Hé les anciens approchez vous, je vais vous dire un secret : LA NOUVELLE GÉNÉRATION s'installe !
Elle envoie du lourd, très très lourd. La preuve, voilà deux sorties où elle nous a en a mis plein les mirettes.
Le BEAUFORTAIN était superbe, grandiose, la CHARTREUSE lumineuse, irréelle, fantastique.
James CAMERON aurait bien aimer tourner son film Avatar dans ce magnifique spot.
Le départ : Gilles a tout de suite mis le turbo, on ne rigole pas avec les nouveaux. 400 à l'heure ! Je vous dis c'est du lourd. Franky ZAPATA et son flyboard, un petit à côté de nous.
Les semelles de nos godasses se sont mises à fumer, puissance 10, je vous le dis. On survolait le sol, instant magique, merci Gilles.
12H00 il est temps de manger, MACHIN nous invite à aller voir LE TRUC. Émerveillement, le TRUC de MACHIN nous accueille à 380°. On découvre on touche, on s’exclame, Gilles est heureux. On décide de manger sur LE TRUC avec MACHIN, sans oublier de partager nos repas.
Gilles nous invite à quitter cet endroit unique, il range ses affaires et nous demande de laisser LE TRUC. Bye plaisir des yeux à jamais gravé.
Sur le retour des pierres posées là représentant une table, un peu plus loin une tète de requin LES DENTS DE LA MER, et pour finir un iguane, on était dans la forêt de BROCÉLIANDE.
AH, je vais vous laisser pour aller prendre ma douche, quoi que NON je partagerai ces odeurs avec Dany pour que je reste encore imprégné de cette journées de folies
Allez les anciens courage vous êtes frappés par les deux peines, mais bon à chacun son tour .
Allez je remercie toute mes potes du groupe 2 et les embrasse
Ma mère qui m'a mis au monde et dont je peux vous enquiquiner les mardis
Photos de François Gilanton (groupe 2)
Le groupe 2 |
Groupe 2 à la Croix de l'Alpe |
Que voit-on tout au fond ? |
Les habitantes du plateau |
Groupe 4 au col de l'Alpette |
Groupe 4 |
Croix de l'Alpe |
Groupe 2 devant le Mont Blanc au loin |
Groupe 1 |
Groupe 1 |
Groupe 2 |
Groupe 2 |
Groupe 2 |
Groupe 2 |
Haute-Chartreuse
On y
va. On quitte Grenoble, on fait route vers le hameau de la Plagne entre
Entremont-Le-Vieux, Savoie, et Chapareillan en Isère, porte d’entrée soi-disant
de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse.
On y
est. Le car nous arrête un peu avant l’arrêt prévu, une tripotée de randonneurs
en dégoulinent fièrement. On est à l’entrée d’un cirque ouvert qu’enserrent les
célèbres falaises du Granier et du Pinet. Le haut du ciel est très bleu. C’est
toujours la même chose au départ, trouver la bonne direction...Ange décide
qu’une partie est à éviter car trop raide, on prend la tangente mais elle ne
dure qu’un temps, et à un moment il faut bien se coltiner le chemin très pentu,
glissant, sinueux, caillouteux sous les éboulis du vieux Granier d’un côté et
le Fou Blanc et ses talus écroulés de l’autre. Arrivés au Col de l’Alpette la
lande verte nous saute aux yeux. Petite halte pour engloutir un en-cas et boire
une gorgée. Plus bas, le toit aux reflets d’argent de la Cabane de l’Alpette
brille et on découvre en passant devant un paradis habité par quelques poules.
On s’imagine le reste de la randonnée en promenade. Tu parles, d’abord des
lapiaz sont disséminés çà et là puis on entame un interminable jeu de marelle. La
lumière varie au gré de la forêt, la rosée nous offre mille diamants rutilants,
l’automne commence ici, timidement. On chemine sur le GR9 qui passe près des
Haberts de Barraux en ruines, et du Trou de la Ragne. Le berger rencontré au
retour, venu « pointer » ses vaches nous dit qu’il fait 111 m de
profondeur, du nom, il ne sait rien, mais ce qu’il veut c’est qu’on passe loin
de ses vaches… On passe loin du troupeau, on passe loin de la Fontaine du
Bénitier et loin de la Source de la Vieille. On aurait pu poursuivre notre
déambulation dans cette immense prairie jusqu’au Col de l’Alpe dans le coin.
