Groupe 1 |
Le lac du Bourget |
Ce matin nous sommes partis sans nous poser de questions et avec
entrain.
Enfin, le ciel est bleu et sans nuage, la température déjà agréable augure
d'une belle journée comme nous n'en n'avons pas eu depuis un bon moment
semble-t-il. Et puis, être au-dessus du lac du Bourget, ça donne un air de vacances d'été.
Le lac est toujours aussi bleu, dans ce bel écrin de montagnes avec tous ses sommets encore superbement enneigés. Et puis, il y a aussi cette nature qui commence à prendre ses plus belles couleurs, une vraie explosion de fraicheur, de verdure.
Je voudrais rajouter un petit mot pour souhaiter à Christian G. de bien prendre soin
de lui, et j'espère qu'il a pu vite rentrer chez lui après cette petite alerte. Le groupe est soulagé que ce ne fut qu'une alerte.
Enfin, le ciel est bleu et sans nuage, la température déjà agréable augure
d'une belle journée comme nous n'en n'avons pas eu depuis un bon moment
semble-t-il. Et puis, être au-dessus du lac du Bourget, ça donne un air de vacances d'été.
Le lac est toujours aussi bleu, dans ce bel écrin de montagnes avec tous ses sommets encore superbement enneigés. Et puis, il y a aussi cette nature qui commence à prendre ses plus belles couleurs, une vraie explosion de fraicheur, de verdure.
Je voudrais rajouter un petit mot pour souhaiter à Christian G. de bien prendre soin
de lui, et j'espère qu'il a pu vite rentrer chez lui après cette petite alerte. Le groupe est soulagé que ce ne fut qu'une alerte.
Groupe 2 |
Groupe 2 |
Texte et photos de Gisèle Rigal – Groupe 3
Pour le plaisir
Pour le plaisir
A quoi on passe notre temps ? Depuis quelque temps le regard des autres nous
dit qu'il nous prend de court, nous prend la tête, nous talonne. Les semaines
recommencent et on se dit qu'on a rien vu, rien fait.
Est-ce qu'on le regarde trop à l'intérieur de nous-mêmes pour tout bouder autour de nous, déprimer et penser que seule la jeunesse est désirable_ Alors que nous aussi on peut encore aller vite, avoir envie de tout savoir, boire la vie à plein goulot, à pleine bouche, à plein cœur_ on sait qu'avant ce n'était pas mieux et que si on est là à faire ce que l'on fait, c'est que l'on est pas tout à fait vieux.
A ce jour, on veut toujours ce qui est beau, dire de belles choses, sentir la douceur de vivre, et regarder avril avec avidité.
Ce matin, le printemps ne se gueule pas, il chuchote, bruisse, arrive brusquement, frôle, respire à pleins poumons, demande à vivre, à refleurir. Tout chiffonné et tendre et délicat et fragile. Il sent bon. Tout semble ramper, s'échiner, vouloir sortir. Mais l'hiver doit être encore dans nos rétines quand on se demande si les pétales des cerisiers qui volent sont des fleurs ou de la neige !
On est parti tranquillement de Grenoble, on se laisse conduire par Gérard les yeux fermés. Il prend des petites routes, il ne peut pas traverser le tunnel du Chat à cause du tonnage du car. On aurait pu prendre un car plus petit mais on aurait laissé encore plus de copains sur le carreau.
Rien faire est si doux. Rien faire, qu'à regarder. Songer un peu, pas trop. Rêver, juste rêver avant de battre la campagne. Les collines, les montagnes au loin s'ouvrent sous nos yeux, un jour nouveau est là.
On part du Belvédère d'Ontex. On longe les forêts domaniales de la Charvaz, les sentiers sont agréables, tout le long rien que des arbres, certains dans leur écorce fraîche et laiteuse, d'autres moussus, ventrus, bossus ou morts, abattus. Au-dessous, les racines entrelacées serpentent entre les pierres. Nous, grosse chenille bruyante, dérangeons leur silence. Partout des petits panneaux. La Combe. Bourdeau. (Petite ferme). On arrive à la Chapelle du Chat. Les groupes les uns derrière les autres s'y retrouvent pour la pause casse-croûte. Enfin on peut poser notre séant...et en se déplaçant un peu, chercher les montagnes de l'Epine, la Dent du Chat aux raideurs sévères qu'on ne devine pas là où on se situe...on peut admirer le bleu du lac et ses "reflets d'argent et changeants" et le bleu du ciel, si bleu. Et plus près les forêts si vertes, si mauves. On repart. Le soleil cette fois a jailli, se marre et nous pulvérise de sa chaleur. On la voulait, on l'a. Donc, on repart par les Grands Champs ou le Col du Chat, Gratte-Loup ou le Chat-Perché ? Que de chats perdus par la mère machin ! Grand-Villard c'est sûr, les Bessons...On surplomb le lac. On en prend plein la vue. Hautecombe, à l'est ou à l'ouest ? La grâce des paysages change à chaque ondulation, les eaux claires se mélangent au ciel. Agnès nous dit qu'on peut longer le lac sur une dizaine de kilomètres, c'est une balade agréable et pas difficile. On rêve, un jour peut-être. On perçoit le chant des oiseaux qui saute d'un arbre à un autre à travers les arceaux des branches. Depuis ce matin on chemine dans des chemins creux ou profonds et dans des odeurs aiguës de sous-bois et depuis ce matin des touffes de violettes, tout à fait sauvages d'un bleu puissant débordent de bouquets en bouquets. Elles ont l'air de pousser en famille, en tribus, les unes sur les autres sur les bordures du chemin.
