Texte et photo d'Edouard Disdichian - Groupe 1
Enfin une très belle journée pour la randonnée du Mardi, et en
plus une belle randonnée qui nous à permis de dominer la vallée du Rhône.
Le soleil et la lumière furent excellents aujourd'hui. Ce fleuve est
vraiment imposant et dégage une puissance incomparable. C’est bien heureux
qu'il reste dans son lit.
Après un passage à la Tour penchée de Soyons , et un grand crochet vers
Toulaud , nous sommes revenus en direction du Rhône et avons escaladér la
Montagne de Crussols , puis marché sur les crêtes jusqu'aux ruines du château
du même nom. Une belle vue s'offrait à nous, sur le Rhône et la plaine et la
ville de Valence. On peut y constater une belle activité, routière et ferroviaire,
et aussi industrielle.
Je ne sais pas si c’est l'approche du printemps ou cette belle douceur
qui nous a accompagnés aujourd'hui, mais il y avait comme une euphorie dans les
groupes et il faut le dire, une belle et heureuse pagaille. C’est que les
randonneurs sont heureux d'être ensemble et de marcher !!
Au bas du château de Crussols , côté Saint-Peray , nous avons eu droit à
un air de Bel Canto d'un professeur de collège italien , sûrement inspiré
par les arènes. D'autres ont poussé la chanson, ainsi que les collégiennes
italiennes encore un bon moment.
Patrice Amiel Groupe 2 |
François Gilanton - Groupe 1 |
Texte de
Giselle Rigal – Groupe 3
Voici le printemps
Ce matin, ouverture d'une grande brèche dans le ciel. Les nuages
s'agitent, rognent, entament l'eau du ciel, chassent l'averse, chassent le
froid. Depuis quelques jours le soleil qui veut avoir le dernier mot réchauffe
l'air et la terre.
Et Robert qui lui donne raison nous amène en Ardèche.
Les arbres en fleurs, amandiers et pêchers défilent le long de la route.
A tant regarder à travers la vitre, le temps nous paraît court pour arriver à
Soyons situé sur la rive droite du Rhône, près de Valence.
Un doux courant d'air nous accueille et accompagne nos premiers mètres.
Raides, jusqu'à la Tour Penchée de Soyons ou Tour Maudite. Elle domine
l'agglomération et se dresse telle la Tour de Pise sur un roc dénudé. On
en fait le tour, on repart, pour s'élever encore un peu . Qu'il
est merveilleux de contempler. Les yeux nous disent le monde. Ce qui reste. Ce
qui dure. Tout ce qu'on peut nommer et ce qu'on ne peut pas. Là, qu'est-ce que
c'est ? A gauche, les Alpes, de ce côté le Vercors, à droite les montagnes de l’Ardèche
bornent la vue. Et là, ces grandes cheminées qui fument, les centrales
nucléaires au sud de Valence, Cruas, Tricastin...On lève la tête, on ouvre
grands les yeux sur l'horizon de brumes et d'ombres bleues, plus bas les prairies,
les chemins qui serpentent, les crêtes d'arbres, les vignes à flanc de coteaux
enserrées par les tentacules de la ville de Peray qu'on surplombe. Au-dessus de
nous le soleil baille et s'étire, il prend son temps. Autour de nous tout est
bruissement...on tend l'oreille aux premières notes des oiseaux et même d'un
grillon...Nos yeux cherchent dans les talus la verdure, la floraison
printanière sous la végétation fanée, endeuillée de l'hiver quand soudain un
bleu déjà vu, si pâle, avec des ombres roses légères, nuancées, fragiles, des
pervenches! Faut avancer qu'ils disent, s'arracher à la contemplation, brise
tendre, chaude, humide, balbutiante. Porter ses yeux, son cœur ailleurs. On
traverse, ou bien on les voit de loin de charmants villages posés sur des
mamelons ou dans de vastes cuvettes de
verdure, des maisons fortes, des fortifications, fiefs protestants. Au château
de Meyret halte pour la pause déjeuner de tous les groupes mais chacun son
territoire!
On regarde le château, le temps, la vie semblent y stagner, tout est
absence, mystérieux, inexplorable sauf la girouette posée sur une des tours.
Il fait chaud. On s'étonne. Cette nuit c'était encore un peu l'hiver, ce
matin, ce soir se sera le printemps, peut-être un peu l'automne mais ce milieu
de journée c'est l'été! On repart sous les rayons du soleil qui tombent sur
nous dans un tumulte de sensations, stries, fissures d'un seul coup asséné. Qui
l'aurait cru il y a quelques semaines ? Aussi on cherche l'ombre des chênes.
Des chênes à foison, parés d'un éclat presque solaire qui traîne çà et là sur
les coteaux, çà et là sur les branches poussières d'or. Roland à l'affût nous
fait observer de loin les ruines du château de Crussol. Il s'élève sur les flancs
d'une montagne d'éboulis et de rochers. Bâti au douzième siècle, il a joué lui aussi un rôle dans les
guerres religieuses en Vivarais et c'est les protestants qui l'ont dégommé.
Notre belle journée s'est terminée à Saint-Peray.
" O! Saint-Peray! Saint vénéré!
Béni soit ton vin doré,
Vigne d'amour et de vaillance
Chaudes larmes du vieux soleil,
Vin des aïeux, vin sans pareil,
Salut des cœurs en défaillance."François Gilanton - Groupe 1 |
François Gilanton - Groupe 1 |
François Gilanton - Groupe 1 |
Patrice Amiel - Groupe 1 |
Patrice Amiel - Groupe 2 |
Viviane Breuillard - Groupe 3 |
Viviane Breuillard - Groupe 3 |
Roland Calvas - Groupe 3 |
Texte de Danielle Cardinaletti – Groupe 4
Après une belle journée de rando,le soleil en prime, nous avons eu le plaisir, assis sur des gradins en bas du château de Crussol,avec une vue, splendide, d’assister à un concert franco italiano.
Une chorale d'enfants improvisée a chanté, accompagnée de nos plus belles voix de l'ASTA, dans la joie et la bonne humeur, super !!!!!
NDLR : La photo de la chorale étant introuvable, voici les photos du pique-nique au-dessus du Château de Meyret !
Roland Calvas - Groupe 3 |
Edouard Disdichian - Groupe 1 |
Edouard Disdichian - Groupe 1 |