Mais on décide de s’arrêter au Chalet de l’Alpe comme prévu, à flanc de
colline. Nichée derrière un sapin coupé en tronçons, la cabane du berger, ça se
peut bien. Soleil et ciel donnent tout pour qu’on ne les quitte pas des yeux.
Pique-nique au calme, enfin presque. D’ici on ne voit pas le Mont Blanc mais
quelques sommets encore enneigés se dégager au loin. Retour par les mêmes
prairies, les mêmes lapiaz, le même sentier. A quelques endroits on se demande
si un facétieux personnage, lutin ou répugnant farfadet ne l’a pas ciré tant il
glisse…Arrivés, lessivés mais heureux du lifting de la semaine et la chatoyante
randonnée du boute-en-train du jour. Merci Ange
Pique-nique du groupe 4 |
Beauté
L’attente à Crolles est un plaisir, les premiers rayons du soleil illuminent les crêtes de la Charteuse. C’est toujours un spectacle merveilleux, comme une invitation à savourer par avance la marche qui nous attend. Direction Chartreuse Nord, La Plagne (1120 m). Ouf ! Ce n’est pas la grande station savoyarde mais un gentil hameau.
La brume nous réveille
en douceur, puis s’évanouit rapidement laissant surgir des parois rocheuses et
vertigineuses.
Mais pas question de
s’attarder, les choses sérieuses commencent ! Le sentier “légèrement” raide
grimpe dans les sous-bois, il est surtout traitre, caillouteux et glissant.
Pourquoi donc le Petit Poucet a-t-il semé tant de cailloux ? Nous savons que le
retour empruntera en descente le même chemin, vaut mieux de pas y penser…
Il y a cependant une
belle compensation : Sous ce microclimat humide, de nombreuses variétés de
champignons s’épanouissent, pour le plus grand bonheur des mycophages, des
mycophiles ou autres mycologues.
La pente s’adoucit en
sortant de la forêt qui fait place à de superbes pâturages, dont la belle herbe
verte donnerait envie de s’y rouler joyeusement ou de brouter avec ce splendide
troupeau de vaches. Elles nous ont croisés aimablement mais pas sûr qu’elles
partagent leur repas ! Sauf avec les chevaux tout aussi polis, seul un poulain
peu habitué aux humains galope vers sa mère.
Pour tous, y compris
les 3 poules du Chalet de l’Alpe, la vie est belle, c’est un plaisir de les
regarder si nous ne pensons pas à leur fin.
Mais le plus beau
reste à venir… La Croix de l’Alpe, lieu idéal pour déjeuner, offrant déjà un
panorama remarquable. Nous croisons aussi des bornes témoignant paraît-il du
rattachement “de la France à la Savoie” comme disent les savoyards (en 1860).
Nous avons bien failli devenir savoyards !
Le bouquet final nous
est offert au Col de l’Alpe avec un spectacle à vous couper le souffle (enfin,
vaut mieux pas si nous comptons redescendre !).
Au Nord, le Mont
Blanc, le vrai ! Au sud, la vue s’étend
de la Dent de Crolles à la Pinéa avec derrière à peine visibles les crêtes du
Vercors. A l’est la magnifique chaîne de Belledonne. Quelques vagues de nuages
jouent dans la vallée du Grésivaudan et se transforment en mer en allant vers le
sud.
Une randonnée superbe
malgré un moment d’inquiétude pour le groupe 2 qui avait disparu ! Heureusement
tout s’est bien fini.
En attendant de
repartir vers de nouvelles et belles aventures…
Grand merci à Ange
l’organisateur pour cette randonnée sublime
et à Roland
notre animateur qui nous a conduits avec gentillesse et attention
Groupe 3 - La rencontre |