29/05/2018 : Matheysine - Le Sénépy


Texte de Nora Villiot - Groupe 2

MATHEYSINE VOYAGES bonjourrrrrrrrrrrrrrrrrr

Dans le car, tous sont prêts pour la conquête du TABOR 2389 dans le massif du Taillefer.
Le responsable d'agence VITO, paré de son bandana, nous annonce que le TABOR c'est fini, pas de sortie, trop dangereux. Cet homme est prudent, il ne veut pas de perte d'hommes et surtout pas de concurrence avec la faucheuse qui rode déjà sur les têtes en, attendant l'heure. 
TABOR c'est fini et dire que c'était l'endroit où je voulais aller.
Alors il nous sort son plan B, qu'est le SENEPY, et moi j'entends GÉNÉPI 40°,
Alors là non, deux mardis de vinasse, et voilà que l'on sombre dans l’alcool fort, je ne veux pas être dans un bocal, je refuse la  conservation. Ma douce voisine Marie Claude, me dit que je m'égare et que ce n'est pas le Génépi, mais SENEPY, ha bon  OK je m'incline.
OUPS, les auditeurs ont été retournés comme des crêpes, et contrairement à l’équipe de France en AFRIQUE DU SUD en 2010 qui a fait grève,  restée dans le bus,  nous, on a écouté notre coach VITO. Et hop, tous dehors.
 DIRECTION  SENEPY. 
On a marché, pris des chemins, foulé des champs aux herbes hautes, tels les pèlerins. En guise de croix, on avait nos sacs à dos. Quelle galère.
On a pris une autoroute qui n'en finissait pas. Je maugrée sur cette voie royale .
Mais heureusement mon pote PAUL est derrière moi, pour me soutenir et me dire, Résistes il faut que tu réussisses, le mont n'est pas très loin, retiens toi et persistes.
 SENEPY, ma délivrance, et comme me chuchote PAUL  notre souffrance, quelle  souffrance effacée devant tant de beauté.
Vive la Matheysine et vive VITO, et comme dirait l'autre PAPAGALLI "on n’est pas des quand même"


