02/05/2017 : Beaujolais - Le Pays des Pierres Dorées

Belle balade en Beaujolais - Nous avons pu visiter les beaux villages de Frontenas, Theizé, Oingt, St Laurent d'Oingt, et le Bois d'Oingt.
La météo était annoncée pluvieuse, mais nous avons eu de la chance : quelques averses, suffisamment espacées pour qu'on sèche entre deux averses !

Texte d' Edouard Disdichian (groupe 2), photos de lui-même
Eh bien, une inquiétude se lisait sur beaucoup de visages. Mais que fais-je ici, je serais mieux dans mon lit ! Ah cette pluie qui commence juste en arrivant à MC2, et en plus, ma météo ne s'est pas trompée, c'est bête ! Qu'est-ce que l'on va déguster. A la place des pierres dorées, on va avoir droit aux pierres mouillées !
Au départ de Frontenas, c'est un espoir qui illumine les visages, il ne fait pas si mauvais, et même pas de pluie. Du coup le moral est bien meilleur,
Frontenas et son Eglise romane du 12éme siècle.
Le clocher est surmonté d'un coq et porte un taste-vin au cou en argent.
(j'ai du mal à voir le taste-vin ) et son magnifique lavoir datant de 1813.
Puis direction Theizé : Village perché, riche en monuments historiques tout en pierres dorées, maisons anciennes, et des rue pittoresques.
Au sommet du bourg de Theizé, le Château de Rochebonne du 14ème/17ème siècle.
Encore au-dessus du château, petit coucou et petite pose au coté de la Vierge qui couve ce très beau paysage.
Enfin, si, elle est là, la voila la pluie nous accompagne ainsi par petite dose mais gentiment, de Oingt , en passant par St Laurent d'Oingt , Bussy, le Pérou, (sans les mines d'or, mais du Beaujolais ) avec toujours
de belles demeures en pierres dorées. Le groupe 1, toujours volontaire pour de bonnes sensations a été récompensé par une pluie avec grêle.
Et retour sous le soleil au Bois d'Oingt sans problème pour tout le monde, et avec le sourire d'une belle journée bien réussie.
Merci à J-C Hamon pour ce beau parcours.
Le groupe 2 près d'une "cadole"

Pique-nique du groupe 2
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3), photos de Patrice Amiel (groupe 2)
Beaujolais nouveau pour la RAM
Le vin est tiré il faut le boire... Décantés, reposés, mûrs ce matin on a intérêt à mettre de l'eau dans notre vin, la météo depuis vendredi dit pluie, pluie et repli. Il peut bien pleurer le Beaujolais on ne va pas se faire avoir une deuxième fois, on part. Moi, saoule de bonheur. On roule, assis, repliant le pied, se penchant de côté, se dérobant à l'attente, aux impressions qui ne sont pas forcément souffrance mais impatience. René et Yves comme d'hab s'endorment comme qui dirait debout et comme d'hab je me dis qu'ils vont tomber d'un coup les quatre fers en l'air...
Ville ! Villefranche, Frontenas...portes ouvertes sur le village, on en a plein la vue ! lavoir, croix, clochers, tours, ruelles pavées aux noms truculents : Trayne-cul (pas encore, ce soir peut-être) Coupe- jarrets (après un tour dans les caves ? non, on n’aura pas le temps... Après avoir suivi les chemins en lacets bordés de vieux murs et de douceur grise on voit les villages entre les arbres, les toits, les coteaux au bout de la route, hameaux en contrebas sans chemin ? Là-haut des mamelons boisés, à gauche des vignobles bien dessinés -demi-tour- d'entre les fossés il faut s'arracher, éviter l'ornière.  Le chemin, Christian le prend, il faut le suivre mais est ce qu'on a toujours pris les chemins qu'on nous a montré- le bon chemin- celui-là pas le choix je le prends mais un peu tard. Chemin perdu que cependant je peux voir sans le reconnaître et Irène au bout que j'essaie de ne pas perdre de vue. C'est que je veux tout voir, les premiers bourgeons, les tendres verts, les ocres, ocres roux...et tout sentir, la menthe, le thym, la rosée du matin, la citronnelle, les effluves de fleurs, le parfum du seringua. Avancer, se retourner, attraper d'un regard l'église, le château, prendre le chemin de ronde, embrasser le panorama : la vallée, les coteaux, les Monts du Beaujolais, les Monts du Lyonnais et deviner derrière la brume encore d'autres cieux. Surplomber, s'arracher au désir de tout emporter.
Quel bel endroit pour le casse-croûte ! on a rien mis dans nos verres contrairement au groupe 1 pour qui Louis a amené une bonne bouteille et ce n'était pas "Des larmes de Christ"d'après ce que je sais et ça ne leur a pas mis "les jambes en vin" non plus. Pas de petite sieste, on remet ça vite fait. Quel chemin ? droit devant... les cerises sont encore vertes et dures, bien galbées. Les vignes ne donnent pas encore de vin mais les raisins sont tout petits, à peine visibles ils mûriront si le gel leur en laisse le temps. Malgré tous les autres parfums ils sentent la glace, le sel, la sève. Ils poursuivent leur cycle- comme nous- et si les hommes les mènent bien avec le progrès de l'âge ils seront d'une grande bonté. Tiens on a oublié le ciel...il est tombé trois gouttes, le tonnerre a roulé sa bosse deux fois à tout casser, entre ?...   Et bien la coulure du soleil s'est glissé entre nos omoplates, juste ce qu'il faut, pas trop chaud.
Pour Yves.
"Quel est le cabaret honnête où tu as coiffé ton cerveau ? Est-ce un vin à faire la fête, était-il vieux ou nouveau. Il vous a donné bon teint et la joie qui a attiré nos regards, où le vin en rubis brillait de toute part."Au retour la bonne humeur faisait plaisir à voir au fond du car.
Là, y a pas à hésiter faut la refaire avec un petit arrêt dans une cave le matin pour que chacun fasse du vin un tonique, un corroborant, un cordial puissant bref "un vin à faire danser les chèvres".
Le groupe 2 à l'église de Theizé


