ASTA RAM: 02/04/2019 : Bauges - De Challes à Chignin

Texte de Jacky Micoud – Groupe 4
En ce début du mois d'avril la journée promet encore d'être belle. J'ai décidé de la jouer "cool" et je me dirige tout naturellement vers le groupe 4.

Départ de Challes-les-Eaux. L'origine de la ville remonte à la fin du XIVème siècle. Elle doit son nom à un seigneur de Challes.
En 1841 le Docteur Louis Domenget, médecin du roi de Sardaigne y découvre une source qui sera bientôt exploitée par une société et cela donne naissance aux Thermes. Cette eau, l'une des plus soufrées d'Europe, a des propriétés antibactériennes, décongestionnantes, cicatrisantes et antalgiques. On y soigne également les affections respiratoires et gynécologiques.

Tout d'abord, parcours agréable à travers bois, au bord d'un ruisseau bucolique.
Mais bientôt se profile à l'horizon un sentier escarpé, très escarpé.
Quelques rares souches nous permettent de nous hisser, à la force du poignet. Janine qui se trouve derrière moi assure à de nombreuses reprises mon pied qui glisse à l'aide de ses bâtons. Merci Janine.
Enfin, après de longues minutes angoissantes,on aperçoit le sommet salvateur, la Croix de Beurre. C'est la fin du cauchemar. Je pense que même les chèvres refuseraient de monter par cette sente.
La descente, bien que raide, me parait facile après ce que nous avons vécu.

Bientôt un champ accueillant nous servira de salle à manger. Les commentaires vont bon train.

Après cet intermède bienfaisant nous repartons pour une petite incursion au Mont Ronjou (525 m.) tout près. Belle vue sur les restes des tours de Chignin entourées de lierre. Leur origine est incertaine. Le site fut occupé par les Français en 1690. Au début du XVIIIème siècle Victor Amédée II de Savoie fait de Chignin son quartier général. En 1792 le lieu sera occupé par les Sardes.

Descente plongeante à travers les vignobles. Passage auprès de Notre Dame des Vignes.

Enfin nous arrivons en vue de notre car. Je suis contente d'arriver saine et sauve. Pour se la jouer "cool" faut-il aller au groupe 4 ? Peut-être à la Douce !!!!!!!
Ange j'espère que Janine va te mettre au régime "eau et pain sec" pour le restant de la semaine........

Photos de François Gilanton – Groupe 1

Le Granier

La Chapelle du Mont St Michel

Photos de Jean-Jacques Saharoff – Groupe 4

Groupe 4 à Chignin

Groupe 4

Groupe 4 : un peu de repos après les émotions de la montée et de la descente !

Photos de Pierre Robert – Groupe 3 bis

Groupe 3 bis ("animateurs en formation")

Groupe 3 bis avec Jean-Claude

Texte et photos de Marie-Claude Escoffier – Groupe 3 bis

J'étais l'intrus ou intruse du groupe de Jean Claude hier.

Aussi je le remercie de m'avoir acceptée, pour le moment je ne prétends pas au grade d'animateur, même si j'aime cette activité.

Plus tard ...on ne sait jamais.

Il a su nous faire voir toutes les subtilités de la carte IGN et l'azimut..n'a plus de secret pour nous, de même que le "Gentilé", les applications permettant de connaitre les montagnes environnantes...etc..

C'était une très bonne idée merci encore

Groupe "3 bis"

Photos de Marie-Rose Charlot – Groupe 3

Groupe 3

Une des tours de Chignin

Texte et photos d' Anne-Marie de Contes - groupe 2

Challes-les-Eaux, nous voici en Savoie , sitôt descendus du car, nous repérons le Château Hôtel Restaurant des Comtes de Challes-les-Eaux, un petit café serait bien apprécié mais le chemin nous attend !Construit au XIIIème siècle, le Château fut revendu successivement jusqu’à 1871, quand il fut acheté par la Société des eaux minérales de Challes.En sortant de Challes, nous profitons des derniers jardins fleuris : le jaune flamboyant des forsythias et des jonquilles… Le rose des magnolias et des pêchers. Le blanc des cerisiers et d’autres encore… Nous en retrouverons avec plaisir dans les prés là-haut.Maintenant, le chemin monte doucement, pas vraiment digne d’un Groupe 2 !La forêt est clairsemée, laissant percer les timides rayons du soleil.Les fleurs sauvages sont plus rares : primevères, coucous, violettes, petites pervenches… Le peuple des oiseaux, les mésanges en tête, nous offrent un concert en cadeau. Quand les humains font silence (parfois !) quel bonheur !Bientôt, nous atteignons La Ferme des Résistants, qui « n’a pas résisté ». La Stèle est mieux conservée, avec en arrière-plan l’impressionnant Mont Granier. En ce lieu historique et respectable, nous nous permettons d’apprécier la pause banane !A présent, la Chapelle du Mont Saint Michel est en vue, encore quelques petites grimpettes et nous y serons.Auparavant, la Croix du Nivolet nous domine à 1547m, du haut de ses 21m.Elle veille sur Chambéry depuis 1861m, malgré une histoire mouvementée (ouragan, attentat, foudre, vandales). Sa dernière installation eut lieu en 1989, en vue des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992.

