27/10/2015 : Balade des Chartreux

Texte d' Annick Ropert (groupe 3)
Le col du Pendu 
Après avoir cheminé dans les paysages dorés d’automne, le groupe 3 aborda la montée raide vers le col du Pendu. Au sommet, après avoir repris notre souffle, notre recherche du pendu fut vaine. Personne ne connaissait la signification historique de ce lieu. Isolé du monde, sans réseau ni possibilité de consulter Wikipédia, le groupe se posa néanmoins la question fondamentale : faut-il perpétuer une tradition séculaire, voire millénaire et pendre un des marcheurs du groupe ? Aucun volontaire ne se manifesta…. Dépité, le groupe reprit sa marche vers la chartreuse de Durbon et ses bâtiments qui permirent de déjeuner à l’abri de l’averse qui arrivait,  sans doute due au courroux céleste d’avoir vu la tradition bafouée. 

Jackie Micoud (groupe 2)photos de En (groupe 2) 
Durbon
Dès l'époque gallo romaine la vallée du Buech était très fréquentée grâce à ses chemins le long de la rivière. Les nombreuses tours présentes sur les sommets permettaient de transmettre des messages par la fumée et ce, jusqu'à Rome.
Pascal nous dépose à Saint Julien en Beauchêne. Les 4 groupes se forment. Lors de la traversée du village une plaque nous révèle que Jean Giono a passé ses vacances, en ces lieux, de 1928 à 1931. Il y a même écrit son livre "Un de Beaumugnes".
Le chemin qui suit est assez raide. Après une courte descente, c'est la montée vers le col de Guillotier (1403m.) à travers une belle hêtraie. Les feuilles jonchent le sol. Pause banane. Puis, direction le col du Pendu : petite sente, à droite c'est le précipice. Je suis contente d'arriver au sommet. Comme à mon habitude, je descends en faisant attention. Pas le temps de voir le vide.
Soudain, j'entends des voix. Non ! je ne me prends pas pour Jeanne d'Arc. Tout simplement, nous arrivons à la Chartreuse de Durbon où se trouvent nos camarades des autres groupes. Ils ont terminé leur repas. Le groupe 2 s'installe. Il était temps j'avais faim.
Puisque c'est la pause, je vais pouvoir vous parler de la Chartreuse de Durbon.  
C'est en 1116 que Dom Lazare, avec quelques frères de l'ordre des Chartreux s'établit en ces lieux qui, au début, étaient de faible importance , mais rapidement ils prirent de l'ampleur grâce aux seigneurs et propriétaires voisins qui firent de nombreux dons à l'ordre afin d'assurer le salut de leur âme.
La Chartreuse possédait plusieurs mines de fer, de cuivre et de plomb qui furent exploitées dès le 16ème siècle. Ainsi furent construits le Haut fourneau de Rioufroid et celui de Recours. Le Haut fourneau de Chichilianne était même approvisionné par leurs soins.
Vers 1700m d'altitude des chemins muletiers permettaient de relier les différentes unités métallurgiques entre elles.
Des fouilles sur la commune de St Julien ont permis de retrouver des vestiges de ces fonderies.
Le site de Durbon serait un lieu propice pour les personnes électro hyper sensibles. Un groupe voudrait s'y installer mais plusieurs opérateurs téléphoniques occupent les lieux et n'entendent pas en partir. Le projet est donc au point mort.
Le déjeuner s'achève. Une bonne averse se met à tomber. Quelques minutes d'attente, puis c'est la remise en route. Nous marchons sur une piste forestière pour terminer par la route. Plus besoin de regarder où  l'on met ses pieds. Aujourd'hui randonnée sans brouillard, nous avons tout le loisir d'admirer le panorama, les arbres parés de leurs belles couleurs. C'est féerique. Merci à nos accompagnateurs.
Groupe 2 : arrêt sur le plateau. Au fond, le Roc du Garnesier


Le groupe 2 s'apprête à quitter la Chartreuse de Durbon après le pique-nique



Photo d' Yves Odasso (groupe 1)


