Photos de Gérard Ducey - groupe 2
Groupe 2 |
Pique-nique du groupe 2 |
Texte de Nora Villiot - groupe 3
Ah, comme les mardis ne se
ressemblent pas, et c'est tant mieux, parce que je ne ferais pas ça toutes les
semaines. Sortie du bus, je cherche ma Denise, je beugle (oui, je fais
référence à mes sœurs qui sont déjà au travail en train de ruminer) Denise, Denise,
quand même tu es là, je te cherche de partout.
Sourire aux lèvres, elle
lève les yeux vers moi, tu vois je suis là. OUF.
La bande à Denise hisse
les voiles, et se laisse guider sous les vents.
On compte 9 dont UN HOMME.
Je décide d'inverser la règle grammaticale, le Féminin l'emportera sur le
masculin, non mais. Il est bon de se retrouver en comité réduit. Nous avons la
chance d'avoir un guide vocal, MICHÈLE, oui cette fille est habitée par une
passion qui est la montagne. Je pense que c'est elle qui a créé le slogan"
La MONTAGNE CA VOUS GAGNE"
Nous arrivons à la croix
d’Allant à pas confondre avec l'autre le concurrent, si vous voyez ce que je
veux dire, mais chuttttttttttttt. Nous visitons la fromagerie, et au bout d'un
moment on voit arriver le groupe quatre, quelle surprise. Édouard a su les
bercer, ou alors il y a des grosses feignasses qui veulent hiberner dans le
groupe. Mesdames, ARMSTRONG, vous l'a bien dit, un petit pas dans les Bauges et
c'est l'humanité astasienne qui grandit
Et pour terminer, une
citation de DEVOS : mon pied droit est jaloux de mon pied gauche
Quand l'un avance, l'autre
veut le dépasser.
Et
moi, comme un imbécile je marche.Photos de François Gilanton - groupe 1
Pique-nique du groupe 1 |
La brume n'est pas loin ... |
Le groupe 1 à la Croix d'Allant |
Massif des Bauges
Ce massif, dans les Alpes est limité d'un côté, à l'ouest par les plaines de Chambéry et d'Albens. Au nord, par le lac d'Annecy et la vallée de Faverges. A l'est et au sud par l'Isère et son affluant, l'Arly.
Le Nivolet, le Revard, le Semnoz se dressent sans rivaux au-dessus des plaines, leurs escarpements rocheux sont bien au-dessus des sapins et des pâturages.
A l'est et au sud, les cimes de l'Arclusaz, la belle Etoile et la Dent de Cons s'élèvent majestueuses et d'apparence inaccessibles...
Trajet, Grenoble Jarsy sans difficulté. On laisse l'autoroute. Le car roule et grimpe, remonte la vallée, passe au-dessus des villages. La montagne s'écarte et nous laisse passer. Rampes, lacets, dépressions à travers les vignes, les prés et les bois nous donnent le vertige. Alors regarder à travers les vitres, tout en haut les sommets défendus par une ceinture rocheuse paraissent inaccessibles.
Fin de notre route en car. C'est à pied que l'on continue. Un charmant chemin dominé par les forêts, bouquets de bois s'éclairent souvent de paillettes d'or du soleil qui semble à l'affût.
C'est Édouard qui nous mène, doucement. Pas de cœur battant dans la gorge à cause qu'il irait trop vite. Michel a un point de côté, mais rien de méchant, il connaît. Pourquoi ce besoin de plus en plus présent de se sentir vivants, pourquoi vouloir débusquer sur chacun des visages un sourire, du bien-être. Pourquoi, on le sait bien.
