29/12/2015 : Balade urbaine vers Seyssins

Texte de Gisèle Rigal, photos de Nicole Beauvy
Encore un mardi sans pluie 
Le ciel était gris, le ciel était peut être gris
Le ciel était sûrement gris
Le ciel n'était peut être pas gris
Est ce qu'on le voyait gris
Sous le soleil exactement
Sous le soleil ? -oui
Mais alors le soleil n'était pas gris
Le soleil était bleu
Et s'il avait très envie de faire pipi
Il s'est retenu jusqu'à la nuit. 


22/12/2015 : Du col de la Placette à St Laurent du Pont

Texte de Jeannine Revol (groupe 4)
Arrivés à Pommiers la Placette, dans une atmosphère de clarté et de douceur pour le premier jour de l'hiver, c'est la Grande Sure enneigée qui s'impose à nous. De ce village "situé sur le milieu de la montagne " - placé entre deux bourgs fortifiés, celui de Voreppe et celui de Saint GELIN de RAS, nom de Saint Julien de Ratz jusqu'en 1784 – nous cheminons vers des forêts denses de sapins et de grands marais ; le paysage restera embrumé dans la vallée.

Le groupe 4, aujourd'hui est vraiment exceptionnel ! Ce sont 7 personnes dont Christian Gruchy Accompagnateur et 4 Animateurs : Eliane, Anne Marie, Jean et Gilles pour 2 marcheurs !! Quelle détente ... Ce fut un beau cadeau de Noël pour ces marcheurs chanceux,  ce fut une belle randonnée, pleine de sourires et de convivialité astasienne. Merci à tous et Joyeux Noêl. !!

Texte de Jackie Micoud (groupe 2), photo d' Anne-Marie Mantegazza (groupe 2)
En ce mardi précédant les fêtes de Noël le point de départ se situe au col de la Placette. Nous ne sommes pas en Chartreuse, le Grand Ratz ne faisant pas partie des Alpes. Les géologues sont formels, il appartient au Jura.
Un brouillard épais nous enveloppe. Tout d'abord nous cheminons sur une petite route qui, bientôt, s'efface pour laisser place à un sentier boueux. Rapidement, chaussures et pantalons sont bons pour la machine à laver.
Nous parvenons à la plaine de St Laurent du Pont qui s'étend sur une longueur de 15 km pour une  largeur de 1 à 3 km. Cette plaine d'origine sédimentaire était, il y a quelques milliers d'années, recouverte d'une mer ou d'un lac. Nous longeons le canal de l'Herretang qui borde la tourbière du même nom où l'on peut rencontrer de nombreuses espèces animales dont le martin pêcheur et la musaraigne aquatique. 153 espèces végétales ont été recensées. Un clocher, tout proche,nous rappelle qu'il est midi : pause déjeuner avec le groupe 1. Un tronc d'arbre humide fera office de chaise.
Nous repartons. Dernière montée avant de plonger sur St Laurent du Pont. Par chance le brouillard cède du terrain et nous permet d'admirer les importants rochers de Fetrus. Arrivée au car où les autres groupes nous attendent.
      
Joyeuses fêtes à tous en attendant la reprise l'année prochaine.

Sortie du brouillard, mais pas pour longtemps !

Photos de Nicole Beauvy (groupe 2)

