21/03/2017 : Notre-Dame de Vouise

Jolie balade très près de Grenoble, par une météo couverte, mais très bonne quand même. Les 4 groupes ont déjeuné ensemble à Notre-Dame de Vouise. Les groupes ont fait très très largement les performances prévues... Vu la proximité de Grenoble, nous avons commencé à marcher très tôt, et fini très tôt également.

Texte d' Edouard Disdichian (groupe 2), photos de lui-même
Encore une belle journée et une belle randonnée sur les hauteurs du Pays Voironnais avec une belle vue depuis N-D de Vouise, après une belle montée.
Un très beau parcours qui a surement ravi le plus grand nombre, proposant de belles couleurs de ce printemps naissant, et de beaux points de vue, notamment le village de Tolvon et la montée sur la Croix de Saint-Denis a 654 m, pour retrouver tous les groupes pour un casse-croûte à N-D de Vouise (735m).
Historique de ND de Vouise , (sur internet)
Une tour supportant une statue de Notre-Dame-de-Vouise a été installée en 1868 au sommet du relief. La statue, financée par une souscription lancée par les Voironnais dès 1864, fut construite par un chaudronnier de Saint-Laurent-du-Pont, Charles Hérold, qui réalisa ici une réplique en cuivre à l'échelle 1/2 (soit 7 mètres de haut) de la statue de Notre-Dame de France du Puy-en-Velay. 
Elle représente la 
Vierge Marie, se tenant debout sur un demi globe terrestre où elle écrase du pied un serpent, et tenant sur son bras droit l'Enfant Jésus qui bénit la ville.
Elle fut tout d'abord exposée sur la place du marché de Voiron, puis a été transportée en pièces détachées sur son piédestal en 1868.
Différentes légendes locales entourent la construction de la statue, notamment des miracles lors du transport par les ouvriers. La plus connue concerne le créateur de la statue :
il aurait inversé un des bras de la Vierge, ce qui aurait provoqué son suicide

Un grand merci à Séraphine pour cette belle randonnée.
Pause "banane" du groupe 1
Texte de Dominique Pourriot (groupe 3), photos de Robert Selbmann (groupe 3)
Super 1er contact, avec une balade découverte pour une mise en jambe printanière !!!! et avec un groupe dynamique, un peu nombreux  à mon avis mais un grand respect du rythme de chacun .
Le soleil a rayonné en milieu de l'après midi pour renforcer la chaleureuse convivialité du groupe qui me donne bien envie  de continuer avec vous selon ma disponibilité.
Merci et à la prochaine sortie
Dominique, la nouvelle 
Groupes 3 et 4

