24/12/2018 : Triste nouvelle

Jean nous a appris la triste nouvelle : 

Marie-Françoise Barbe, animatrice à la RAM, est décédée.





Ses obsèques ont eu lieu le samedi 29 décembre au centre funéraire de Grenoble (Grand Sablon).




18/12/2018 : Savoie - Des tours de César à la Chambotte

Texte et photos d' Edouard Disdichian – Groupe 1
Voilà un secteur que j'ai découvert aujourd'hui grace a cette belle randonnée, et accompagné par un temps magnifique.
Après un passage aux tourx de César,  le tout en ruines bien sûr, nous avons longé
une falaise, sur un sentier où la prudence était de mise, tout en surplombant le lac du Bourget. Ce passage nous a offert de belles vues avec une belle lumière.
Cela a été confirmé au magnifique belvédère de la Chambotte. Il ne manquait que
l'invitation au restaurant du Belvédère, la table étant pourtant bien mise.
Nous nous sommes bien rattrapés avec un copieux pique-nique avec beaucoup d'échanges de bien bonnes choses et aussi une bien belle ambiance comme souvent le Mardi Montagne.
Tout le monde s'est bien retrouvé au car après une belle randonnée, et un bon effort, avant le marathon des fêtes de Noel.
Je souhaite à toutes et à tous, de Bonnes Fêtes de Noel et de fin d'Année et de se retrouver en 2019.
Sentier sous la falaise

Vue sur le lac du Bourget

Pique-nique des groupes 1 et 2
Texte de Jacky Micoud – Groupe 3
En ce beau mardi de décembre nous partons pour la Savoie et le charmant
petit village de Cessens.
On voit que Noël approche le groupe 3 est conduit par un Ange.
Un large chemin humide nous mène, en pente douce, vers les Tours de César où subsistent quelques pans de murs, vestiges de 2 châteaux : le Vieux et le Neuf, construits entre le 13ème et le 14ème siècle.
Bientôt, nous voici au belvédère de Chambotte. Depuis la terrasse du restaurant le Belvédère qui a connu son heure de gloire avec le passage, en 1886, de la reine Victoria, de Félix Faure et de Jules Ferry, la vue à 360° est imprenable sur le lac du Bourget. A-pic impressionnant, je n'ose pas m'approcher du bord.
Le lac du Bourget, lac post-glaciaire du massif du Jura, s'est formé il y a quelques 19.000 ans. A l'origine il recouvrait une surface de 1000 km carrés contre 44,5 km carrés de nos jours. Sur ses bords, Alphonse de Lamartine y a écrit son poème "le lac".
D'après la légende, il y a fort longtemps, la région savoyarde était confiée à 3 anges qui, du haut du ciel, surveillaient les vallées, les torrents, les montagnes... etc.
Un matin qu'ils survolaient la région, émus par tant de beauté, chaque ange versa une larme qui descendit sur la terre. Les 3 larmes grossirent et devinrent des trombes d'eau qui formèrent le lac du Bourget ainsi que le lac Léman et le lac d'Annecy. Belle légende qui tombe à point en cette période de fêtes.
Mais restons terre à terre pause déjeuner "frisquette" nous ne sentirons pas le moisi, merci à notre Ange à nous...(sic)
Retour au car à St Germain de Chambotte, heureux de cette nouvelle bonne journée.
Merci à tous nos dévoués animateurs et bonnes fêtes à tous les Astasiens.


Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI)
Groupe 2

Un coin salon sous la falaise

Groupe 2, groupe 1
Photos de Josette Misandeau – groupe 4 (voir toutes ses photos du jour ICI)
Vue sur le lac