Le groupe 2 - Photo de Gérard Ducey

Le groupe 2 - Photo de Gérard Ducey

Groupe 1

Photo de Marie-Chantal Arnaud-Goddet

Photo de Marie-Chantal Arnaud-Goddet
Photo de Yves Odasso


Texte de Giselle Rigal et photos de Jean-Jacques Saharoff - Groupe 3


Jour où on sort

Jour nouveau. On a jamais autant regardé le ciel. On y va. Où? On ne sait pas encore. On prend les copains à Champ. Vito qui organise la randonnée ne sait toujours pas où nous amener, suspense...Le Tabor, non, il est recouvert de neige. Saint Honoré, la Pierre Percée, peut être. Le Sénépy, j'aimerais tant. On monte par le Monteynard et Vito, du coin, sait qu'en sortant du village il verra si le ciel a dégagé toute sa brume accumulée sur les sommets depuis des jours, la pluie, les nuages menaçants. Je vous fais lambiner comme il a fait. Avant le petit promontoire, ce jour de mai, regardant la mer des champs si verte, les nuages que je veux minuscules, au loin, les petites collines mauves et rousses des nouvelles herbes, les rochers si bleus, on se demande ce qui nous attend, on... Bingo! C’est gagné, Sénépi. Les uns et deux partiront de la Mure. Les trois et quatre des Signaraux.
Le soleil plane sur nos têtes et pas lui seulement, les alouettes. Le sentier est doux et la montagne à portée de la main. On longe les bois Duyat, on grimpe la côte Fouillouse pour atteindre le col du Sénépy. On voulait voir les fleurs? On voit des fleurs à foison. Narcisses enivrants. Gentianes, orchidées, anémones se pavanent langoureusement rivalisant d'élégances. Ce que nous savons voir d'elles n'est que le côté séducteur, esthétique. Les imaginer, comme nous le ferions de nous, la tête enfoncée dans le sol ne montrant que nos fesses, me fait rire toute seule...ce qui nous rapproche d'elles? Le mouvement. Elles ont des racines, et nous des neurones et des jambes...en bas! Assez rêvassé, faut pas traîner. Mais pas non plus passer à côté comme si de rien n'était car de toutes les merveilles du monde la plus merveilleuse c'est qu'on croit que la prochaine fois qu'on voudra les voir, on sera là et elles aussi. Alors les regarder. Les tenir à bras le corps, porter leur fraîcheur, les étreindre corps à corps et même rester sans voix. Regarder la terre et les fleurs à son corsage et tant de couleurs sur son front et de robes vertes, elle a tant de visages la terre.
On aperçoit au loin une énorme tâche bleue, étalée. On se demande quel lac cela peut être. Hop, un smartphone, Le Sautet, dit Jean Jacques. Il y a de l'eau sur les flancs de la terre, les croupes de ses collines, et l'eau de tout un tas de rivières. On continue pour atteindre le sommet. Vue à 360 ° mais décision de se protéger du vent et de pique-niquer dans un trou! Je serais bien allée avec Roland un peu plus loin, un peu plus haut faire face à la longue chaîne de montagnes qui part de Die jusqu'à Sassenage...D'ici, on voit le Grand Veymont et le Mont Aiguille. Bizarre cette colonne rectangulaire isolée de toute part. D'ici, on voit arriver avec joie  les uns après les autres les autres groupes.
Puis on repart à travers les prairies de la montagne sans voir ni hameaux, ni granges, ni vaches. Tout l'espace, un temps est pour les fleurs. En amorçant la descente on traverse des pâturages, on piétine les hautes herbes, des mottes de terre, la sauge, le chiendent, le trèfle, les pissenlits toutes les plantes odorantes. En voyant les arbres, les pommiers et les oiseaux dans leurs branches, l'herbe à leur pied et le ciel par-dessus qui mène les saisons j'ai eu le cœur serré. Où sont les branches nouvelles et les racines et ses graines échappées ? Et mes orteils écrasés et les chemins où on a marché et nos paroles qui les a emportées...Déjà, il faut rentrer.
Merci Vito. On t'a fait faire quelques cheveux blancs cette semaine, t’inquiète ça te va comme un gant!

Merci à tous de votre agréable compagnie.

Pause banane du Groupe 3

Le groupe 3 s'oriente et prend des photos

Photos de Monique - Groupe 4
Un groupe chemine sur le Senepy

Groupe 4



22/05/2018 : Dévoluy - Col de Navitte, Crête des Glaisettes

Texte de Nora Villiot - Groupe 2
La palme d 'or pour la production revient à Adrien BERTON, producteur qui a pensé, réalisé cette merveille dans le DÉVOLUY.
La palme d'or pour la réalisation, scénario, est attribuée à Alain LE GUYADER pour sa mise en scène, BÂTONS AUX PIEDS. Alain est l'ALMODOVAR DE L'ASTA ; Il nous a fait ramper, accrocher aux branches, les pieds lourds par la boue, il nous a demandé de traverser les CHUTES VICTORIA ( OUI c'est vrai ) et même que nos partenaires nous attendaient gentiment de l'autre côté de la rive pour nous tendre la main et éviter de tomber. Oui tomber c'est être mouillées et nous les filles on ne voulait pas mouiller notre culotte. De plus les pierres étaient tellement polies nous ne voulions pas faire de faux pas.
Quant au scénario du vrai AUDIARD, allez je vous jette quelques phrases, attention, c'est du lourd.
VITO lance cette réplique, alors que ses compagnons enjambaient un fil barbelé, Hé les gars attention aux bourses, ou alors pause pipi, pause banane, on se déshabille, Hé on se calme c'est un film porno ou quoi, mais non ce n'est que le haut qu'il faut enlever, mardi, ce sera le bas.
Enfin pour la pause il a réservé une table au col des Prêtres, digne des plus grandes tables étoilées : vue imprenable, majestueuse, déclinaison de couleurs, tapis de vert, rouge, bleu blanc.
Le repas fut délicieux normal, nous étions en compagnie de bonnes personnes, dégageant des énergies positives, dans un environnement paradisiaque .
Allez bon film c'est gratuit.


