Texte de Nora Villiot - groupe 2
Mais qu'allait-on faire dans cette galère ? Patrice voulait nous montrer à tout prix la LUNETTE, curiosité géographique que la nature a façonnée.
Et c'est là que notre calvaire a commencé. On a grimpé des passages d'un autre temps. La guerre était passée par là, branches et troncs d'arbres jonchaient le sol, caillasse de partout, et cette foutue boue collée à nos semelles. A un moment donné on s'est crue être dans le GIGN : on rampait comme des morpions sur les slips de soldats. On s’agrippait comme on pouvait, la sueur dégoulinait sur nos fronts, nos tee-shirts trempés, ce qui provoquait un attroupement de mouches, alléchées par nos muscs de mâles en rut.( je conseille aux esprits mal tournés de se rapprocher du dico )
Bref, la misère totale, 8 heures de marche dans nos pattes. On monte, on descend, on remonte, crotte on n'est pas des ascenseurs.Trop c’est trop, quelques âmes fourbues décident de demander que l'on retourne au bus. On appelle Patrice, et Séraphine, et de nos yeux de poissons rouge leur demandons grâce. Touché par notre état de grande asthénie, flapi qu'on était, ils décident de rebrousser chemin.
Et là nous entamons une procession funéraire, pour cette fameuse lunette disparue.
Le silence est lourd et assourdissant , notre chagrin est grand, Oui messieurs-dames, je vous pose la question, on enterre qui ??????????????? Une journée à la recherche de la lunette qui entre temps s'est mise à la page et porte des lentilles et tout ça nous a laissé dans le flou.
Je rêve d'être écrasée dans mon sofa en sirotant un bon whisky et regardant la série débilosse des marseillais, le bonheur.
Photos de François Gilanton - groupe 1
Photos de Patrice Amiel – Groupe 2
Groupe 2 |
La fameuse Lunette ! |