Groupe 4 devant le restaurant de la Chambotte

L'arrivée du groupe 4 à St Germain la Chambotte
Texte de Gisèle Rigal - groupe 3 
Retenir le bord du temps
Ce matin on part de Cessens, massif de La Chambotte, en Savoie. On a commandé le soleil pour tout le monde et dans la journée inutile de payer une autre tournée, on a été servi. Chacun a choisi son groupe, son animateur, on passe par les Tours Césars, on laisse les Croix d'en-haut, d'en-bas, Les Dessus et les Dessous, Chez Carabins ferme et on se dit qu'il a dû s'en passer de belles dans le coin. Après avoir parlé avec Christian des courbes de niveaux, du relief, des couleurs voici que les noms des lieux-dits nous poussent à penser, Michel et moi que les scribes d’ antant, pour la belle "escripture", ont enjolivé les noms du coin à moins que ce soit le patois ou la prononciation de la région, allez savoir.
On a marché dans l'odeur des feuilles, des puissantes senteurs des champignons, des levures obscures. Sur la terre humide vaste est l'automne ou l'hiver on ne sait plus.
Sortis des bois à La Chambotte, la brume s'épand du ciel pâle et ne fait qu'une avec le lac du Bourget à nos pieds. Le balancement du vent pousse les vagues. Elles marchent sur l'eau comme une barque qui se soulève et s'enfonce et troue l'eau et l'écume et la brume. On hésite on ferait bien la pause maintenant. Un peu tôt ? On reprend notre marche, éternelle marche, toujours la même, jamais la même. On n'est pas allé très loin. On trouve de nouveau un coin de paradis où la pause s'impose. Orgie de sucreries, gâteaux, papillotes. Dans quelques jours Noël, déjà ne vous en déplaise, c'est que le temps passe vite, comment le retenir ?
On repart, on regarde vite fait, le temps nous est compté, se mesure d'heure en heure, s'évalue en km. Il va dans les chemins, soit les ruisseaux, soit les rivières. On finit par arriver à Saint Germain La Chambotte, on y retrouve les autres, on s’engouffre dans le car qui bientôt s'ébranle et file à vive allure.
Merci François de nous avoir fait tenir entre les dents, tout un jour, tout le bonheur du monde. Merci à Jacques, Robert et Ange. Bonnes fêtes à tous.

11/12/2018 : Nord-Isère - Montseveroux

Photo d' Anna Grouillet – Groupe 1
Le groupe 1 à la chapelle de la Salette
Photos de François Gilanton – Groupe 2
Groupe 2

Chapelle de la Salette

Eglise de Montseveroux
Texte de Jacky Micoud – Groupe 3
En ce mardi plutôt nuageux nous partons pour les Terres Froides à Monseveroux. Le car nous dépose entre l'église St Martin datant du XIIème s. et le château, ancienne forteresse du XIIIème.
Par monts et par vaux nous traversons des bois de hêtres et de châtaigniers. Nous foulons allègrement les feuilles humides.
Pour la pause déjeuner nous voici à la chapelle de la Salette, édifice dédié à St Saturnin dont il est fait état dès le XIème siècle. Remarquable pour son clocher "peigne" elle accueille chaque année de nombreux pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle.
Au pied de son mur nous profitons largement des bienfaits du soleil enfin apparu. Une sieste me tenterait bien mais, pas question, Christian C. nous rappelle à l'ordre.
Bientôt, nous voici dans le bois de Taravas. Prudence : Christian nous a mis en garde, gare à l'ogresse de Taravas.
En voici la légende : une châtelaine cruelle, Jeanne de Sibour, comtesse de Genevray et dite la "Dame Blanche" exigeait de son cuisinier qu'il lui servit à chacun de ses repas, de la chair de jeunes enfants. Ouf !!! Je respire mieux, je ne pense pas que ma vieille carcasse l'intéresse.
Le cuisinier avait 2 jeunes enfants qu'il cachait. Lorsqu'elle découvrit leur existence elle exigea qu'on les lui servit au dîner du lendemain. Le cuisinier, bien sûr n'obtempéra pas mais lui servit 2 jeunes porcelets qu'elle trouva excellents. Le cuisinier fut félicité mais il
lui avoua la supercherie.
L'ogresse prit soudain conscience de ses crimes. Elle lui pardonna et fit le vœu de ne plus jamais manger d'enfants. De plus elle abandonna tous ses biens aux pauvres et décida qu'après sa mort ils serviraient à fonder une rente qui serait répartie entre toutes les veuves de la "Châtellenie".
Bientôt nous rejoignons les trois autres groupes déjà arrivés au car.
Journée agréable. A mardi prochain pour d'autres aventures.
  Merci à nos accompagnateurs Jean-Claude, François, Christian, Michelle. Un coucou à Denise.


Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI)
Groupe 2

Cabane de chasseurs du bois de Taravas - idéale pour un futur pique-nique !