Quand le groupe 2 retrouve le groupe 1

Pique-nique groupes 1 et 2
Brouillard dans la plaine de St Laurent


15/12/2015 : La Baume d'Hostun

Texte et photo de Matilda Tio (groupe 3)
La Baume d'Hostun lovée au cœur du Vercors sud une invitation à la lenteur, à la sérénité. Pas de merles siffleurs ni d'hirondelles pour nous accompagner sur la « montée des oiseaux ». Nous sommes  le 15 décembre !!!
Pas de torrent ni de cascade pour détourner notre attention, pas de sommets enneigés  pour accrocher le regard, aucune barrière rocheuse pour retenir les nuages.
Nous cheminons tout en douceur, quelques trouées, fenêtres sur la plaine, ouvrent l'horizon, histoire de nous rappeler que nous sommes bien sur les crêtes de Belle Combe.
Les façades d'une maison aux multiples décorations attirent notre curiosité, celle d'un artiste, d'un sculpteur peut-être ?
Ici et là, le temps s'est arrêté. De vieilles bâtisses résistent à la végétation, meules, herses et puits témoignent d'un passé récent.
Nous traversons champs et prairies, longeons le pré  de « La Sophie » posé là comme un mouchoir verdoyant,  (traditionnel héritage  accordé autrefois aux jeunes filles), qui sait??
Les hellébores tardent à fleurir, nous sommes proches du  col des Marchands. Sous un ciel printanier, la Baume d'Hostun nous accueille de nouveau, le lavoir du village et les arbres dépouillés chargés de paquets cadeaux. Nous sommes en décembre, la boucle est bouclée.
Hellébore
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3)
Maisons abandonnées sur notre chemin
Les tuiles sont moussues, les murs troués et gris, les pierres usées, disjointes, dedans s'égoutte le ciel. 
De la cave monte le froid, plus rien ne l'essuie il n'y a  plus de cheminée.
De la chambre en haut on n'entend plus les cris de la mère qui accouche ni en bas les chamailleries des enfants.
La porte aux gonds rouillés ne tourne plus sur son seuil, le verrou rongé ne ferme plus rien ni du dedans ni du dehors.
Le carreau cassé, bouché par du papier jauni n'empêche pas le vent de s'engouffrer.
De l'étable plus de beuglements, bêlements, gémissements...
Que le silence du temps
Dans les solitaires demeures
A l'ombre et le deuil des saisons
Couchées presque mortes
Comme nos souvenirs.
Je revois la clarté de la lampe éblouissant la nappe et j'entends le fagot flamber sous la soupe de choux
Je revois mon grand père et la lanterne d'écurie, sur l'étagère le moulin à café et la chicorée
Et le chien humide devant la cheminée ouvrant un œil sur les étoiles de braise et l'autre sur la porte du placard

Il sent encore la cire, la confiture, le pain et les poires mûres.

Les bonbons partent en vacances !!

MESSAGE IMPORTANT de MARIE-PIERRE !!


Les bonbons partent aux sports d’hiver…
 et réjouiront les participants aux sorties raquettes douces à partir de janvier prochain. Si donc l’un (e) d’entre vous veut bien prendre le relai pour la distribution à la RAM jusqu’à la fin mars, sachez que j’ai un petit stock à lui faire passer avant Noël. A toutes fins utiles, je vous signale que le stock est alimenté de façon informelle par l’apport de généreux donateurs, au gré de leurs envies et de leurs possibilités et complété par moi-même qui « gère » la fourniture afin d’offrir une petite variété convenant au palais de chacun. Vous trouverez ci-dessous mes coordonnées pour me contacter si vous le souhaitez pour information plus précise, sachant que je marche  mardi 15 décembre et que ma participation aux sorties suivantes (22 et 29/12) sont plus improbables.

Marie-Pierre Brun – 09 52 06 11 38- 06 34 42 10 46 – ladiscrete.21@gmail.com

08/12/2015 : Compostelle, de Grésin à Saint-Ondras

Texte et photos d' Annick Ropert (groupe 3)
Deuxième randonnée de la saison sur les chemins de Compostelle, sans covoiturage. Dommage, nous étions rodés…..
Qui dit chemins de Compostelle sous-entend tête et jambes.
Les jambes, c’est évident. Il faut marcher. Ce ne sont pas les groupes 1 er 2 et leurs 27 km qui me démentiront.
La tête. Il y a toujours un volet culturel dans une étape des chemins de Compostelle. Aujourd’hui, ce fut la découverte de l’église Notre Dame de Pigneux qui fut bâtie en 1875. La tradition orale rapporte qu’une chapelle primitive aurait été élevée au VIIIème siècle, en mémoire d’une bataille livrée contre les Maures. Sur le chemin, quelques uns des marcheurs du groupe 3 entamèrent le comptage des coquilles Saint Jacques. Il ne faut pas sous-estimer cette activité. C’est un exercice hautement intellectuel qui demande une attention soutenue afin de déjouer les pièges des baliseurs du chemin et de la mémoire afin de ne pas perdre le fil du comptage. Mireille et moi sommes les dépositaires du nombre total de coquilles entre Gresin et Verou. Je peux vous donner un indice pour la question de Christian : il y en a plus que 30 et moins de 300.


