11/12/2018 : Nord-Isère - Montseveroux

Photo d' Anna Grouillet – Groupe 1
Le groupe 1 à la chapelle de la Salette
Photos de François Gilanton – Groupe 2
Groupe 2

Chapelle de la Salette

Eglise de Montseveroux
Texte de Jacky Micoud – Groupe 3
En ce mardi plutôt nuageux nous partons pour les Terres Froides à Monseveroux. Le car nous dépose entre l'église St Martin datant du XIIème s. et le château, ancienne forteresse du XIIIème.
Par monts et par vaux nous traversons des bois de hêtres et de châtaigniers. Nous foulons allègrement les feuilles humides.
Pour la pause déjeuner nous voici à la chapelle de la Salette, édifice dédié à St Saturnin dont il est fait état dès le XIème siècle. Remarquable pour son clocher "peigne" elle accueille chaque année de nombreux pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle.
Au pied de son mur nous profitons largement des bienfaits du soleil enfin apparu. Une sieste me tenterait bien mais, pas question, Christian C. nous rappelle à l'ordre.
Bientôt, nous voici dans le bois de Taravas. Prudence : Christian nous a mis en garde, gare à l'ogresse de Taravas.
En voici la légende : une châtelaine cruelle, Jeanne de Sibour, comtesse de Genevray et dite la "Dame Blanche" exigeait de son cuisinier qu'il lui servit à chacun de ses repas, de la chair de jeunes enfants. Ouf !!! Je respire mieux, je ne pense pas que ma vieille carcasse l'intéresse.
Le cuisinier avait 2 jeunes enfants qu'il cachait. Lorsqu'elle découvrit leur existence elle exigea qu'on les lui servit au dîner du lendemain. Le cuisinier, bien sûr n'obtempéra pas mais lui servit 2 jeunes porcelets qu'elle trouva excellents. Le cuisinier fut félicité mais il
lui avoua la supercherie.
L'ogresse prit soudain conscience de ses crimes. Elle lui pardonna et fit le vœu de ne plus jamais manger d'enfants. De plus elle abandonna tous ses biens aux pauvres et décida qu'après sa mort ils serviraient à fonder une rente qui serait répartie entre toutes les veuves de la "Châtellenie".
Bientôt nous rejoignons les trois autres groupes déjà arrivés au car.
Journée agréable. A mardi prochain pour d'autres aventures.
  Merci à nos accompagnateurs Jean-Claude, François, Christian, Michelle. Un coucou à Denise.


Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI)
Groupe 2

Cabane de chasseurs du bois de Taravas - idéale pour un futur pique-nique !

Eglise de Montseveroux
Texte de Gisèle Rigal - groupe 3
Pays Viennois
Je cherche un nom, intervalle, récréation, divertissement, non. Interlude, c'est ça. "Mardi Montagne" c'est l'interlude de notre semaine. Première question au blog, va-t-il pleuvoir ? Non, et même il ne fera pas froid.
Direction : Nord/Isère, Montséveroux. Au-delà de certains domaines, de la vie quotidienne, d’événements, activités ou croyances il y a des toponymes qui ouvrent notre horizon. Dans le coin il existe un Monsteroux-Milieu bien en-dessous de Montséveroux (mont supérieur). Montséveroux culmine à 400 m, domine la vallée. C'est le plus haut, le plus beau, ... tu m'étonnes qu'on y trouve un château, une église, une maladrerie, ...des sorcières, des ogresses. C'est Christian qui a commencé dans le car. "Voulez-vous une histoire... à dormir debout bien entendu ? " _Il était une fois une ogresse qui exigeait de son cuisinier qu'il lui serve, chaque jour un enfant rôti. Un jour, le cuisinier, remplace les enfants par un porcelet. Elle prend conscience de ses crimes, et pour se faire pardonner lègue ses bois de Taravas_
Trop drôle, on décrypte ou on va chez le psy ?
Ce n'est pas l'été indien mais on a du mal à croire qu'on est en décembre. Même les paysages s'y mettent et rappellent les décors Italiens de Florence. Après avoir cheminé quelques deux heures on s'approche d'une Motte construite sur un éperon rocheux. C'est la Chapelle Notre Dame De La Salette dédiée à Saint Saturnin qui veille sur son cimetière dont on épluche les pages nécrologiques pour se sentir encore plus vivants. Casse-croûte.
En bas de la prairie, la source Saint Marcel-le-couronné. En langage populaire "se couronner" c'est se blesser aux genoux. Prière, "Sainte" Denise, d'y conduire chaque année tous nos copains qui boitent, et qui boitent !!!
Je n'ai jamais regardé le paysage comme aujourd'hui, les marques, les lieu-dits, entre les arbres et les toits après avoir suivi un bout de chemin, les clôtures, et quelque chose qui ressemble à un sentier mais n'en est pas un, et la route, et de l'autre côté de la route, en contrebas, juste à gauche, oubliant le chemin et regarder ailleurs, derrière ? Ils s'y mettent à deux, il faut bien ça, Jacques me montre les lignes à haute tension, et les murs de pierres vieilles et les rangées d'arbres et jamais je m'y retrouve ! On a laissé " les Roberts", "chez Villard", "chez Millat" et même "chez Labbe". Plein de villages perdus et mon cœur révolté de la coupure tendre que je lui fait subir ouvre la brèche entre mon âme et l'amarre coupée qui me faisait croire qu'était arrivé le temps de rêver.
Cartographie ? merci, les copains, sans vous, je n'essaierai même pas.
Merci à Christian qui a pris la main de Denise qui s'est prise pour Terminator la semaine dernière et a cabossé une voiture, et merci à Michelle, François, Jean Claude "et les autres..."