09/04/2019 : Vercors - Le Goutaroux - Col des Pellas

Photos de François Gilanton – Groupe 1
François !

Montagne inconnue....

Groupe 2 dans la descente
Texte et photos d'Edouard Disdichian - Groupe 3
Aujourd'hui 
nous avons fait une visite tout près d'une des sept merveille du Dauphiné, le seigneur du Trièves, le toujours aussi impressionnant Mont Aiguille.
Aujourd'hui, il a bien joué le jeu de se montrer, et ne pas jouer à cache- cache
avec les nuages.
J'avais pour mission de conduire le groupe 3 au col des Pellas, mais voilà je me 
suis fourvoyé, ah, horreur, malheur et impossible de passer sur l'autre versant du
torrent. Alors, retour sur nos pas et après une pause bien agréable, nous avons
pu rejoindre le col de Papavet sans problème et avec une belle vue, qui nous
à récompensé de la volonté du groupe, que je remercie bien encore de son calme
et prudence. Depuis le bas du vallon, nous avons pu admirer nos amis des groupes
1 et 2, passer sur la crête  enneigée du Goutaroux .
Encore une journée bien remplie, et avec tout le monde de retour au car.
Le groupe 3 passe près de la chapelle de Trézanne

Une partie du groupe 3
Texte de Jacky Micoud – Groupe 4
Top départ à la Richardière. Temps mi-figue mi-raisin. On se pose la question pluie ou pas pluie ?
Départ cool mais bientôt un petit raidillon nous fait face.
Soudain Jacques et Jean-Jacques les associés du jour s'arrêtent pour consulter la carte. Erreur d'aiguillage. Il faut redescendre. Après le passage d'une clôture, à 4 pattes, nous retrouvons avec soulagement le sentier thématique des Artisans de la Terre qui, à l'aide de panneaux explicatifs, nous apprend tout sur la culture, le patrimoine, le mode de 
vie et les us du Trièves.
Après une montée en pente douce pause déjeuner au Col de Papavet : salle à manger à ciel ouvert avec vue imprenable sur l'une des 7 Merveilles du Dauphiné : le Mont Aiguille.
Sa première ascension a été effectuée le 26 juin 1492 par Antoine de Ville, capitaine du roi Charles VIII. Des échelles et des pitons ont été utilisés pour réaliser cet exploit que l'on a considéré comme la naissance de l'alpinisme.
La seconde ascension aura lieu seulement en1834 par des habitants des villages tout proches.
Henri Giraud, Chef pilote à l'Aéro Club du Dauphiné fut le seul à se poser à son sommet avec son petit avion.
La plateforme sommitale apparaît, dans bien des esprits, comme une sorte de paradis. En 1211 Gervais de Tilbury, neveu du roi d'Angleterre Henri II l'a décrit comme un Mont inaccessible d'où l'on voyait couler une source translucide. Dans l'herbe verdoyante on y voit parfois des draps blancs séchant au soleil. Les lambeaux de neige restant au printemps et l'imagination du Conteur juché sur le Grand Veymont suffirent pour accréditer la légende des Lavandières du Mont Aiguille.
1656 Denys de Salvaing de Boissieu raconte que des déesses chassées de l'Olympe seraient venues se réfugier sur ce sommet qui faisait encore partie de la falaise orientale du Vercors. Un chasseur, Ibicus les trouva, nues, dans la prairie. Jupiter, fou de rage, changea le "voyeur" en bouquetin et sépara le Mont Aiguille du reste du Vercors.
C'est le signal du départ. Petit arrêt à la très belle chapelle de Trézanne avec son toit de chaume. Légère remontée puis c'est la descente caillouteuse vers le viaduc de la Darne où nous attend Edmond et son beau car rouge.
Lorsque les 4 groupes se rejoignent j'apprends que tous ont cherché leur chemin ? Il nous faut donc un bouc émissaire. Ce n'est pas la faute à Voltaire mais c'est la faute à Robert initiateur de la randonnée qui se fera huer dans le car.
Malgrè ces péripéties j'ai passé une bonne journée sans pluie. Le roi de cette journée ce sera le MONT AIGUILLE.
Merci à nos animateurs : Robert, Séraphine, Edouard et Jacques sans oublier leurs "doublons" et les "serre-file"