Daniel en bon samaritain
Texte de Jacky Micoud (groupe 2),  photos dPierre Labbe (groupe 3)
Aujourd'hui je vous parlerai seulement de Notre Dame de Vouise pour raccourcir. J'ai peur, en faisant trop long, que l'ami Christian s'arrache les cheveux.
Lors de l'anniversaire du couronnement de l'Empereur Napoléon des salves de canon furent tirées depuis ce promontoire. Ce n'est que quelques années plus tard que l'on décida d'ériger une statue de la vierge connue sous le nom de Notre-Dame- de Vouise. Mais, en fait, l'histoire de cette statue remonterait à plus de 3 siècles : elle résulterait d'un voeu
prononcé en 1628, en remerciement tardif de l'arrêt de l'épidémie de la grande peste, mais ce n'est que le 30 mai 1867 que la décision fut prise d' ériger ladite statue. Afin d'en assurer le financement, on créa une loterie : 20.000 billets furent édités au prix de 50 centimes pièce.
 Notre Dame de Vouise, d'une hauteur de 7 mètres, fixée sur un socle de 16 mètres, est la réplique fidèle de Notre Dame de France au Puy. Réalisée en cuivre repoussé par Charles Hérold à l'aide des plans du statuaire Bonnassieux, la statue fut exposée pendant plusieurs jours sur la place de Voiron, avant d'être transportée sur la Roche de Vouise en 1868. Sa montée donna lieu à une immense procession. Les pièces les plus lourdes furent chargées sur des chars. On utilisa également quinze brancards. Le tout décoré de fleurs et de couronnes. Les pièces légères furent portées à dos d'homme. Après de nombreuses heures de préparation, le cortège s'ébranla : en tête le clergé suivi des autorités civiles et militaires, la fanfare du pays, puis les chars et enfin une foule enthousiaste. La montée dura plus de 3 heures.
 Dans les archives de l'époque on a pu lire que durant les préparatifs on observa des phénomènes que l'on qualifia de miraculeux :
- au moment de lever le lourd socle de soubassement afin de le placer sur un char tiré par 12 boeufs la corde cassa sous les yeux horrifiés de la foule : un ouvrier disparut sous le lourd bloc. Après quelques minutes d'angoisse on vit l'homme sortir d'un bond du piédestal creux de la statue. Notre Dame de Vouise venait d'effectuer son premier miracle.
- un autre ouvrier, lors du démontage des échafaudages, fit une chute d'une quinzaine de mètres. In extremis il se rattrapa à une corde.
On raconte, toujours dans le pays que l'un des bras de la Vierge aurait été inversé au moment du montage. Le créateur de la statue, de désespoir, se serait précipité dans le vide du haut de l'édifice.
Après une montée raide nous arrivons au pied du monument. Après l'ascension des 90 marches nous découvrons des tables d'orientation et un panorama exceptionnel : la vue s'étend sur l'avant pays alpin dauphinois et les préalpes calcaires du Vercors et de la Chartreuse.
Tout au long de la randonnée les fleurs, violettes et primevères, nous disent : c'est le printemps. Malgré le ciel gris nous l'avons bien ressenti.
Merci Séraphine, Vito, Robert et Ange pour cette belle randonnée.

Groupes 3 et 4 au pied de la Croix Saint-Denis

Pique-nique au pied de Notre-Dame de Vouise

Séance d'étirements en attendant le car

Tout le monde participe (ou presque...)
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3), photos de Patrice Amiel (groupe 2)
Les mots
Le sens des mots : déguisements, travestissements...la parole tout un art mûri, poli par l'âge.Il y a la novlangue, faut il s'y mettre ou garder la notre un peu "nostalangue"? Il y a l'autre celle qu'on n' aime pas tordue, décousue, tricotée , manipulée dite en douce l'air de rien, pas délicate pour un sou, vulgaire ! Et c'est pas la même chose que grossière ou Rabelaisienne, faut il le rappeler. On ne peut pas y répondre car elle est dite entre les dents, en coup de vent... Contrairement aux mots qui font la cour : hommage, respect, assiduité, de bon ton, dits avec de bonnes manières. Un exemple, vous souvenez vous: "La belette porta chez le lapin ses pénates un jour qu'il était allé faire à l'aurore sa cour parmi le thym et la rosée". Réduire les mots ? S'faire la gueule, ou la bouche en cul de poule, ne plus en décrocher une...on serait bien malheureux, mettre trop de distance entre soi et les autres on ressemblerait à quoi, on n'est pas de bois. Plus de tendresse humaine? On préfère les plaisanteries, l'amusement oui mille fois oui, pourtant il y a gestes, paroles des mots quoi devant lesquels si on cède on finit par céder à toutes choses.Plier boutique, se faire la malle, tourner la page? Heureusement il y a les p'tits mots qu'on se lance, de tous les jours sans importance? Les p'tits bonjours, bye, bye, comment ça va, merci, tout ce qu'on dit comme ça l'air de rien...ma mie, ma belle, ma nine," adieu "...(Occitan). On n'est pas toujours d'accord sur la vie, on se dit parfois des vacheries, on se fait la gueule, on voudrait qu'on nous lâche les baskets mais dès que l'un d'entre nous a un pet de travers on regrette illico presto.Quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise les petits mots gentils portent la vie. Ils sont la pointe fine de nos émois, les échos de nos larmes, colères, sourires. Ils parlent à l'oreille, nous choient...parfois. Truculents, piquants, désopilants délicieux de bout en bout et pour un moment  nous rendent éternels. 
Le groupe 2 un peu perdu ?

Foule au redémarrage après le pique-nique