Groupe 2 en campagne
Texte de Jeanne Le Bihan (groupe 3), photos d' elle-même 
Mardi 7 heures, départ  de Grenoble sous la pluie pour 2 heures environ de trajet vers les villages des pierres dorées. Nous surveillons le ciel nuageux, guettons les éclaircies, à Frontenas, il ne pleut pas et nous sommes soulagés.
Après la répartition en 4 groupes, sur les conseils de Jean-Claude, organisateur de la randonnée, nous allons voir le « Temple de la médisance », le lavoir bâti en 1813. Nous essayons d’apercevoir au clocher de l’église (« Temple de la Raison » pendant la Révolution) le coq qui porte à son cou un taste-vin.
Nous prenons ensuite la direction de Theizé, juché sur les flancs du mont Bansillon.  Au centre du bourg, l’église que nous visitons puis à travers les ruelles étroites, nous nous rendons vers le château de Rochebonne.Nous poursuivons vers Oingt, village perché et fortifié, répertorié parmi les « plus beaux villages de France ». Alors que le groupe 2 quitte le village, nous retrouvons le groupe 4 qui va y rester pour  déjeuner.  Nous prenons le temps de visiter l’église Saint-Mathieu et redescendons vers les champs de vignes où nous allons faire notre pause déjeuner. Nous reprenons la route sous une pluie orageuse qui nous oblige à remettre nos capes pendant quelque temps.Notre randonnée se termine au Bois-d’Oingt, dont l’origine du nom souvent attribuée par erreur à des bois, vient en fait du buis qui est encore fort répandu dans la région. Les habitants s’appellent les Buisantins !


Cette randonnée est à programmer à nouveau car  nous l’avons appréciée ! Certains ont repéré sur le circuit les gîtes, les caves et les restaurants à tester. Si vous souhaitez en savoir un peu plus (histoire, circuits de randonnées), connectez-vous sur : http://www.tourismepierresdorees.com/decouvrir-les-villages-du-beaujolais-des-pierres-dorees.html
Pique-nique du groupe 3

Les vignes sous un ciel un peu menaçant

Saint-Laurent d'Oingt





25/04/2017 : St Jean d'Arvey - Circuit des passerelles

Belle balade, sans difficulté, avec la particularité de commencer par une bonne descente au Trou de l'Enfer. Après, et bien.... il a fallu remonter !
Temps couvert, mais heureusement nous n'avons eu que quelques petites gouttes de pluie vers midi. 

Texte d' Edouard Disdichian (groupe 2), photos de lui-même
Randonnée dans les Bauges, dans une Savoie pas encore indépendante, il y a en là-bas qui le croient, si, si. Donc, à la barrière du péage de Chignin, pas besoin de passeport biométrique, ouf !!
Même pas vu un douanier, et rien à déclarer .
Aujourd'hui, ça à commencé par une descente et rapide en plus, c'est incroyable, sous un beau temps alors que la météo est annoncée incertaine. On est dans les ombrages des bois, la mise en route est rapide, Ange ne traîne pas, direction une passerelle au Trou de l'Enfer, tout au fond du canyon de la Leysse. On est descendus par un sentier qui permettait d’accéder en des temps passés, à des coteaux viticoles, le sentier étant nommé, sentier des vignes. Je n'ai vu qu'un seul pied de vigne !
Ensuite, remontée vers le plateau à travers le bois du Sordet, avec vue sur sur le Margeriaz 
(corrigez moi si je me trompe ) et le Mont Peney au-dessus de Saint-Jean d'Arvey, notre 
point de départ.
Il est l'heure de la pause midi, mais à peine installé, il faut manger vite, car la pluie tant redoutée ce matin , s'invite et arrose notre repas, merci bien.
Aussi sec, on remballe, parapluie et capes, direction le retour et parcours un peu modifié on se dirige vers le retour. Fort heureusement, la pluie est douce et finit par repartir. Encore une pont à franchir, et remontée finale sur St-Jean d'Arvey, encore une fois, malgré le temps incertain, un beau parcours et de beaux paysages et dans une bonne ambiance.
Le groupe 2 sur la passerelle du Trou de l'Enfer

