25/06/2019 : Vercors - Hauts du cirque d'Archiane

Photos de François Gilanton (groupe 3)




Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI )
Le groupe 2 derrière Adrien





Photos de Corinne Grossot (groupe 4)
Jacques conduit le groupe 4 avec le sourire !


Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)
Cirque d’Archiane
25 juin- On part tôt, pas trop tôt il faut donner le temps aux copains de se déplacer de chez eux à MC2. Les uns en voiture, les autres en car et les autres en tram. Après il faut se rendre sur place, prendre les grandes ou les petites routes. Aujourd’hui ce sera les petites routes, en travaux. On ne s’y attendait pas, c’est chacun son tour, il faut attendre son tour.
Difficile de partir avant que le soleil soit dans sa force, difficile de surprendre au bord de la route le sommeil des prés, le hameau encore un peu endormi. Mais le monde est comme on le voulait, autre. Un monde qui brille au matin. La route étroite monte, raide, sans trace de culture, entourée d’un rideau de blocs de calcaires durs, mous, on ne sait pas.
Nous ne sommes pas les paysans d’antan de ces coins, sur nos bras point de gerbes, sur l’épaule et la nuque rien que nos sacs. On grimpe, on met d’abord nos pas dans ceux des copains du groupe 3. Sur nos têtes le bleu du ciel s’écoule. A travers le chapeau les gouttes de feu de mille soleils, la poussière tombe en rayons, nos cœurs aussi chauds que le cœur des oiseaux battent profondément. On marche sur de maigres sentiers entourés de touffes d’herbe, de genévriers, puis sur un chemin caillouteux. Le soleil allume les branches, les herbes, les montagnes de pierres, les éboulis blanchâtres, les crêtes rocheuses. A nos pieds le chemin est blanc de pierres, de pierraille blanche. Pendant de brefs instants on se met à l’ombre de chênes verts, au bord des herbes desséchées. C’est alors qu’on se rêve d’ailleurs, la Beauce, non, c’est trop plat. De collines pourquoi pas, qui nous rassureraient…Il fait très chaud, trop chaud, arrivés à Tussac un petit groupe décide de rester sous un arbre et d’y pique-niquer en attendant notre retour. On continue, on prend d’abord un chemin, puis à travers prés pour arriver soudain face à des hauts murs de falaises. Bombements, renflements, courbes, respiration de la terre s’offrent à nos regards.
C’est en pleine chaleur qu’on reprend le chemin du retour, on marche, on marche seulement, on entrevoit, on oublie tout tant il faut regarder où on met les pieds. On a oublié l’effort du matin pour découvrir celui de l’après-midi.
On rejoint Bénévise où coule encore une fontaine. On s’y lèche les babines, on s’y asperge, on y pose les mains, les lèvres. Bonheur.

Merci à Jacques notre animateur du groupe 4 et à tous les autres animateurs.