Le groupe 1 en plein casse-croûte sous quelques gouttes de pluie

Texte d' Eliane Giraud (groupe 3) photo d' Annick Ropert (groupe 3)
Avez-vous déjà été vous balader chez les Chartreux ?? Sûrement me direz-vous, et sûrement pour goûter cette merveilleuse petite liqueur dont ils ont le  secret ...
Mais il existe des moines beaucoup plus sages, qui se sont cachés au cœur d'une forêt pleine d'arbres d'or, de carmin et d'ocre, que l'on découvre par un petit chemin à flanc de montagne (mais il se mérite celui-là, quelle bonne grimpette !!). Et si vous succombez au beau péché de gourmandise (ils ont semé des champignons sur le sentier juste pour nous tester !!) eh bien sachez que vous serez puni ... et pendu !! bien sûr au col des pendus !!
Et enfin, si vous échappez à tout cela, vous découvrirez le plus beau, le plus exceptionnel de tous ces beaux arbres : L'ARBRE AUX VIOLETTES.
A bientôt sur les chemins


Voilà l'arbre aux violettes !


Texte de Matilda Tio (groupe 3) photo d' Annick Ropert (groupe 3)
Col du Pendu
Cette fois pas de tapis en "éclat de soleil" (cf Gisèle), ni d'atmosphère calfeutrée d'une brume saisissante.
D'abord un sentier étroit de pierres éclatées, aux senteurs de pin et de thym, nous invite à la lenteur.

Puis un premier plateau; ici et là, les lavandes résistent aux premiers frimas.
Nous nous éloignons du fond de la vallée d'où monte le chant du coq qui se "fiche" du changement d'heure.
Un second raidillon que le groupe apprivoise chacun à son rythme; sous les feuilles recroquevillées il faut prévenir la roche.
Enfin, la pause toujours bienvenue, une averse impertinente nous regroupe sous un abri de fortune, moments de partage, de douceurs, de sucreries et de paroles échangées, de tout et de rien, éclats de rire...
S'amorce le retour, et l'on s'émerveille encore devant les touches colorées d'un automne qui s'attarde.




Couleurs d'automne
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20/10/2015 : Col de la Croix Haute

Jeanne Le Bihan (groupe 3) photos de En (groupe 2) 
Impressions d'une "nouvelle" 

A l’ASTA, on communique beaucoup et Mardi Montagne a son propre blog. Mais voilà, il faut l’alimenter ce blog !

2ème sortie, je suis dans le groupe 3, petite pause. Christian et Gisèle échangent et s’inquiètent un peu de ces articles qui ne viennent pas. Christian aimerait qu’un des nouveaux donne ses impressions. 3ème sortie, toujours dans le groupe 3, petite pause dans la montée vers le pas de l’Allier, nouvel échange sur le même sujet. Gisèle est optimiste, Christian un peu moins mais Yves, notre serre-file, est d’une efficacité redoutable et propose une solution : « il n’y a qu’à désigner quelqu’un, c’est chacun son tour » ! Je suis en face de Christian et me voilà « désignée ». Un conseil si vous voulez passer votre tour : éviter la fin du groupe.

Tout d’abord, ce que j’ai  retenu à la fin de la 1ère journée, c’est l’accueil chaleureux. Sur le parking, à mon arrivée, Gisèle  me présente à Éliane qui va me prendre en charge et me décrire les habitudes à respecter pour une sortie tranquille (pose des sacs dans la soute selon l’arrêt par exemple) et me donner toutes les informations utiles sur les niveaux des groupes, la variété des randonnées selon les saisons et bien sûr les séjours proposés au cours de l’année. Quelques informations également sur les sorties raquettes qui vont débuter en janvier.

Cette première sortie, je la ferai dans le groupe 4 pour évaluer mon niveau (ce qui est rassurant),  je devrais tenir l’allure.

