Photo de Giselle Rigal – Groupe 3
Texte de Danielle Cardinaletti – Groupe 4
Texte de Gisèle Rigal – Groupe 3
Pique-nique groupe 3 |
Comme souhaité pour cette belle balade, le ciel était tout bleu, l'air
frais du matin, réchauffé par les rayons du soleil déjà bien présents,
nous avons pu grimper, avec cette agréable ambiance matinale.
A l'heure du casse-croûte, comme promis par notre animatrice bienveillante,
nous nous sommes régalés d'un doux moment de repos sympa, dans un groupe
sympa, sur une jolie vue plongeante. .
Texte de Gisèle Rigal – Groupe 3
Chi va piano,
va sano
Le temps est bougon depuis quelques jours et ce matin il semble s'être levé du pied gauche. On se dit que ça lui passera, pardi, on va dans les Hautes Alpes, le ciel bleu, la lumière...
Gérard est au commande du car, direction La Faurie, retour Aspres sur Buech.(Aspres: pentes raides et Buech du Gaulois bodios, jaunes).
On arrive, on sort du car, décidément ça devient une habitude, le temps bougon fait vraiment la gueule et nous envoie quelques bonnes torgnoles de vent glacé. Il s'apaise bientôt, s'adoucit et devient vite tout sucre mais bon, on reste sur nos gardes. De toute façon qu'il vente, qu'il gèle nous on vient voir les rochers couleur ocre, dorée, les mélèzes veloutés de vert émeraude, on vient voir les diadèmes scintillants de neige et de glace sur les hauts sommets. Nos yeux cherchent, ils ne peuvent pas ne pas voir et transmettre à l'âme le merveilleux.
Nous avons pris un chemin de terre à gauche, on suit Georges, on se retrouve cahotant sur un autre délaissé à droite, le soleil arrive presque de face, on laisse la vallée dans l'ombre de l'autre côté pour atteindre le Col de l'Angélus. On s'arrête une minute, on voit, on goûte les paysages alpins et méditerranéens, tout de forêts et de végétations sauvages. Le visage de la terre s'est enduit de magnifiques tapis blancs, jaunes, terre de sienne, poussières qui encrassent les plis anciens de la roche, l’aspérité des pierres. Nos pieds écrasent - on passe, on peine, à peine - Après une calme montée régulière on s'éveille devant des pentes enneigées et pentues. L'épaisse couche de neige mouchetée de glace est transformée en névés verdâtres. Georges plein d'attentions chausse les uns de crampons tandis que les autres prudents, bâtons et talons s'enfoncent dans la neige. On en sort, on rencontre alors un petit torrent en tresse, il reflète toute la lumière et la moindre ombre et les lueurs adoucies jusqu'au clair du fond. Vite. On prend un pont, des marches faites de bric et de broc et on approche un petit hameau déserté, Agnielles. Il y a quelques maisons sur pieds mais surtout des pans de murs, des pierres recouvertes d'herbes sauvages, les ruines d'une église au milieu d'un cimetière retourné et parsemé de croix en fer, debout face au temps et à l'oubli.
Pause casse-croûte à table sur un banc.
On repart. On crapahute, le sentier est très étroit, les petits cailloux roulent, la gorge est profonde...je crois mourir de peur mais que le paysage est grandiose. "Ne regarde pas ! " dit Michelle, "colle toi à droite dit Béatrice. Après quelques mètres on en sort et c'est un environnement provençal qui apparaît, bois, sous-bois, broussailles, rochers éclatés, les premières fleurs balbutiantes. Crocus, colchiques printanières, anémones "hépatiques" bleues, roses pourprés.
Le temps qui a retrouvé sa bonne humeur est devenu charmant, tout juste s'il ne nous enlace pas de ses doux rayons. Quelle belle journée. Oui, une très belle journée grâce à nos animateurs Adrien, Alain, Georges, Séraphine et à toute l'équipe de mardi montagne.
Le temps est bougon depuis quelques jours et ce matin il semble s'être levé du pied gauche. On se dit que ça lui passera, pardi, on va dans les Hautes Alpes, le ciel bleu, la lumière...
Gérard est au commande du car, direction La Faurie, retour Aspres sur Buech.(Aspres: pentes raides et Buech du Gaulois bodios, jaunes).
On arrive, on sort du car, décidément ça devient une habitude, le temps bougon fait vraiment la gueule et nous envoie quelques bonnes torgnoles de vent glacé. Il s'apaise bientôt, s'adoucit et devient vite tout sucre mais bon, on reste sur nos gardes. De toute façon qu'il vente, qu'il gèle nous on vient voir les rochers couleur ocre, dorée, les mélèzes veloutés de vert émeraude, on vient voir les diadèmes scintillants de neige et de glace sur les hauts sommets. Nos yeux cherchent, ils ne peuvent pas ne pas voir et transmettre à l'âme le merveilleux.
Nous avons pris un chemin de terre à gauche, on suit Georges, on se retrouve cahotant sur un autre délaissé à droite, le soleil arrive presque de face, on laisse la vallée dans l'ombre de l'autre côté pour atteindre le Col de l'Angélus. On s'arrête une minute, on voit, on goûte les paysages alpins et méditerranéens, tout de forêts et de végétations sauvages. Le visage de la terre s'est enduit de magnifiques tapis blancs, jaunes, terre de sienne, poussières qui encrassent les plis anciens de la roche, l’aspérité des pierres. Nos pieds écrasent - on passe, on peine, à peine - Après une calme montée régulière on s'éveille devant des pentes enneigées et pentues. L'épaisse couche de neige mouchetée de glace est transformée en névés verdâtres. Georges plein d'attentions chausse les uns de crampons tandis que les autres prudents, bâtons et talons s'enfoncent dans la neige. On en sort, on rencontre alors un petit torrent en tresse, il reflète toute la lumière et la moindre ombre et les lueurs adoucies jusqu'au clair du fond. Vite. On prend un pont, des marches faites de bric et de broc et on approche un petit hameau déserté, Agnielles. Il y a quelques maisons sur pieds mais surtout des pans de murs, des pierres recouvertes d'herbes sauvages, les ruines d'une église au milieu d'un cimetière retourné et parsemé de croix en fer, debout face au temps et à l'oubli.
Pause casse-croûte à table sur un banc.
On repart. On crapahute, le sentier est très étroit, les petits cailloux roulent, la gorge est profonde...je crois mourir de peur mais que le paysage est grandiose. "Ne regarde pas ! " dit Michelle, "colle toi à droite dit Béatrice. Après quelques mètres on en sort et c'est un environnement provençal qui apparaît, bois, sous-bois, broussailles, rochers éclatés, les premières fleurs balbutiantes. Crocus, colchiques printanières, anémones "hépatiques" bleues, roses pourprés.
Le temps qui a retrouvé sa bonne humeur est devenu charmant, tout juste s'il ne nous enlace pas de ses doux rayons. Quelle belle journée. Oui, une très belle journée grâce à nos animateurs Adrien, Alain, Georges, Séraphine et à toute l'équipe de mardi montagne.
Photos de François Gilanton – Groupe 1
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