Texte et photo de Giselle Rigal - Groupe 4
Grand bien nous a fait
On ne parle pas seulement de faire un pique-nique, on apporte la salade de pommes de terre ou le saucisson, assis dans une prairie avec en face les montagnes chapeautées de blanc neigeux... La vie ne peut pas nous apporter mieux. Et régulièrement on fait le tour de la question...même si Mimi, Hélène et d'autres rêvent devant leur grand écran de princesse et de prince, pas besoin de gamberger tout est là sous nos yeux, sur notre terre. Notre gros caillou rond tiédi par le soleil, recouvert de merveilles, de vastes nappes d'eau à frémir, entouré par une belle couche de ciel. On veut y vivre et pas sur un autre. Combien de temps au rythme où il se réchauffe? Oui, mais comment ne pas prendre l'avion et se "faire la Thaïlande" pour un oui, pour un non, les bagnoles, les centrales, les usines, les engrais, vaches, cochons qui pètent à tout-va et vomissent des tonnes de gaz dans la petite couche d'air qui se transforme en loupe. CA chauffe ! Vous riez, vous vous taisez. Je vous bassine je le sais...Tant pis, on aura toute la journée pour se rabibocher.
On part de Lus La Croix Haute, derrière Michèle qui nous mène aujourd'hui. Lus à l'origine serait le nom d'un Gaulois, Luns, Lunis...qui occupait les lieux. Pas difficile d'imaginer cette époque tant la nature à cet endroit semble protégée. Ce qu'on a vu d'humains_ la route où passent des bolides à toute berzingue_ et un chevreuil heurté dans le fossé, mais plus haut, d'énormes bâtisses presque aveugles tant les fenêtres sont minuscules dans l'immensité des murs. Encore plus haut, une bergerie et des patous collés aux moutons parqués.
En bas, des prairies chatoyantes de jade et d'or, bleus profonds, ivoire, narcisses, gentianes désirantes. Des cours d'eau secoués par les tourbillons des derniers orages. Regarder les pierres, suivre des yeux l'impétueux courant filant comme une flèche, un moment au bord du pré, du bout de l'herbe. Tel un œil morne, avant que nos ombres s'allongent, le ciel d'abord pâle dans la naissante chaleur s'effiloche en spirales laiteuses. On monte, on regarde au loin quand il y a une trouée, la terre et ses vallonnements, on marche, on va. Qui montera le plus haut des autres groupes, qui marchera sur le ciel ?
Faire un pas, c'est le premier qui coûte, après les autres on ne les compte plus.
Le dernier non plus, quand il faudra lever le pied et marcher tranquillement dans le chemin des habitudes.
Pour le moment on marche, c'est la montagne, un peu plus haut on se fait une grimpette à nous couper le souffle jusqu'au Col de Lus et après un petit replat une descente d'enfer ! On danse entre les pierres, prudemment ou comme des fous, à reculons ou de côté, en biais, à croupeton, à cloche-pied, plus à saute- moutons, fini ce temps-là. Après le pique-nique rebelote, on s'enfonce dans des verts, de tous les verts dans une belle forêt de pins noueux et vieux et des arbres aux pieds d'éléphants majestueux. Quand on en sort, on est sur un balcon, les bleus du printemps nous aveuglent, au loin des rubans folâtres s'accrochent aux arêtes des montagnes tandis que les pics restent voilés de brume. On redescend, direction Col de Grimone. Le retour se fait mollement, des quatre bords de l'horizon on laisse les nuages, en bandes, se faire plaisir et nous balancer quelques gouttes. Trop tard, on est dans le car. Merci Adrien et à tous les copains.