Quand est ce qu'on arrive, on en a plein les pattes... Grumeau, Belvédère d'Ontex... on aperçoit le car, on est heureux. Notre rando était couleur d'or, pétales de fleurs et traînées de lumière... éblouissante, étincelante de soleil.
Merci Roland P., Séraphine, Michelle, Jean Jacques, Ange, Roland C, Alain, Edouard, François...et toute l'équipe Mardi Montagne.
Est-ce qu'on le regarde trop à l'intérieur de nous-mêmes pour tout bouder autour de nous, déprimer et penser que seule la jeunesse est désirable_ Alors que nous aussi on peut encore aller vite, avoir envie de tout savoir, boire la vie à plein goulot, à pleine bouche, à plein cœur_ on sait qu'avant ce n'était pas mieux et que si on est là à faire ce que l'on fait, c'est que l'on est pas tout à fait vieux.
A ce jour, on veut toujours ce qui est beau, dire de belles choses, sentir la douceur de vivre, et regarder avril avec avidité.
Ce matin, le printemps ne se gueule pas, il chuchote, bruisse, arrive brusquement, frôle, respire à pleins poumons, demande à vivre, à refleurir. Tout chiffonné et tendre et délicat et fragile. Il sent bon. Tout semble ramper, s'échiner, vouloir sortir. Mais l'hiver doit être encore dans nos rétines quand on se demande si les pétales des cerisiers qui volent sont des fleurs ou de la neige !
On est parti tranquillement de Grenoble, on se laisse conduire par Gérard les yeux fermés. Il prend des petites routes, il ne peut pas traverser le tunnel du Chat à cause du tonnage du car. On aurait pu prendre un car plus petit mais on aurait laissé encore plus de copains sur le carreau.
Rien faire est si doux. Rien faire, qu'à regarder. Songer un peu, pas trop. Rêver, juste rêver avant de battre la campagne. Les collines, les montagnes au loin s'ouvrent sous nos yeux, un jour nouveau est là.
On part du Belvédère d'Ontex. On longe les forêts domaniales de la Charvaz, les sentiers sont agréables, tout le long rien que des arbres, certains dans leur écorce fraîche et laiteuse, d'autres moussus, ventrus, bossus ou morts, abattus. Au-dessous, les racines entrelacées serpentent entre les pierres. Nous, grosse chenille bruyante, dérangeons leur silence. Partout des petits panneaux. La Combe. Bourdeau. (Petite ferme). On arrive à la Chapelle du Chat. Les groupes les uns derrière les autres s'y retrouvent pour la pause casse-croûte. Enfin on peut poser notre séant...et en se déplaçant un peu, chercher les montagnes de l'Epine, la Dent du Chat aux raideurs sévères qu'on ne devine pas là où on se situe...on peut admirer le bleu du lac et ses "reflets d'argent et changeants" et le bleu du ciel, si bleu. Et plus près les forêts si vertes, si mauves. On repart. Le soleil cette fois a jailli, se marre et nous pulvérise de sa chaleur. On la voulait, on l'a. Donc, on repart par les Grands Champs ou le Col du Chat, Gratte-Loup ou le Chat-Perché ? Que de chats perdus par la mère machin ! Grand-Villard c'est sûr, les Bessons...On surplomb le lac. On en prend plein la vue. Hautecombe, à l'est ou à l'ouest ? La grâce des paysages change à chaque ondulation, les eaux claires se mélangent au ciel. Agnès nous dit qu'on peut longer le lac sur une dizaine de kilomètres, c'est une balade agréable et pas difficile. On rêve, un jour peut-être. On perçoit le chant des oiseaux qui saute d'un arbre à un autre à travers les arceaux des branches. Depuis ce matin on chemine dans des chemins creux ou profonds et dans des odeurs aiguës de sous-bois et depuis ce matin des touffes de violettes, tout à fait sauvages d'un bleu puissant débordent de bouquets en bouquets. Elles ont l'air de pousser en famille, en tribus, les unes sur les autres sur les bordures du chemin.
Quand est ce qu'on arrive, on en a plein les pattes... Grumeau, Belvédère d'Ontex... on aperçoit le car, on est heureux. Notre rando était couleur d'or, pétales de fleurs et traînées de lumière... éblouissante, étincelante de soleil.
Merci Roland P., Séraphine, Michelle, Jean Jacques, Ange, Roland C, Alain, Edouard, François...et toute l'équipe Mardi Montagne.
Groupe 3 |
Abbaye de Hautecombe |
Photos de François Gilanton – Groupe 1
Groupe 1 |
Photos de Monique – Groupe 4
Groupe 4 |
Pique-nique du groupe 3 |
Apparemment, il n'y avait pas de sentiers partout ! |
Le groupe 4 au départ |
Pique-nique du groupe 4 |
Les stars du groupe 4 |
Groupe 1 au sommet de la Charvaz |