Surprise, certains nous ont précédés à la Chapelle : Groupes 1, 3 et 3bis (les apprentis), mais nous ne nous mélangerons que très modérément !La Chapelle à 867m n’a pas réussi à égaler le Mont Saint Michel qui culmine à 895m. Ce fut le Révérend Bassat, curé de Curienne, qui prit l’initiative de construire la Chapelle. Il fut aidé par de nombreux souscripteurs et par les Pères Chartreux. Elle fut inaugurée en 1879 et dédiée à « l’Archange » Saint Michel. Encore un magnifique panorama. Nous sommes gâtés aujourd’hui.
Il est temps de redescendre, le sentier est un peu plus raide et périlleux, attention aux glissades ! Plus facile dans les vignes de Chignin qui font rêver au bon vin de Savoie, mais pas question de prendre le temps de le goûter. Certains font des rencontres charmantes qui entretiennent d’autres rêves…

Les vestiges des 7 tours fortes de Chignin, érigées au XIII ème siècle marquent la fin du voyage et d’une splendide randonnée.

Grand merci à notre « (Arch) Ange » qui nous a guidés avec bonne humeur

La Croix du Nivolet

Le groupe 2 penche à gauche !

Texte de Gisèle Rigal - groupe 3 bis

Notre intention, en vous proposant cette randonnée est de partager le plaisir de marcher dans cette superbe région des Alpes où la nature semble avoir pris comme passe-temps de réunir ses plus surprenantes merveilles.

Aujourd’hui, Jean Claude remet sa blouse de prof et encadre un groupe « d’animateurs en formation ». Carte, boussole, GPS ne seront là que pour ne pas se perdre. Car ce qui est important dans la formation est le « savoir être », être à l’affût d’un éventuel bâillement, d’un éventuel ennui, d’un pet mal placé, pardon d’un pied mal placé, que sais-je encore, mesdames et messieurs vous allez être la cible de nos préoccupations, fini le bon temps où on vous foutait la paix !!! Allez, je continue, c’est comme si j’y étais mais je compte sur votre aide, ne regardez pas vos pieds et ne riez pas…

Direction les Bauges et la charmante ville de Challes-les-Eaux, ses eaux sulfureuses efficaces sur les voies respiratoires et pas que, aïe premier dérapage !!!, j’espère qu’il n’y en aura pas d’autre.

On s’y rend en bus et Jérôme est notre conducteur. Tout d’abord on gagne Crolles par le boulevard Jean Pain et on suivra l’autoroute A41. A gauche le Parc Naturel de la Chartreuse, admirez la Dent De Crolles qui se profile dans le ciel, à droite les Pics de Belledonne. On s’avance, les sommets sont encore couverts de neige. Les 50 km de distance entre Grenoble et Challes seront rapidement avalés, alors se dressera d’un côté le Mont Granier et le Mont Nivolet qui dominent la vallée, et de l’autre au-dessus de Challes les Eaux le Mont Saint Michel et sa chapelle.

L’établissement thermal a été construit par l’architecte Revel à l’endroit même d’où les sources jaillissent du sol, il a la forme d’un gracieux chalet, composé d’un corps principal de logis, flanqué de deux ailes au milieu desquelles il s’élance svelte et dégagé. Autour du parc sont artistiquement ménagés des sentiers, des ponts, des bouquets d’arbres, des charmilles et des pièces d’eau. Tout autour, de luxueuses villas et confortables chalets adossés à la montagne au centre d’une luxuriante végétation entourée d’arbres séculaires.

A l’ouest, se dresse au-dessus d’une élégante terrasse l’ancien château seigneurial de Challes, transformé en hôtel...vue magnifique de la terrasse.

Et c’est comme ça qu’on n’a pas trouvé le chemin de départ, qu’on s’est emberlificoté dans les voies sans issue et qu’après détours et rebroussements on a fini par s’en sortir.

Pour le reste tout s’est bien passé, on a peut-être un peu trop bavardé, pas suffisamment écouté, été certainement un peu dissipé.

Je m’attends à un « peut mieux faire », oui mais alors mes mardis ne seraient plus mes chères récréations hebdomadaires !

Je sens qu’il va falloir choisir, …

Merci à tous et à Jean-Claude