Le groupe 4 derrière Michelle

Photos de Marie-Rose Charlot - Groupe 4

Le groupe 4 au col de Lus



Le groupe 4 sur le sentier balcon

Photos de Christiane Despesse - Groupe 4
Le groupe 4

Pique-nique du groupe 4
Photos d'Anne Persillon - Groupe 3

Le groupe 3
Photos de Patrice Amiel (voir son site) - Groupe 2
Le groupe 2

Passage délicat !




15/05/2018 : Bourgogne - Roche de solutré

Texte de Nora Villiot - Groupe 2
Que se passe t il dans la tête de nos responsables ASTASIENS ?
Voilà deux mardis, qu’ils nous traînent dans les endroits de boissons alcoolisées.
La peur peut-être du vieillissement, la peau qui se détend, les fissures du temps qui apparaissent comme des parchemins d'histoire.
Faute de formol pour la conservation, visite dans l'antre de Bacchus. La bourgogne haut lieu de grands crus.
Et là devant nos regards ébahis, s’étend à perte de vue une toile de Jean François MILLET, à la place des glaneuses, se sont des dos courbés qui s'appliquent à soigner les sarments de vignes.
Leur or rouge.. Leurs fortunes affichent également sur nos passages des demeures cossues.
Hé, MITTERRAND, vous avez beau chuchoter à l'oreille de la roche, cela n'a eu aucun écho sur le village. Aucune photo, ni rue, ni école, qui porte votre nom. Il est vrai que la gauche caviar ne se marie pas avec les grands crus de droite.
En attendant leur vin on ne l'a pas goûté, et pourtant cette journée nous a enivrés.