                            

La randonnée est un sport d’endurance donc plus on en fait, mieux cela va, mais pas sans pauses. Les pauses, depuis la maternelle nous en faisons, pas question de changer les habitudes. Il faut économiser ses forces  et il faut bien boire, régulièrement (les animateurs ne se lassent pas de le répéter), prendre aussi des décisions : enlever la polaire ou la remettre, sortir la cape de pluie ou pas. Ici, on ne parle pas de récréation ou de pause-café mais de « pause-banane » et tout le monde y tient, semble-t-il. Les biscuits et fruits secs circulent dans le groupe. C’est aussi le moment de prendre de belles photos des paysages mais pas seulement des paysages…

Au cours de la journée, j’apprends aussi que chaque groupe a ses préférences : un est plutôt apéro et digestif, un autre est plutôt sucré... Cela peut être aussi un critère de choix au moment du départ.

Au retour sur le parking, je retrouve Eliane et Mireille qui m’interrogent sur cette 1ère randonnée. Je marcherai avec elles dans le groupe 3 la semaine prochaine.

Chacun retrouve sa place dans le bus. Nous passons au « résultat des courses » et nous découvrons nos performances de la journée. Puis, c’est l’agenda culturel car il y a des artistes dans le groupe et la présentation de la randonnée de la semaine prochaine.

Et ce sera la dernière surprise de la journée …


L’ASTA, elle aussi, offre  des bonbons… mais sur le chemin du retour, pas au départ car la motivation est forte, pas besoin d’encouragements.

La rando avec l’ASTA, c’est trop bien ! Je reviens la semaine prochaine sur les sentiers.

Regroupement des groupes 2 et 3
Le groupe 2 court derrière Vito !
 René Pelisson (groupe 4) Photos de Nicole Beauvy (groupe 1)
Maniement du bâton
Je vais essayer de vous convaincre concernant l’utilisation du bâton de randonnée :
Si le fabricant a posé des dragonnes ce n’est pas pour les accrocher au porte-manteau.
Il faut enfiler les dragonnes par en dessous et tenir les bâtons entre le pouce et l’index, la poussée se fait sur la dragonne et le poignet.
Certains vous diront que si l’on tombe avec la dragonne enfilée, on risque de se casser le poignet (c’est une conn…..)
En 66 ans de randonnée, je n’ai jamais entendu une bêtise pareille.
Si vous tenez le bâton à pleine main, la main est crispée et si vous regardez l’heure, le bâton passe à l’horizontale.
Quand vous marchez sans vous en servir, le bâton suit les mouvements du bras et les pointes s’élèvent à plus de 1 mètre d’où le danger.
Si vous tenez le bâton tel que je le préconise, s’il glisse sur un rocher ou une plaque de glace, il suit la surface.
Si vous tenez le bâton à pleine main dans les mêmes conditions, il se lève et devient très dangereux pour la personne qui vous suit.
J’ai déjà été blessé 2 fois par des pointes de bâtons mal tenus, une randonneuse de Toulouse a eu l’œil crevé par un bâton.
En plus, une amie du CAF a eu une pointe de bâton passée entre l’œil et la lunette par un copain qui mettait son sac sur l’épaule avec ses bâtons rangés pointes en l’air.
Si vous ne vous servez pas de vos bâtons momentanément, marchez toujours les pointes en avant : il est préférable d’endommager une fesse qu’un œil !!!

Je suis à votre disposition pour une démonstration lors de notre prochaine randonnée.

FANAFOUDE
NB : Cet article reflète l'avis de René. S'il est vrai que beaucoup de sites de randonnée vont dans son sens, certains alertent sur le danger éventuel des dragonnes, et préconisent de mettre les dragonnes en montée, et de ne pas les mettre en descente.
Le groupe 2 rejoint le groupe 1 au pique-nique

Gisèle Rigal (groupe 3) 
Changement d'heure ! 
Entendrons nous sonner 9h, 10h, 11h...
On ne saura le dire, la nuit sera là
Ces heures qu'on aime entre toutes
Heures de la nuit
Pendant lesquelles les reflets de l'eau noire de l'esprit
Se distinguent plus clairement que le jour.
La cloche de l'église tintera
Le premier coup de minuit retentira
Tandis que le carillon de l'horloge
Ou le tic tac du réveil
Ou la sonnerie du téléphone sonnera:

Dimanche à 3h il sera 2h.