Notre-Dame de Pigneux
Le Guiers

Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photo de Monique Senzier (groupe 3)
Avant son départ en pélerinage, voyage qui n'était pas sans danger, le pélerin devait se soumettre à un certain rituel. Tout d'abord bénédiction par le curé de la paroisse, puis remise des éléments de base de son équipement : le bourdon (bâton), la besace puis la créanciale (carnet à faire tamponner à chaque étape). Ensuite le pélerin devait faire des donations à des établissements religieux. A partir de la fin du XIIe siècle il devait rédiger un testament car le voyage pouvait tourner mal. Enfin, souvent, les proches avaient coutume de l'escorter jusqu'aux limites de la paroisse.
Les hôpitaux se préoccupaient de leur hygiène surtout pour endiguer la propagation des épidémies nombreuses tout au long du chemin parcouru par un grand nombre de malades en quête de guérison. En dehors de ces lieux, le pélerin faisait sa toilette dans les ruisseaux lorsqu'il en rencontrait. Le lieu-dit "Lavacolla" où passe la rivière du même nom, rappelle ce rituel de purification avant l'entrée dans la ville sainte. A ce souci de purification se rattache l'utilisation de l'encensoir géant qui se trouve dans la cathédrale de Compostelle. Son balancement d'un côté à l'autre du transept lui permettait, jadis, de masquer l'odeur pestilentielle qui émanait de la foule des malades. De nos jours le rite de l'encensoir a toujours lieu mais ce n'est plus pour les mêmes raisons mais plutôt pour le folklore.
Théoriquement, tout chrétien se devait d'accueillir le pélerin et de lui offrir gîte et couvert. Ceux qui ne se pliaient pas à ce rite étaient immédiatement sanctionnés par la justice divine.
L'homme du Moyen Age a besoin de voir et de toucher ce à quoi il croit. Ceci explique le développement du culte des reliques. La moindre chapelle possédant une relique (morceau de bois de la vraie croix, ossements etc...) voit arriver un nombre important de pèlerins en quête de pardon ou de miracle. A la cathédrale de Compostelle se trouvent les ossements de St Jacques.
Le pélerin est vêtu d'une grande robe, porte des sandales, un chapeau à larges bords orné de la fameuse coquille St Jacques ramassée sur le rivage de l'océan à Padron. Il porte une besace en bandoulière qui renferme ses provisions, un bâton au sommet duquel pend une gourde contenant de l'eau et du vin. Le rôle du bâton est de le protéger des agressions des hommes et des animaux....  A suivre

Un petit banc pour la route !
Texte et photos de Pierre Labbe (groupe 3)
Deux pépères astasiens après la marche de mardi.
-       - Dis donc, qué qu’tu penses d’ la balade d’aujourd’hui ?
-        - Ben, mon gars, on a marché 18 km qu’i disent, et ça, en r’gardant leurs zinzins électroniques que j’sais seulement pas comment qu’ça marche, c’est des machins fabriqués par les japonais. Hier, heureusement qu’ i f’sait quasi beau temps,
-        - T’as souffert ?
-        - Ben non, pas trop mais l’grand Roger et l’Christian, y trouvaient qu’c’était un peu trop long, c’te balade, et j’peux t’dire qu’on les a entendus ces deux-là! Mais c’est des joyeux drilles ! Qu’est-ce qu’on a rigolé avec eux , après, dans l’bus !
-        - Sais tu, mon gars, parait qu’les groupes 1 et 2, y z’ ont fait 27 kilomètres, 7 lieues, tu t’rends compte !
-        - Sept lieues, ça c’est marrant, mais y z’avaient pas les bottes idoines, ces gars là !
-        - Pour sur, mais j’vais t’dire, y z’ avaient l’air bien fatigué et y z’avaient les panards en compote.
-        - M’enfin, y sont pas morts…Dis donc, quand tu rentres chez toi après la balade, qu’est-ce qu’elle te prépare , ta bourgeoise ?
-        - Ben du solide, quoi ! De la péla, de la salade, du frometon, et un bon coup de rouge.
-        - Ben moi, c’est pareil, rien du consistant : on est pas des mauviettes, nous autres !
-        - Dis donc, qué qu’tu penses de l’ASTA ?
-        - J’vais t’dire : c’est vraiment chouette l’ASTA : on marche, même quand y pleut, on rigole avec les copains et les copines, on mange tous ensemble et les z’astasiennes nous donnent plein de bonnes choses. Y’a aussi un gars, un nommé Pélisson ou Polisson ou Paul Hisson, j’ai jamais bien su, et ben, c’gars là, i nous donne du r’montant, du Fanafoude qu’i dit, et c’est pas de la bibine. Dis donc, t’as r’marqué ,on se fatigue en marchant, mais le lendemain, on est tous en forme…même les  ceusses des groupes 1 et 2 !
-        - Ben j’suis d’accord avec toi. Tu marches mardi prochain ?
-        - Pour sur !