Eglise de Montseveroux
Texte de Gisèle Rigal - groupe 3
Pays Viennois
Je cherche un nom, intervalle, récréation, divertissement, non. Interlude, c'est ça. "Mardi Montagne" c'est l'interlude de notre semaine. Première question au blog, va-t-il pleuvoir ? Non, et même il ne fera pas froid.
Direction : Nord/Isère, Montséveroux. Au-delà de certains domaines, de la vie quotidienne, d’événements, activités ou croyances il y a des toponymes qui ouvrent notre horizon. Dans le coin il existe un Monsteroux-Milieu bien en-dessous de Montséveroux (mont supérieur). Montséveroux culmine à 400 m, domine la vallée. C'est le plus haut, le plus beau, ... tu m'étonnes qu'on y trouve un château, une église, une maladrerie, ...des sorcières, des ogresses. C'est Christian qui a commencé dans le car. "Voulez-vous une histoire... à dormir debout bien entendu ? " _Il était une fois une ogresse qui exigeait de son cuisinier qu'il lui serve, chaque jour un enfant rôti. Un jour, le cuisinier, remplace les enfants par un porcelet. Elle prend conscience de ses crimes, et pour se faire pardonner lègue ses bois de Taravas_
Trop drôle, on décrypte ou on va chez le psy ?
Ce n'est pas l'été indien mais on a du mal à croire qu'on est en décembre. Même les paysages s'y mettent et rappellent les décors Italiens de Florence. Après avoir cheminé quelques deux heures on s'approche d'une Motte construite sur un éperon rocheux. C'est la Chapelle Notre Dame De La Salette dédiée à Saint Saturnin qui veille sur son cimetière dont on épluche les pages nécrologiques pour se sentir encore plus vivants. Casse-croûte.
En bas de la prairie, la source Saint Marcel-le-couronné. En langage populaire "se couronner" c'est se blesser aux genoux. Prière, "Sainte" Denise, d'y conduire chaque année tous nos copains qui boitent, et qui boitent !!!
Je n'ai jamais regardé le paysage comme aujourd'hui, les marques, les lieu-dits, entre les arbres et les toits après avoir suivi un bout de chemin, les clôtures, et quelque chose qui ressemble à un sentier mais n'en est pas un, et la route, et de l'autre côté de la route, en contrebas, juste à gauche, oubliant le chemin et regarder ailleurs, derrière ? Ils s'y mettent à deux, il faut bien ça, Jacques me montre les lignes à haute tension, et les murs de pierres vieilles et les rangées d'arbres et jamais je m'y retrouve ! On a laissé " les Roberts", "chez Villard", "chez Millat" et même "chez Labbe". Plein de villages perdus et mon cœur révolté de la coupure tendre que je lui fait subir ouvre la brèche entre mon âme et l'amarre coupée qui me faisait croire qu'était arrivé le temps de rêver.
Cartographie ? merci, les copains, sans vous, je n'essaierai même pas.
Merci à Christian qui a pris la main de Denise qui s'est prise pour Terminator la semaine dernière et a cabossé une voiture, et merci à Michelle, François, Jean Claude "et les autres..."

04/12/2018 : Ardèche, Drôme - De Mauves à Crozes-Hermitage

Photos d' Anna Grouillet – Groupe 1
Le groupe 1
Texte de Jacky Micoud – Groupe 4
Au départ de Mauves sur la rive ardéchoise du Rhône une petite averse accueille le pèlerin mais, heureusement, sans conséquences.
Très vite nous entrons dans le vif du sujet : grimpette dans les vignes du célèbre St Joseph. Ce vin, auparavant, surnommé "vin de Mauves" a finalement pris le nom du mari de la vierge.
Depuis des siècles c'est un vin qui est connu des grands de ce monde que ce soit à Rome dans l'Antiquité, ou sur la table des rois de France.
Le village de Mauves a une façon culturale particulière : les pieds de vigne sont attachés à des échalas (tuteurs en châtaignier). Les raisins bénéficient d'un ensoleillement particulier ce qui leur donne une saveur exceptionnelle. J'ai pu le constater en "grappillant" quelques grains oubliés sur les ceps.
Descente vers Tournon sur Rhône et son beau château médiéval. Nous traversons l'un des premiers ponts suspendus à câble d'Europe construit par Marc Seguin en 1825.
Pour parvenir à la chapelle une nouvelle rude montée nous impressionne.
J'ai une pensée pour les vendangeurs, il faudrait presque s'encorder pour la cueillette.
Pause déjeuner avec vue exceptionnelle sur Tournon et le Rhône s'étirant paresseusement.
Puis c'est la descente sur Crozes-Hermitage surtout connue pour ses vins rouges. Avec ses 1650 hectares l'appèlation "Crozes-Hermitage" est la plus vaste des "crus"  des Côtes du Rhône septentrionales.
Descente avec quelques passages délicats mais le terrain n'est pas glissant et tout se passe bien.
Nous attendons pendant presque trois quart d'heure notre car bloqué par les "gilets jaunes". Puis, c'est la rentrée "bouchons" sur Grenoble.
Dans nos têtes de belles images de cette Ardèche que nous aimons.
Merci à nos animateurs : Adrien, Edouard, ChristianC, Michelle et Denise


Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI)
Groupe 2 dans les vignes

Traversée du Rhône à Tournon

Grimpette dans les bois
Texte de Gisèle Rigal - groupe 3
Mauves
Ce matin la moindre goutte d'eau brille plus claire que mille sources au pays de l'eau. On aime les retours aux sources, ses renaissances, offrir nos corps attendris par la ville aux doigts du vent, aux larmes du ciel.
Nous sommes à Crozes qui veut dire chemins en croix, croisées des chemins et Christian qui mène le groupe 3 va en savoir quelque chose. Aidé de Jacques, leurs cartes, GPS ou smartphones et enfin de leurs yeux plus d'une fois ils chercheront le bon chemin, tâteront celui-ci plutôt que celui-là.
Décembre, les écorces tressaillent, l'herbe défleurie. Debout sur la colline, on regarde. On regarde la vallée de brume. Le Rhône bien en chair aux courbes généreuses enlace la plaine, arbres fruitiers, abricotiers, cerisiers, pêchers. Au loin et comme entre ses pétales le cœur d'une rose, voici le soleil au milieu des nuées. On avance fièrement, on prend rapidement les chemins bordés de baies, bonnets d'évêques, églantiers, prunelles, sorbiers d'oiseleurs...puis à flanc de coteau, on chemine à travers les collines sèches comme le maquis méditerranéen, terrasses d'alluvions, cailloutis roulés, toutes plantées de vignes. Elles donnent les fameux vins de Crozes l'Hermitage. Ces vins se sont d'abord appelés les "vins de Vienne" et ont été exporté jusqu'à Rome. De tout temps on les a connus ensuite sous le nom de "vins des Mauves" (origine latine : mauves) puis les Jésuites de Tournon au 17 e siècle leur donnent le nom de Saint Joseph. 

En août le soleil a dû l'aimer la vigne soudain fleurie des regards et les grappes rousses mûries d'un coup. C'est l'hiver, enfin presque et pourtant au retour, on a l'agréable surprise de trouver des grappillons, lavés par la pluie ils enchantent notre palais. Des copains font la gueule. Oui, la vigne est biberonnée aux pesticides, talquée aux glyphosates et désherbants, gavée d'engrais et de sulfites. C'est vrai, à ses pieds pas de luzerne, herbes folles qui retiendraient l'azote. Nues, droites, toutes plantées comme des poireaux, ... A quand le retour à la terre, guidé par une quête existentielle ?
Mais, bon, comme tous les mardis on ne fait que passer, regarder, on ne fait que marcher. Même si "nos plus belles pensées viennent en marchant", on préfère se taire _" Chez ces gens-là on ne pense pas "_ disait Brel. Ce n'est pas tout à fait ça, on a nos convictions mais nos randonnées ne sont pas faites pour débattre ou se battre. Avoir le souci de l'autre, si. Merci Adrien, plus d'une fois on a dit que tu nous avais fait très plaisir et que tu savais, pour nous, déplacer les montagnes. Merci Michelle, Édouard et Christian


Photo de Roland Calvas - groupe 3
Tour de la Vierge à Tournon
Photos de Jacques Brunier-Coulin – Groupe 3
Montée abrupte dans les vignes du St Joseph

Pause et pose photos dans les vignes
Photos de Josette Misandeau – groupe 4 (voir toutes ses photos du jour ICI)
Vignes de St Joseph

Bain de pieds

Tain-l'Hermitage