Groupe 2 sur la passerelle du Moulin Pachoud
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3), photos de Patrice Amiel (groupe 2)
Jamais un jour ne ressemble à un autre jour
Le ciel plus sombre à l'horizon annonce la pluie mais pas dans les heures qui suivent. Bleu, rouge et de gros nuages gris sont en faction devant une lumière flamboyante. Non, c'est pas pour tout de suite.
Les arbres ne songent plus au printemps, c'est le printemps, sur les collines entre lesquelles les champs paraissent verts et plats comme de l'eau... parfois ondulant, les arbres, les fleurs s'immiscent entre les pierres, c'est mou mais ça use le dur comme l'eau du torrent.
Nous irons cueillir les fleurs, non rien du tout nous les regardons, seulement les reconnaissons, les nommons ce n'est pas le moment de les oublier les fleurs. Là bas le soleil pèse étonnamment...on dirait- on dirait qu'on va le rejoindre pour qu'il nous réchauffe un peu, un peu seulement. Sur la passerelle vertige ou bercement, si c'est bercement s'y lover voir l'eau, ça coule, ça brille, ça roule sourdement. Pas loin, en haut justement, au sommet, des prés et d'autres prés, encore plus hauts, mais si hauts  " - Tiens- dit Christian il y a trois ans nous avons fait la rando sur les crêtes  avec Daniel", d'autres prés derrière d'autres prés, haies ombragées... d'autres arbres...d'autres sources tout finit, tout recommence.
On peut bien courir après l'horizon, trouver d'autres routes, suivre d'autres chemins- on peut bien- les chemins ce n'est pas ce qui manque, mais le bon chemin? Rester sagement sur celui-ci où il ne s'y passe rien ou bien bifurquer, jamais trop tard?  Ils se ressemblent, ah bon! Mais qu'ils se ressemblent ou bien ne se ressemblent pas est-ce si important? En prendre un, l'autre, il suffit de descendre- il y a ceux qui préfèrent-  ou bien monter - il y a ceux que ça ne dérange pas- d'une touffe de pervenches aux branches des lilas et même d'une rose... Encore un peu de temps Christian, rester ici à regarder, seulement à regarder non pas devant ce rideau d'arbres...là bas. Retenir le printemps tu vois bien que l'hiver n'a pas étouffé les fleurs ni la glace gelée de nos âmes. Les ruisseaux, les routes, les chemins ici et en haut le ciel qui nous envoie quelques gouttes, il suffit - tiens! regarde la mousse, la sève, il reste encore un peu de jour, nous avons bien le temps...il suffit... Comme la vache passer par dessus les barbelés pour aller dans le pré, à côté.
Apparition d'un bouquetin !

Pique-nique du groupe 2

Texte de Nora Villiot (groupe 2), photos de Nicole Beauvy (groupe 1)
Hey it's me again, ça fait longtemps !
Quelle sortie, orchestrée de mains de maître, par le bien nommé ANGE.
Nous voilà en route vers le trou de l’enfer.
Mais non je dirai vers le paradis. Nous pénétrons dans la canopée, nous sommes accueillis par les ruisseaux et leur musique mélodieuse, accompagnée des chants d'oiseaux, on se dirait à un récital de Gabriel FORET.
Je me mets à rêver d'être JANE, mais TARZAN est absent.
Nous cheetas sommes accompagnées par quelques BONOBOS inoffensifs.
Dame nature nous a fait un défilé de festival de vert, pour nous sublimer.
Enfin la pause après 3 heures de marche, il faut manger pour prendre des forces.
Repas frugal, le paysan des champs nous a envoyé la pluie, allez on emballe.
Je cherche notre ANGE et je tombe sur un prêtre habillé d’une robe de bure bleu marine, le crachin l'a transformé.
Ha qu'il fait bon vivre et survivre à l'ASTA.
A MARDI si le cœur vous en dit comme dirait notre vénérable PRÉSIDENT
Une partie du groupe 1

Le groupe 1 arrive près de la passerelle
Texte de Françoise Lagarde (groupe 3)
1 petit vent frais
2 rayons de soleil
3 gouttes de pluie
1,2,3 c'est parti pour ma première RAM dans les Bauges, mardi 25 avril.

On n'est jamais trop prudent alors je choisis le groupe 3, ni trop, ni pas assez, juste le niveau qu'il me faut. Me voilà embarquée pour 600 m de dénivelée et 13,8 km avec une petite équipée de 7 randonneurs. Des bois, des torrents, des ruines d'anciens moulins, une passerelle qui donne le vertige, rencontre avec des vaches Salers, traversées d'authentiques villages...  Ce fut pour moi, « petite nouvelle », une randonnée  réussie à la hauteur de mon attente !  Je reviendrai, c'est sûr et je ne vais pas manquer de confirmer mon adhésion à l'ASTA où j'ai trouvé de la « bienveillance ».