n'avons vu qu'à travers, comme atteints de cataracte ou épris d'un peu de vin ! En quelques enjambées nous avons rejoints le car n'ayant point cet esprit des vieillards, flexibles comme des anguilles, vifs comme des lézards et trottants comme des écureuils c'est au bistrot qu'on a aperçu sottise et vite mis une autre à la place.
Un ours croisé par les groupes 3 et 4 sur le chemin du retour
Lac du Crozet à l'arrivée du groupe 4 : du coton !

Arlette Rambaud (groupe 1-2), photo d'Anne-Marie Mantegazza (groupe 1-2)
Une belle balade, dans la brume, la grisaille, le froid pour manger.
Mais le résultat est là !  1180 m de dénivelé pour 16 kms de marche environ .
En arrivant au sommet,  un regroupement, une  convivialité s'installe, chacun propose un petit plus, le partage est naturel, vin, café, gâteaux, chocolat, digestif pour les amateurs, que du bonheur !.
Une éclaircie juste 5 photos un rayon de soleil , le temps n'arrête pas le pèlerin qui aime marcher.


Le groupe 1-2 au lac du Grand Doménon