Arrivés à Précherel, à l'unanimité on décide d'aller jusqu'à la Croix d'Allant. La brume est au rendez-vous mais l'herbe foisonnante et fleurie et les vaches à l'estive se remplissant la panse aussi. Tout est à sa place paisiblement. On redescend un peu, quelques-uns d'entre nous achètent du fromage dans une laiterie puis on trouve un coin au soleil pour pique-niquer. On a tout le temps nécessaire pour admirer les paysages, nos regards traversent splendeurs, fureurs de ce qu'a été l'hiver. Face à nous dans un labyrinthe vertigineux est descendue des sommets une avalanche. On imagine difficilement le froid qui hantent bêtes et hommes, une vie pleine de bruits, de lutte pour la vie, de mort peut être, d'amour et de silence. On prend le chemin du retour, on redescend dans l'étroite et pittoresque trouée de lumière. Tout nous parait merveilleux puisqu'il faut le quitter, l'abandonner. Loin, l'orage roule sa bosse, on voudrait activer le pas, arriver avant la pluie mais non elle nous prend de court alors qu'on est presque arrivés. Mais, quelle chance, on a le temps de s'abriter sous l'avancée d'un toit qui en a vu d'autre.
Merci à tous nos animateurs, à Édouard pour cette fringante randonnée qui plaide une fois de plus pour le partage et la belle entente.
Ce massif, dans les Alpes est limité d'un côté, à l'ouest par les plaines de Chambéry et d'Albens. Au nord, par le lac d'Annecy et la vallée de Faverges. A l'est et au sud par l'Isère et son affluant, l'Arly.
Le Nivolet, le Revard, le Semnoz se dressent sans rivaux au-dessus des plaines, leurs escarpements rocheux sont bien au-dessus des sapins et des pâturages.
A l'est et au sud, les cimes de l'Arclusaz, la belle Etoile et la Dent de Cons s'élèvent majestueuses et d'apparence inaccessibles...
Trajet, Grenoble Jarsy sans difficulté. On laisse l'autoroute. Le car roule et grimpe, remonte la vallée, passe au-dessus des villages. La montagne s'écarte et nous laisse passer. Rampes, lacets, dépressions à travers les vignes, les prés et les bois nous donnent le vertige. Alors regarder à travers les vitres, tout en haut les sommets défendus par une ceinture rocheuse paraissent inaccessibles.
Fin de notre route en car. C'est à pied que l'on continue. Un charmant chemin dominé par les forêts, bouquets de bois s'éclairent souvent de paillettes d'or du soleil qui semble à l'affût.
C'est Édouard qui nous mène, doucement. Pas de cœur battant dans la gorge à cause qu'il irait trop vite. Michel a un point de côté, mais rien de méchant, il connaît. Pourquoi ce besoin de plus en plus présent de se sentir vivants, pourquoi vouloir débusquer sur chacun des visages un sourire, du bien-être. Pourquoi, on le sait bien.
Arrivés à Précherel, à l'unanimité on décide d'aller jusqu'à la Croix d'Allant. La brume est au rendez-vous mais l'herbe foisonnante et fleurie et les vaches à l'estive se remplissant la panse aussi. Tout est à sa place paisiblement. On redescend un peu, quelques-uns d'entre nous achètent du fromage dans une laiterie puis on trouve un coin au soleil pour pique-niquer. On a tout le temps nécessaire pour admirer les paysages, nos regards traversent splendeurs, fureurs de ce qu'a été l'hiver. Face à nous dans un labyrinthe vertigineux est descendue des sommets une avalanche. On imagine difficilement le froid qui hantent bêtes et hommes, une vie pleine de bruits, de lutte pour la vie, de mort peut être, d'amour et de silence. On prend le chemin du retour, on redescend dans l'étroite et pittoresque trouée de lumière. Tout nous parait merveilleux puisqu'il faut le quitter, l'abandonner. Loin, l'orage roule sa bosse, on voudrait activer le pas, arriver avant la pluie mais non elle nous prend de court alors qu'on est presque arrivés. Mais, quelle chance, on a le temps de s'abriter sous l'avancée d'un toit qui en a vu d'autre.
Merci à tous nos animateurs, à Édouard pour cette fringante randonnée qui plaide une fois de plus pour le partage et la belle entente.
Le groupe 4 à la Croix d'Allant |
Le car Philibert nous attend au pied de l'église |