Texte et photos de Giselle Rigal - Groupe 3
Rando tout en rondeur
On est moins emballé cette année pour aller à Solutré. On s'attendait même à faire des mécontents.
Même pas. Pourquoi ? On cherche. Mettre nos pas dans ceux de " tonton ", on n’a pas, plus envie.
Plus lucide, enfin cynique, plus vieux ?
On imagine le GIGN cherchant un terrain d’atterrissage pour l'hélico, les gorilles, les policiers
déguisés en vignerons, sa cour à ahaner avec lui sur ce qui lui restait de vie_" à bien vivre"_" le trop de civilisation, le trop de consommation"...et l' IRA, l'Angleterre, l' Afrique du Sud, la CEE... nous , la plupart on reprenait en cœur les lendemains qui chantent, lumineux, généreux. Ah, "Mimi", est ce qu'aujourd'hui on porte en soi encore tous les rêves du monde ? On cherche encore. Les Saints de Glace ? Depuis quelques jours on regarde le petit écran, on écoute Inter année 80 pour connaître notre sort. Avis de grand frais, neige en montagne, qu'ils ont dit. Lundi, pluie et mardi. Pas de petites averses. Pluie. Rage. Marre.
C'est mardi, la pluie féroce bat son plein au petit matin. De terribles risées font frissonner le ciel.Quelle sale gueule il a ! Il pleut, laisser pleuvoir ! Au moment de décoller de chez soi, jeter un œil, tout est transfiguré. Bandes de bleu menteur s'allongent entre des mèches grisonnantes. Dans le ciel tout bouge, s'efface, se refait. Dehors toutes les feuilles des arbres sont comme des tissus enrhumés, chaque fleur encagée dans les jardinières goutte, les bancs sont trempés. On se retrouve comme prévu. Quel plaisir, on semble
avoir mangé du Lion, on veut sortir, et pas tout seul.
On n'a même pas trouvé le voyage trop long. On part de Loché, ça commence bien, on traverse le village, ils seront tous à peu près pareils tout de pierres dorées. On reluque les domaines, magnifiques. On longe les vignes, kif, kif. Des cépages sinueux à perte de vue, des paysages cultivés, sculptés, abrités de brises trop fraîches, s'épanouissent, s'élargissent. La présence de la vie est là sous nos yeux toute tissée de bouts, de grands bouts, de petits bouts sans fin qui vont nul part. Tirée au cordeau, rangés, soignés, en carrés, en parallélépipèdes. Toute une vie pour planter la vigne, la tailler, la greffer, la connaître, la reconnaître, la transmettre. En faire le tour, une vie y suffit-elle ? Est-ce une vie ? La grappe viendra. Elle sera bleue avec des veines pourpres. Bleue. Lourde. Pour le moment elle fait son travail, suit son chemin, engrange. Sous l'écorce écailleuse des ceps monte la sève si tendre. Le vin viendra. Qu'on laissera glisser sur la langue. Fruité, charpenté, gouleyant et même austère. Quand on parlera de lui, on dira qu'il a du
corps, une robe, des jambes et des larmes, on parlera de saveurs, d'humeurs, de notes capiteuses. Pour lui, il y a des livres de comptes, des caves, réserves du passé, splendeurs d'aujourd'hui, luxes et voluptés.
Sûrement. On passe par la Fuisse, Les Vignes des Champs, Les Vignes de Pouilly, on laisse la Côte des Châtaigniers d'un côté, La Bruyère de l'autre. On voudrait ne pas voir les mastodontes pulvériser la mort sur la vie. Sentiment étrange. Que de lavoirs, les "vieilles" sont parties, silence, pourriture...Sans cesse on surveille le ciel. Les nuages semblent bleuirent pourtant il bruine dans le soleil. Seuls les oiseaux chantent, enfin presque, Monique tente de leur faire concurrence, est ce "The Voice" ? On double un escargot. On va à l'opposé d'une salamandre dorant sa jeunesse sous le printemps. On s'enfonce dans les bois un moment, il y mousse une drôle de verdure entre les ombres. Vite du soleil, on veut du soleil. Il fait ce qu'il peut, se montre un peu dans le ciel gris pâle, il est son reflet, pâle et plat. Au loin ne pas rater la Roche de Solutré.
Comme une vieille dent, gris verdâtre, elle semble un peu cariée...mais domine le village de Solutré-Pouilly. En parlant de dent, on a la dalle. On casse la croûte et on attaque les fameux escarpements de la Roche. C'est parfait pour nos âges. Et comme de bien entendu on en revient à "Tonton", fin de siècle, un peu dandy...et on aborde le temps qui passe. L'impossible de la vie. Ne pas lui tourner le dos, ne pas fermer les écoutilles, ne pas se livrer à l'ennui, au chagrin. On a bien le temps de renoncer à soi...et c'est comme ça qu'on est arrivé au sommet dans une gigantesque flaque de soleil. Moments de perfection, où l'on se fout de tout...Merci Jean Claude, tu as eu du nez. As-tu compris que nous avions été heureux.
Merci à Jacques, Robert, et François...Michelle, Dominique et toute l'équipe inscription.
Jacques et sa banane
Photos de Marie-Chantal Arnaud Goddet – Groupe 1
Groupe 1

La Roche au-dessus des vignes
Photos de Gérard Ducey – Groupe 2
Groupe 2

Embouteillage au sommet de la Roche
Photos de Christiane Despesse – Groupe 3
Jacques et Jean-Claude 
Texte de Patrice Amiel - Groupe 2
Le groupe 2
Le groupe 2



08/05/18 : Sortie surprise des animatrices


Texte de Nora Villiot - Groupe 2

Un mot magique !

Hello ! Je vous ai manqué depuis le temps ? Allez,  vous me faites rougir.
Je vous parle fort pour que vous puissiez mieux me lire.
Donc, ce matin, départ un peu sur les chapeaux de roues.

