25/04/2017 : St Jean d'Arvey - Circuit des passerelles

Belle balade, sans difficulté, avec la particularité de commencer par une bonne descente au Trou de l'Enfer. Après, et bien.... il a fallu remonter !
Temps couvert, mais heureusement nous n'avons eu que quelques petites gouttes de pluie vers midi. 

Texte d' Edouard Disdichian (groupe 2), photos de lui-même
Randonnée dans les Bauges, dans une Savoie pas encore indépendante, il y a en là-bas qui le croient, si, si. Donc, à la barrière du péage de Chignin, pas besoin de passeport biométrique, ouf !!
Même pas vu un douanier, et rien à déclarer .
Aujourd'hui, ça à commencé par une descente et rapide en plus, c'est incroyable, sous un beau temps alors que la météo est annoncée incertaine. On est dans les ombrages des bois, la mise en route est rapide, Ange ne traîne pas, direction une passerelle au Trou de l'Enfer, tout au fond du canyon de la Leysse. On est descendus par un sentier qui permettait d’accéder en des temps passés, à des coteaux viticoles, le sentier étant nommé, sentier des vignes. Je n'ai vu qu'un seul pied de vigne !
Ensuite, remontée vers le plateau à travers le bois du Sordet, avec vue sur sur le Margeriaz 
(corrigez moi si je me trompe ) et le Mont Peney au-dessus de Saint-Jean d'Arvey, notre 
point de départ.
Il est l'heure de la pause midi, mais à peine installé, il faut manger vite, car la pluie tant redoutée ce matin , s'invite et arrose notre repas, merci bien.
Aussi sec, on remballe, parapluie et capes, direction le retour et parcours un peu modifié on se dirige vers le retour. Fort heureusement, la pluie est douce et finit par repartir. Encore une pont à franchir, et remontée finale sur St-Jean d'Arvey, encore une fois, malgré le temps incertain, un beau parcours et de beaux paysages et dans une bonne ambiance.
Le groupe 2 sur la passerelle du Trou de l'Enfer

Groupe 2 sur la passerelle du Moulin Pachoud
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3), photos de Patrice Amiel (groupe 2)
Jamais un jour ne ressemble à un autre jour
Le ciel plus sombre à l'horizon annonce la pluie mais pas dans les heures qui suivent. Bleu, rouge et de gros nuages gris sont en faction devant une lumière flamboyante. Non, c'est pas pour tout de suite.
Les arbres ne songent plus au printemps, c'est le printemps, sur les collines entre lesquelles les champs paraissent verts et plats comme de l'eau... parfois ondulant, les arbres, les fleurs s'immiscent entre les pierres, c'est mou mais ça use le dur comme l'eau du torrent.
Nous irons cueillir les fleurs, non rien du tout nous les regardons, seulement les reconnaissons, les nommons ce n'est pas le moment de les oublier les fleurs. Là bas le soleil pèse étonnamment...on dirait- on dirait qu'on va le rejoindre pour qu'il nous réchauffe un peu, un peu seulement. Sur la passerelle vertige ou bercement, si c'est bercement s'y lover voir l'eau, ça coule, ça brille, ça roule sourdement. Pas loin, en haut justement, au sommet, des prés et d'autres prés, encore plus hauts, mais si hauts  " - Tiens- dit Christian il y a trois ans nous avons fait la rando sur les crêtes  avec Daniel", d'autres prés derrière d'autres prés, haies ombragées... d'autres arbres...d'autres sources tout finit, tout recommence.
On peut bien courir après l'horizon, trouver d'autres routes, suivre d'autres chemins- on peut bien- les chemins ce n'est pas ce qui manque, mais le bon chemin? Rester sagement sur celui-ci où il ne s'y passe rien ou bien bifurquer, jamais trop tard?  Ils se ressemblent, ah bon! Mais qu'ils se ressemblent ou bien ne se ressemblent pas est-ce si important? En prendre un, l'autre, il suffit de descendre- il y a ceux qui préfèrent-  ou bien monter - il y a ceux que ça ne dérange pas- d'une touffe de pervenches aux branches des lilas et même d'une rose... Encore un peu de temps Christian, rester ici à regarder, seulement à regarder non pas devant ce rideau d'arbres...là bas. Retenir le printemps tu vois bien que l'hiver n'a pas étouffé les fleurs ni la glace gelée de nos âmes. Les ruisseaux, les routes, les chemins ici et en haut le ciel qui nous envoie quelques gouttes, il suffit - tiens! regarde la mousse, la sève, il reste encore un peu de jour, nous avons bien le temps...il suffit... Comme la vache passer par dessus les barbelés pour aller dans le pré, à côté.
Apparition d'un bouquetin !

Pique-nique du groupe 2

Texte de Nora Villiot (groupe 2), photos de Nicole Beauvy (groupe 1)
Hey it's me again, ça fait longtemps !
Quelle sortie, orchestrée de mains de maître, par le bien nommé ANGE.
Nous voilà en route vers le trou de l’enfer.
Mais non je dirai vers le paradis. Nous pénétrons dans la canopée, nous sommes accueillis par les ruisseaux et leur musique mélodieuse, accompagnée des chants d'oiseaux, on se dirait à un récital de Gabriel FORET.
Je me mets à rêver d'être JANE, mais TARZAN est absent.
Nous cheetas sommes accompagnées par quelques BONOBOS inoffensifs.
Dame nature nous a fait un défilé de festival de vert, pour nous sublimer.
Enfin la pause après 3 heures de marche, il faut manger pour prendre des forces.
Repas frugal, le paysan des champs nous a envoyé la pluie, allez on emballe.
Je cherche notre ANGE et je tombe sur un prêtre habillé d’une robe de bure bleu marine, le crachin l'a transformé.
Ha qu'il fait bon vivre et survivre à l'ASTA.
A MARDI si le cœur vous en dit comme dirait notre vénérable PRÉSIDENT
Une partie du groupe 1

Le groupe 1 arrive près de la passerelle
Texte de Françoise Lagarde (groupe 3)
1 petit vent frais
2 rayons de soleil
3 gouttes de pluie
1,2,3 c'est parti pour ma première RAM dans les Bauges, mardi 25 avril.

On n'est jamais trop prudent alors je choisis le groupe 3, ni trop, ni pas assez, juste le niveau qu'il me faut. Me voilà embarquée pour 600 m de dénivelée et 13,8 km avec une petite équipée de 7 randonneurs. Des bois, des torrents, des ruines d'anciens moulins, une passerelle qui donne le vertige, rencontre avec des vaches Salers, traversées d'authentiques villages...  Ce fut pour moi, « petite nouvelle », une randonnée  réussie à la hauteur de mon attente !  Je reviendrai, c'est sûr et je ne vais pas manquer de confirmer mon adhésion à l'ASTA où j'ai trouvé de la « bienveillance ».