11/07/2017 : Chartreuse - La Grande Sure

Texte de Nora Villiot (groupe 2), photos de Marie-Rose Charlot (groupe 3)
Bonjour mes chers lecteurs
Notre sortie de ce jour a été marquée par mille façons, laissez moi vous raconter quelques bribes.
Tout d'abord nous arrivons à PROVEYSIEUX, nous pénétrons dans une belle et grande forêt tout de vert, mais plus  vierge du tout comme le groupe qui la visite.
Un moment magique qui amène à la méditation, pour ça on n'avait pas le temps.
Nous voilà à la fin de cet endroit superbe, et en sortant, " A l 'abri toute "
Les éléments de la nature nous accueillent, voilà le dieu ÉOLE, fougueux, qui se plaisait à jouer avec nos capes. Il a invité dame pluie, qui nous taquinait en nous fouettant le visage
également le froid, qui nous engourdissait les doigts, on n'arrivait pas à mettre nos capes.
L HORREUR, à ne rien comprendre, alors que mardi dernier c'est le roi soleil qui ne nous a pas lâché, jouant à nous marquer de ses rayons sur notre peau, faire perler les gouttes de sueur sur nos fronts, et pour ne rien oublier plaquer nos vêtements par la sueur.
Bref, nous résistons, et enfin ÉOLE lassé de jouer avec nous s'éclipse, pour laisser le soleil s'installer.Repas termineé, et après une courte visite au col de la SURE, nous repartons gaiement l'ensemble des groupes réunions, et là patatrac  AUGUSTE fait une chute, qui semble sans gravité grâce à son sac à dos. L'esprit de solidarité est activé, tout le monde le prend en charge. Denis devient SHERPA pour porter son sac et celui d’Auguste. Merci à tous ses messieurs qui ont entouré jusqu'au car notre pauvre compagnon.
Direction  COL DE LA PETITE VACHE, ça me rappelle un certain souvenir LE COL DE LA VACHE dans BELLEDONNE, mais c'est bien sûr, calvaire de l 'année dernière !
Quelle sacrée peau de vache nous offrant un retour interminable, les visages se crispent, les jambes flageolantes, nous n'aspirons qu'à une chose, LE CAR.Et voilà vous savez presque tout, l'essentiel de cette journée c'est que l'on soit tous vivants et heureux, heureux aussi pour notre camarade qui est reparti avec les pompiers comme un petit garçon 
Sacrée journée
Bisous à tous
Groupes 2 et 3 dans la plaine de Vararey

Pique-nique du groupe 3 au pied de la Grande Sure
Texte et photos de Jeanne Le Bihan (groupe 4)
Le groupe  4 ayant renoncé (à l’unanimité) à la dernière montée vers La Sure est arrivé au car un certain temps avant les autres groupes.En attendant, un petit groupe (très appliqué) a mis en pratique sous la houlette d’un coach bénévole quelques exercices d’étirement et d’équilibre.


Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)photos de Françoise Lagarde (groupe 4)
Retrouvailles
D'abord seule, enfin presque, pour tout dire je préférerais être seule ou à quelques-uns à vous attendre, 1 puis 2 ouf, enfin 3 et 4 puis 6, 4, 12  un certain nombre, pas mal, puis un bon nombre...quelques uns me saluent d'autres pas... beaucoup se jettent sur leurs copains d'autres sur les amis...l'endroit où on attend le car se remplit de joie, de rires, d'un océan de paroles, d'un tourbillon de bruits, de murmures...Tous là ? le car arrive...manque Etiennette, je l'appelle au téléphone, son mari qui sort du lit me dit qu'elle est partie...ouf, elle est montée à la gare. Alice, pas là non plus...allo Alice...grève du tram B, pas de pot elle reste sur le carreau.
On peut y aller...j'accueille, je renseigne, me fait engueuler "je dépense trop, tout l'argent qui m'est confié, panier percé!" rappelle les règles, récupère les chèques...je regarde la route, on est où? "La Monta" me dit Christian". Le murmure reprend, on libère les cœurs, les corps...soudain capables de courage, d'audaces parfois à l'annonce des distances et des dénivelées...malgré les genoux en compote, la tête comme une citrouille, ou le corps qui fait mal ici et là...Tous faits d'à peu près la même chose, du même bois...du beau bois qui prend de l'âge et de la valeur, avec quelques cheveux blancs, tous blancs, et des rides pardon  nervures.
On prend la direction de Proveysieux, non on en sort...et on parvient au col de la Charmette. On forme les groupes et on commence la montée sur un chemin jusqu'à la maison forestière... Alors un sentier s'élève en zigzag dans une forêt de hêtres et de sapins...au sommet après en avoir bien bavé on voit de loin une trouée de lumière. Le ciel s'est vidé sur nous et les nuages allégés laissent échapper une magnifique clarté. En bas la vallée, Voiron...les prairies, le vert cru lavé par la pluie.
On prend des lacets, le vent est cinglant, glaçant, ah j'en ai rêvé, il me donne des ailes et soudain je me mets à espérer aller au sommet...
Pesante, glissante la terre, douce, gluante la boue, se rouler dans ce ventre de glaise... Catherine essaie...
Pas pesantes les pierres blanches ni les falaises pleines de trous, nids, refuges...
Pesantes les chaussures , épaisses les semelles, amoureuse la terre...
Pas pesant le soleil, caché, planqué dans les veines des nuages et les liqueurs de plomb des gouttes légères...
Lourds nos corps, pas encore...
Pesants nos corps, pas encore...
Pesantes nos âmes, pas depuis qu'elles vont à l'essentiel...
Pesantes nos chairs, pas plus que les fleurs de rhododendrons sur l'arbuste, pas encore...
C'est juillet, c'est l'été, la journée n'est pas terminée.

Auguste a chuté...avons attendu son groupe, puis les pompiers...
Il a un bon traumatisme thoracique...

Il remercie tous les copains, tous, et vous embrasse.
Catherine fait sa coquette

Le groupe 4 tient conseil : on monte ou on monte pas à la Grande Sure ?
Photo de Robert Selbmann (groupe 1)
Groupe 1 : tempête au col d'Hurtières