Robert est resté figé sur l'horaire d'été, de  fait,  nous l'avons attendu sur l'aire de VOREPPE.
Débarquement du barda et dans sa précipitation il oublie de fermer la portière, tout le monde lui crie LA PORTE, il s'en retourne pour s’exécuter, et là, patatras, plus de clefs !
Alerte, les muppets show décortiquent la voiture, Hélène -pas celle de TROIE- vient en aide, rien.  Un regard noir lancé au malheureux  lui  fait perdre son légendaire sourire.

Entre en scène la douane volante, qui nous scrute, étonnée de voir tout ce remue-ménage et ne voyant pas de visage patibulaire, poursuit sa route.

Devant tant de tristesse, Gisèle, me dit : allez, on retourne chercher, et là, les gestes de l'infirmière reviennent à la surface, elle  retourne d'un geste ferme le tapis, mais de sa main, elle ne tient pas des aiguilles pour une infiltration, mais les clefs de ROBERT. Ouf ! Le car peut partir.

Après la balade apéritive, nous voilà autour d'un Repas d’Échanges pour Relations Seniors.
Salé/sucré et surtout beaucoup de liquide, les esprits se lâchent la convivialité est là.

Retour au car, Denise, la douce et pudique, fait l'annonce d'un mot magique COUCOUGNETTE.
Tout d'un coup, tous les corps repus des mâles se réveillent. Quoi, qu’entends-je ?  COUCOUNIETTES ?

Leurs esprits embrumés par les effluves de l'alcool, à l'annonce de ce mot, fait briller leur regard, écarquiller leur narine, saliver de plaisir. Il faut dire que pour beaucoup, leurs bijoux n'ont pas été  visités depuis fort longtemps. Oups, douche froide ! La coucougnette de Denise est une friandise, rose, enrobée de sucre.

Et oui,  Messieurs, la gourmandise est un vilain défaut, et que tout homonyme n'est pas le reflet de vos pensées.

Merci les filles !!! 

Photo de Pierre Labbe - Groupe 4

Texte de Danielle Cardinaletti - Groupe 4


Partis de bonne heure, les fleurs aux chapeaux, les fleurs aux sacs, et sur les cœurs, pour la sortie des animatrices quand  il y a eu quelques perturbations dues à des pertes de mémoire.
Enfin, après plusieurs minutes de réflexion, grâce à l'instinct féminin, qui s’est glissé à quatre pattes dans la voiture des retardataires, l’incident a pris fin, avec le sourire et beaucoup d'humour.

Une jolie rando surprise dans la  Drôme,  pleines de belles et vives couleurs ensoleillées, avec au bout du chemin, tracé dans la forêt de pins aux senteurs florales, une vue plongeante sur la plaine.

Demi-tour !!
Nous rejoignons les autres  groupes, pour une joyeuse pause casse-croute, bien arrosée.
Un après-midi très pétillant, avec trois gouttes de pluie, s’est terminé sur encore un surprenant  délice sucré, distribué dans le car par nos animatrices.

Une sortie bien réussie.
A  refaire!

