Impressions d'une "nouvelle"
2ème sortie, je suis dans le groupe 3, petite pause. Christian et Gisèle échangent et s’inquiètent un peu de ces articles qui ne viennent pas. Christian aimerait qu’un des nouveaux donne ses impressions. 3ème sortie, toujours dans le groupe 3, petite pause dans la montée vers le pas de l’Allier, nouvel échange sur le même sujet. Gisèle est optimiste, Christian un peu moins mais Yves, notre serre-file, est d’une efficacité redoutable et propose une solution : « il n’y a qu’à désigner quelqu’un, c’est chacun son tour » ! Je suis en face de Christian et me voilà « désignée ». Un conseil si vous voulez passer votre tour : éviter la fin du groupe.
Tout d’abord, ce que j’ai retenu à la fin de la 1ère journée,
c’est l’accueil chaleureux. Sur le parking, à mon arrivée, Gisèle me présente à Éliane qui va me prendre en
charge et me décrire les habitudes à respecter pour une sortie tranquille (pose
des sacs dans la soute selon l’arrêt par exemple) et me donner toutes les
informations utiles sur les niveaux des groupes, la variété des randonnées
selon les saisons et bien sûr les séjours proposés au cours de l’année.
Quelques informations également sur les sorties raquettes qui vont débuter en
janvier.
Cette première sortie, je la ferai dans le groupe 4 pour
évaluer mon niveau (ce qui est rassurant), je devrais tenir l’allure.
La randonnée est un sport d’endurance donc plus on en fait,
mieux cela va, mais pas sans pauses. Les pauses, depuis la maternelle nous en
faisons, pas question de changer les habitudes. Il faut économiser ses forces
et il faut bien boire, régulièrement (les animateurs ne se lassent pas de
le répéter), prendre aussi des décisions : enlever la polaire ou la
remettre, sortir la cape de pluie ou pas. Ici, on ne parle pas de récréation ou
de pause-café mais de « pause-banane » et tout le monde y tient,
semble-t-il. Les biscuits et fruits secs circulent dans le groupe. C’est aussi
le moment de prendre de belles photos des paysages mais pas seulement des
paysages…
Au cours de la journée, j’apprends aussi que chaque groupe a
ses préférences : un est plutôt apéro et digestif, un autre est plutôt
sucré... Cela peut être aussi un critère de choix au moment du départ.
Au retour sur le parking, je retrouve Eliane et Mireille qui
m’interrogent sur cette 1ère randonnée. Je marcherai avec elles dans
le groupe 3 la semaine prochaine.
Chacun retrouve sa place dans le bus. Nous passons au
« résultat des courses » et nous découvrons nos performances de la
journée. Puis, c’est l’agenda culturel car il y a des artistes dans le groupe
et la présentation de la randonnée de la semaine prochaine.
Et ce sera la dernière surprise de la journée …
L’ASTA, elle aussi, offre
des bonbons… mais sur le chemin du retour, pas au départ car la
motivation est forte, pas besoin d’encouragements.
La rando avec l’ASTA, c’est trop bien ! Je reviens la
semaine prochaine sur les sentiers.
René Pelisson (groupe 4) Photos de Nicole Beauvy (groupe 1)
Regroupement des groupes 2 et 3 |
Le groupe 2 court derrière Vito ! |
Maniement du bâton
Je vais essayer de vous convaincre concernant l’utilisation
du bâton de randonnée :
Si le fabricant a posé des dragonnes ce n’est pas pour les
accrocher au porte-manteau.
Il faut enfiler les dragonnes par en dessous et tenir les
bâtons entre le pouce et l’index, la poussée se fait sur la dragonne et le
poignet.
Certains vous diront que si l’on tombe avec la dragonne
enfilée, on risque de se casser le poignet (c’est une conn…..)
En 66 ans de randonnée, je n’ai jamais entendu une bêtise
pareille.
Si vous tenez le bâton à pleine main, la main est crispée et
si vous regardez l’heure, le bâton passe à l’horizontale.
Quand vous marchez sans vous en servir, le bâton suit les
mouvements du bras et les pointes s’élèvent à plus de 1 mètre d’où le
danger.
Si vous tenez le bâton tel que je le préconise, s’il glisse
sur un rocher ou une plaque de glace, il suit la surface.
Si vous tenez le bâton à pleine main dans les mêmes
conditions, il se lève et devient très dangereux pour la personne qui vous
suit.
J’ai déjà été blessé 2 fois par des pointes de bâtons mal
tenus, une randonneuse de Toulouse a eu l’œil crevé par un bâton.
En plus, une amie du CAF a eu une pointe de bâton passée
entre l’œil et la lunette par un copain qui mettait son sac sur l’épaule avec
ses bâtons rangés pointes en l’air.
Si vous ne vous servez pas de vos bâtons momentanément,
marchez toujours les pointes en avant : il est préférable d’endommager une fesse
qu’un œil !!!
Je suis à votre disposition pour une démonstration lors de
notre prochaine randonnée.
FANAFOUDE
NB : Cet article reflète l'avis de René. S'il est vrai que beaucoup de sites de randonnée vont dans son sens, certains alertent sur le danger éventuel des dragonnes, et préconisent de mettre les dragonnes en montée, et de ne pas les mettre en descente.