13/10/2015 : Chatelus, le Pas de l'Allier


Photo d' Yves Odasso (groupe 1)
Groupe 1 devant une grotte


Groupe 1 : pique-nique sous la bruine
Jackie Micoud (groupe 2)photos de En (groupe 2) 
Pas des Voutes - Pas de l'Allier 
Bonjour le brouillard. Nous partons du charmant petit village de Chatelus. Tout d'abord le large chemin est assez doux mais bientôt il devient assez raide au milieu des buis et des feuillus. Les arbres mouillés par la pluie de la nuit pleurent sur nos têtes.
Direction le Pas des Voutes. Dans le pays ce sentier est appelé le " sentier aux 36 contours". De magnifiques marches taillées dans la roche jalonnent le parcours. Le Pas est franchi. Direction la Plateforme où se fera la pose déjeuner. Mais les bonnes choses ont une fin. Il nous reste à franchir le pas de l'Allier.
Ce dernier est un sentier historique. En effet, il y a des siècles,l es gens avaient peur de franchir les gorges de la Bourne et de la Vernaison. Ils les trouvaient effrayantes. Aussi, la décision fut prise de passer par le plateau de l'Allier. D'où la création du sentier qui devint la voie la plus importante pour passer du Vercors dromois vers le Royans et la vallée de l'isère. Dès lors, on vit passer des centaines de chevaux, boeufs et mulets transportant le charbon de bois produit dans les forêts du Vercors. Pour le passage une redevance était payée au baron de Sassenage, Marquis de Pont-en-Royans. On dit même qu'il était surveillé.
De magnifiques murs de soutènnement témoignent de l'importance de ce passage.
Le sentier eut son utilité jusqu'à la construction en 1843 de la route des Grands Goulets. Les travaux durèrent 10 ans. A son ouverture les colporteurs et muletiers protestèrent vigoureusement car ils perdaient  ainsi leur gagne pain.. Le sentier fut, peu à peu, abandonné. Mais, de nos jours, il a repris une nouvelle vie et fait la joie des randonneurs.
Le brouillard persistant ne nous a pas permis de voir la grande et la petite Cornouse ,le vallon d'Echevis où coule la Vernaison, etc...
Le sentier balcon du retour est pittoresque : on devine de profonds précipices.
En parcourant ce sentier j'ai eu une pensée émue pour tous ces gens qui l'avaient foulé, avant moi , non pas pour le plaisir, mais tout simplement pour survivre.
Merci les Accompagnateurs. 
Le groupe 2 au Belvédère

Couleurs d'automne

Groupe 2 au Pas de l'Allier (1171m)
Gisèle Rigal (groupe 3)photo de Pierre Labbe (groupe 3) 
La pluie
Tout ce qui tombe du ciel est béni
Nous l'avons été du matin jusqu'à l'après midi
Et il n'y a pas que les branches qu'elle plie. 

Défilent le bleu le jaune l'orange de nos capuchons
A quatre pattes, jambes et bâtons nous avançons
Choisir la bonne pierre, nous retenir si nous glissons.

Pas une âme dehors, sauf nous
Tous crottés de boue
pour ne voir que le sentier bordé de cailloux.

Heureusement, notre mère vêtue d'un grand tablier nuageux

Silencieusement, veille sur nous de la terre jusqu'au cieux.

Contre la pluie, deux protections valent mieux qu'une !


