11/06/2019 : Drôme - Montagne de Musan

Texte et photos de Jacky Micoud (groupe 4)
Beauregard-Baret, charmant petit village de quelques 831 habitants, est traversé par le 45eme parallèle nord et se trouve ainsi à égale distance du pôle nord et de l’équateur terrestre (soit 5000 km.)
Jusqu’au XIII eme siècle le village est propriété des Dauphins. Selon une tradition populaire Mandrin et sa bande se seraient arrêtés à la forge du village pour y faire ferrer leurs chevaux à l’envers et échapper ainsi aux hussards du roi qui les poursuivaient.
Nous allons fouler les Monts du Matin dont la nature géologique, le climat et l’exposition favorisent une riche flore abondante et d’une grande diversité : jonquilles, gentianes blanches, grande Astrance, aconit vénéneux, nivéole printanière et surtout, cerise sur le gâteau, de nombreuses orchidées dont la plus remarquable l’ophrys Drômois unique en France.
Quelques petites ouvertures dans le brouillard nous laissent entrevoir la plaine de Romans.
A la cabane des chasseurs du Col de Sonnaize c’est la pose banane avant de continuer vers le Pas du Loup, sommet de cette première montée avant une descente prudente car glissante.
De-ci, de-là de nombreuses fleurs attirent notre regard. Les photographes s’en donnent à cœur joie.
Une seconde grimpette nous conduit à notre salle à manger du jour. Pas de nappes ni de tables mais un vaste tapis herbeux.
L’arrêt sera de courte durée car Dame pluie semble vouloir s’installer.
La descente se poursuivra dans la joie et la bonne humeur.
Malgré la pluie, nouvelle accompagnatrice intempestive du jour, nous avons fait une très belle randonnée. Clin d’œil à Ange pour qu’il nous reprogramme un nouveau parcours dans cette belle région des Monts du Matin.
Merci à notre accompagnateur Jean-Jacques qui a bien pris soin de ses ouailles en se retournant souvent pour voir si toute la petite troupe suivait. N’oublions pas Michèle serre-file du jour.
Ophrys

Aconit vénéneux
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)
Beau Regard, plein de larmes
Depuis quelques jours c’est le déluge. On décide de se réfugier dans le car et vogue la galère vers la Drôme, par l’odeur alléchée que nous en fait Ange. Un bout de monde, où le soleil brille évidemment.
On a tout de suite déchanté. Ici comme ailleurs, il pleut. Et Jean-Jacques nous laisse sans illusion, ça va être costaud et en plus il va falloir regarder où on met les pieds. Raide, c’est raide, pentes engoncées, terre qui se débine, cailloux fuyants, racines hypocrites et temps où on ne mettrait pas un chien dehors ! Les pieds hésitent d’abord avant de se cramponner et essayer de s’y coller, dérapent, se rattrapent… Les noms, les lieux, les chemins, on voudrait bien mais à peine si on s’arrête un instant devant les bornes, col de Sannaize, le Pas du Loup… l’eau coule dans les combes, emporte ce qui reste de soleil dans ses flans, fait trembler les chênes, les doux merisiers. Les prés s’y mirent et les orchis aussi et les rochers mais plus forte la pluie arrive à parer le plein jour d’une longue tombée de nuit.
Cours normal des choses, pique-nique vers midi, suspension du temps mais on ne traîne pas et on repart et la pluie avec nous, de plus belle. Les paysages apparaissent et disparaissent l’espace d’un nuage ou d’une écharpe de brume. Instant fragile, impermanent.
Les Tourniers, le Champ Riant...on se fait dépasser par tous les groupes. Pas étonnant ils ont tous rabotés leur parcours. Pas nous !!!

Merci à tous, et encore plus aux animateurs.

Photos de François Gilanton (groupe 3)

Les parapluies sont de sortie...
Photos de Corinne Grossot (groupe 4)

Pique-nique du groupe 4
Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI )
A la descente du car, capes et parapluies !


Groupes 1 et 2

Un abri bienvenu !

 Photos deJosette Misandeau – Groupe 4 (voir toutes ses photos du jour ICI )
Pique-nique sous la pluie

Le groupe 4