01/12/2015 : La petite Raye

Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photos d' Annick Ropert (groupe 3)
Départ de la Baume Cornillane. Ce petit village serait le centre de la Pangée continent originel d'un unique océan il y a 240 millions d'années. Ce lieu est symbolisé par un rocher dressé le "doigt de roche". Je remarque les restes du château construit vers le 12ème siècle.
Sentier agréable aux senteurs de thym. La montée est douce puis se fait plus raide pour se terminer au bord de la falaise aux à-pics impressionnants au belvédère de la Raye : vaste panorama sur la plaine de Valence, le Plateau d'Ambel, les Baronnies etc... Nous nous restaurons au pied du Pylone dans un endroit abrité, le mistral soufflant avec force. Séraphine nous régale avec son chocolat fait maison. N'oublions pas Roland et son nectar. La vie est dure pour les Astasiens. Mais il faut repartir. Il reste une dizaine de kilomètres. Descente très cool. Soudain, dans le grand ciel bleu, j'aperçois la superbe Tour de Barcelonne entourée de quelques restes de murs. D'après un vieux parchemin celle-ci daterait du 12ème siècle.
Bientôt nous surplombons le beau village de Combovin, ses  maisons en pierre, son église et son temple. Durant la seconde guerre mondiale un important maquis y avait été implanté.
En levant les yeux je remarque sur le coteau St Georges la petite chapelle Sainte Marguerite, paratonnerre naturel qui protège le village.
Randonnée très agréable parmi les buis avec de belles vues panoramiques.

La Pangée : rendez-vous dans 200 millions d'années

Le château de Barcelonne
Quelques minutes de pause
Photo de Jeanne Le Bihan (groupe 3)
La château de Barcelonne, au loin
Photo de Pierre Labbe (groupe 3)

Le groupe 3 ou 4 commence sa descente
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3)

Je ne veux pas vous parler du nucléaire ou du charbon mais de votre poubelle, de la cuvette de vos toilettes ou du bac à litière de vos chats car c'est bien connu vos chats adorent l'eau de javel. Et régulièrement lorsque vous changez la litière de vos matous vous en profitez pour rincer le bac, avec de l'eau de javel diluée; (et croyant que c'est plus efficace pas diluée du tout)! Le tout terminant pas dans l'évier faut pas pousser mais dans la cuvette des toilettes. Un geste qu'il faut absolument éviter! Car l'eau de javel file dans le réseau d'assainissement et va perturber les bactéries qui "travaillent" à la destruction des pollutions dans les stations d'épuration. Une alternative à l'eau de javel existe pourtant pour désinfecter le bac à litière, la cuvette des toilettes,  la poubelle...le vinaigre blanc associé au bicarbonate de soude en poudre. La recette est simple et très bon marché _on trouve ces produits en grande surface au rayon sel, notamment: dans un récipient, mélanger un demi litre d'eau, 10 cl de vinaigre blanc et 3 cuillères à soupe de bicarbonate_ le mélange va bouillonner mais c'est normal. Appliquer ensuite sur l'objet à désinfecter, laisser agir un certain temps puis rincer. Il existe des bidons de 5l  de vinaigre blanc à Inter Marché (Estacade) pour quelques euros.

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