Photo de Pierre Labbe - Groupe 4

Photo de Pierre Labbe - Groupe 4

Le Groupe 2 - Photo de  Pierre Labbe - Groupe 4


Le groupe 3 - Photo de Giselle Rigal
Texte de Giselle Rigal - Groupe 3

Mardi, plus belle la vie...
Ce matin nos marcheurs on les veut tous, pas une place à perdre, mais notre Nicole nous rate de peu et à Saint Egrève pas de nos chères têtes en l'air. Ils nous rejoignent au péage de l'autoroute de Voreppe et dans la précipitation égarent leurs clés de voiture. Que d'émois !!!
Direction sud, Jérôme notre conducteur est aux commandes et on y va sûrement. A Grenoble c'était pas grand bleu mais il faisait doux, quelques nuages échevelés à Saint Egrève, au bout de quelques kilomètres il se met à bruiner, le ciel devient hachuré, vicieux, boursouflé, est ce à Pont en Royan qu' il pleut averse, et que plus loin des trombes d'eau se déversent...et que soudain il fait de nouveau gris et bleu tout enchefrinés jusqu'à ce que le soleil siffle la fin de la partie. C'est le printemps, on l'oublie, où il y a tous les mois presque à la fois, brumaire, pluviôse, ventôse, et un peu frimaire! En tout cas en sortant du car, on s'aperçoit que le soleil fait le fou avec les nuages et qu'ils ont autre chose à faire que de nous gâcher la journée.
Où sommes-nous ? _ à Die_nom d'une déesse tutélaire, Dea. Rien que ça, mesdames!
J'ai oublié, aujourd'hui c'est la journée des animatrices, tout est surprise, sauf la couleur jaune du soleil attendu, venu.
On se met vite fait, en jambes. Petites montées, petites descentes, glissantes. Tout est terre, argile, grès, pierres. Tout germe, tout est eau, en herbes emprisonnées, arbres tordus, molestés par le vent. La clarté monte de tous les horizons. On voit bien que les feuilles de l'hiver ont nourris les couvaisons verts tendres, à foison, sorties du ventre puissant de la terre, chaud de plaisir et pantelant d'humidité, poitrine lourde, bouche douce de sucs. Nouvelle saison. Premier bourgeon s'éclatant. Prime verdure. Odeur des genêts, quelle odeur, amère, douce, tendre à pleurer. Une odeur qui ne sait pas, une odeur qui dit la vie, une odeur en amour de chaires rondes, une odeur de soleil, que rien ne retient et qui s'en va et qui revient.
On a fait un petit tour et on est revenu. Vite se changer, Jérôme nous conduit d'abord dans une sorte de "cave, à l'abri en cas de pluie". Vous faire un dessin ? Manger, rire, lever nos verres, faire les fous. Bouche de joie, ivre de bras: pain, fromage, pizzas, quiches, salades, tant de plats, les petits dans les grands, les grands dans les petits, tous étalés.
On s'est rué, on s'est rassasié, calmé. Et de nouveau, excité sur les meringues et tout le sucré, et le vin. Rouge, rosé bien frais, blancs millésimés...eau de vie, Armagnac...c'est celui-ci qui m'a achevé. On titube, de vin et de joie. Jean proclame, crie sa gloire enfin, celle des animatrices. Il est parole, elles sont sucre et sel, et nos soleils.
Encore un petit tour dans les caves, pas pour tous, pour certains c'est assez, ils préfèrent un banc au soleil, pour deviser, refaire le monde, avec un petit coup dans le nez, ça aide.
Laissez-moi vous raconter l'histoire de la chèvre d'or et le trésor de Die. A l'Estagnol, près d'ici, cet animal fabuleux hantait la Drôme, restait caché le jour, ne buvait que la nuit. C'est que son pelage d'or luisait dans l'obscurité mais malheur à qui la suivrait.
Pourtant de ceux qui avaient fait fortune on disait ""a trouva la cabro d'oro ", les malades étaient guéris, les aveugles retrouvaient la vue, et même et surtout leur eau se changeait en vin...ou en clairette?!!

 
Photo de Giselle Rigal - Groupe 3



Les "Garçons" étaient bien sûr présents...


Photo de Pierre Labbe - Groupe 4


Le déjeuner - Photo de Pierre Labbe

Passons aux choses sérieuses : la visite de la cave coopérative Jaillance de Die

Pendant la visite

Photo de Pierre Labbe


Photo de Pierre Labbe

Après la visite....

Debriefing avec Vito, Yves ne semble pas convaincu
Photo de Pierre Labbe

On goûte la blanche, la rosée, la Bio avant de passer à la caisse
dernière photo de Pierre

Mardi 1er mai : fête du travail, pas de sortie de la RAM