06/10/2015 : Ceüse

Jackie Micoud (groupe 2)photos de Pierre Labbe 
Boucle dans la Montagne de Ceüse
Le nom Ceüse signifie "silex, caillou" en Occitan.
Le car dépose les groupes 1 et 2  en bas de la station de ski de Manteyer Ceüse.
Tout d'abord, nous descendons dans la forêt pour ensuite entamer une montée assez raide hors sentier. Lorsque nous arrivons sur les crêtes, nous trouvons une sente plus agréable. Passage au Pas du Loup (nous ne l'avons pas rencontré). Le panorama est exceptionnel sur la ville de Gap, sur tout le Dévoluy et même sur le Champsaur. Nous atteignons le Pic de Ceüse (2016m.) qui se caractérise par une très longue falaise abrupte. Le sommet est un vaste plateau herbeux. Un planeur passe. Nous descendons un peu plus bas rejoindre les trois autres groupes, dans un creux abrité, car sur les crêtes le vent souffle. Il est l'heure du pique nique.
La pose s'achève.Tout le monde repart. Nous avons du chemin à faire. C'est une suite de montées et de descentes, sur un sentier panoramique de toute beauté avec des vues superbes sur les montagnes. Les arbres ont revêtu leur parure d'automne. C'est un enchantement pour les yeux. Nous entendons des sonnailles. C'est un troupeau de moutons. Deux patous viennent vers nous et nous escortent. Je ne suis pas très rassurée mais ils ne sont pas menaçants. Ils ont compris que nous ne voulions pas de mal à leur troupeau.
Nous descendons confiants. Soudain l'animateur s’arrête "il faut monter, le sentier est au-dessus". Et nous voilà repartis pour une nouvelle grimpette. Ouf!!! le sommet est atteint. Nous surplombons la station de ski de Ceüse. Le car est en vue. Dernière descente dans la prairie.
Aujourd'hui, petit miracle, Robert ne s'est pas trompé de chemin. Robert, tiens le cap, tu es sur la bonne voie. Nous arriverons à faire de toi un animateur de premier plan.

Un grand merci VITO pour cette magnifique randonnée sans pluie, BIZARRE, BIZARRE !!!!!!


Panorama automnal

Le long de la falaise

Jeannine Revol (groupe 4), photos de Pierre Labbe
Origine du nom Ceüse
D'où viendrait le nom Céüse, nom d'une montagne que nous avons ( re) découvert mardi dans les Hautes Alpes, dans une ambiance certes automnale mais combien colorée de jaunes, de pourpres, de verts..
D'après Lou Trésor döu Felibrige (entrée " seuze, selze, selserou, salserou ) le nom de Céüse a pour origine le latin silex-icis,qui signifie "silex, caillou " en occitan.
Cette montagne, bel exemple de synclinal perché, abrite de belles falaises : un site d'escalade très connu des grimpeurs. Non seulement car c'est certainement l'une des plus belles falaises de France mais aussi car c'est là que se trouve l'une des voies les plus dures au monde, paraît t-il.
 Cf : Lou Trésor döu Felibrige est le grand dictionnaire de référence de la langue occitane composé par l'écrivain provençal de langue d'oc et prix nobel de liitérature Frédéric Mistral, qui a été publié en 1878..

Le groupe 4 en pleine forme
Le groupe 3 : dernier effort avant d'arriver au sommet des Marseillais
Gisèle Rigal (groupe 4)photos de Pierre Labbe
La beauté du monde
Le ciel tout habillé de brume et de soie flotte au dessus des champs en chaume
        Que c'est beau !
Le vent bougonne et grogne, bouscule nos corps emmitouflés
  Que c'est bon !
Voilà le soleil qui l'après-midi cligne de l’œil presque fermé
  Que c'est chaud ! 
A t-on remarqué les couleurs, s'arrêter, regarder le rouille l'or le sang et l'ambre
Mais que c'est beau !
Cesser de geindre après ses ongles, ses sous, ses orteils douloureux de cors et de clous
Marchons, trottons, galopons...
Mais que c'est bon !
Dans le car faire la basse et s'égosiller, donner le rythme, souffler dans les tuyaux
Faire vibrer toutes les cordes, dehors d'un ciel soudain sombre la pluie se déverse
Nous d'y avoir échappé rions à gorge déployée
Mais que c'est doux !
Mettre en balance nos chagrins avec la beauté du monde
Qui l'oserait !
Paysage de début d'automne


Photo de Nicole Beauvy (groupe 2)


Le groupe 2 au pic de Ceüse


Une video de Pierre Labbe (groupe 3) : cliquez ici !