10/09/2019 : Vercors : de Prélenfrey au col de l'Arzelier

Photo de Pierre Robert (groupes 1 et 2) 
Les groupes 1 et 2, au Col Vert. Un joli coin (coin).
Photo de Roland Calvas (groupe 3) 
Peu d'hommes dans le groupe de Roland !!
Texte de François Gilanton (groupes 1 et 2)
Lionel Terray
Partant ce matin de Prelenfrey pour aller vers le Col Vert, nous sommes passés en dessous des grandes Arêtes du Gerbier dans le Vercors. Les randonneurs (es) des Groupes 1 et 2 ont trouvé sur leur passage une petite et simple plaque vissée sur la roche (cf photo ci-jointe). Cette plaque rappelle que dans ce massif un grand alpiniste Français Lionel TERRAY était mort avec son ami Marc Martinetti le 19 septembre 1965, alors qu’il tentait une ascension de cette paroi.
Lionel Terray est né le 25 juillet 1921 à Grenoble. Il constitue, avec Louis Lachenal, l'une des meilleures cordées françaises de l'après-guerre, réalisant notamment la première répétition de la face nord de l'Eiger (Alpes suisses) en 1947. Il participe en 1950 à l'expédition française à l'Annapurna, première conquête d'un sommet de plus de 8 000 mètres. Il mène par la suite de nombreuses expéditions dans le monde, réussissant notamment les premières ascensions du Fitz Roy en Patagonie, ainsi que du Makalu et du Jannu dans l'Himalaya.
Il est aussi l'auteur d'un des plus célèbres ouvrages de récits d'alpinisme : Les Conquérants de l'inutile.
Plusieurs établissements scolaires ou structures sportives portent son nom dans la région grenobloise.



Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)
Pas A Pas
Aujourd’hui encore, la seule évocation de sortir ensemble illumine nos visages.
Pourtant l’appli météo est hésitante, on a une moitié de chance qu’il pleuve. L’autre moitié que le ciel se tienne tranquille. Évaluation : 30 marcheurs pensent qu’il va faire beau, doux ou se fichent que quelques gouttes les fassent fondre... François propose une randonnée, de Prélenfrey au Col de l’Arzelier. Mappy.com : 31 km, temps 47 mn. Coût : ben, pas transfert ???
Prélenfrey, Wikipédia : Les habitants s’appellent des Pélenchous et des Pélenchouses. Trois clochers, en bas les Saillants du Gua, au milieu Prélenfrey, et en haut Saint Barthélémy nous paraissent lovés aux pieds des montagnes au milieu des prairies et des forêts.
TAG, Les bus 25, 26, 44 desservent les villages.
Le groupe 4 est mené par Michelle. Les premiers kilomètres nous amènent au Col de l’Eperrimont dit « l’Indien ». Passé l’Etrepas fini la mise en bouche on attaque du lourd, dans les Bois de Prélenfrey, 1 km sur 350 m. En file indienne, sans entendre une mouche voler, on les fait.
Arrivés sur un replat et à la lumière, d’abord on se requinque. Michelle nous propose 500 m de plus et une centaine de m de dénivelé pour capter d’un promontoire l’étagement des massifs.
Un petit sentier s’élève et déjà notre regard dégringole de paliers en paliers avec la gaieté d’une palette verte. On finit par s’arrêter pour admirer, devant nous le Bec de l’Echaillon un peu en avant, derrière le Tabor peut être, en retrait, ou de profil le Râteau, les Grandes Rousses élancées se donnent à voir, très loin, derrière les lacs de Laffrey on voudrait qu’ils soient là ou là... Et là derrière nous les Arêtes du Gerbier, les Deux sœurs et le Pas de l’Oeille...En redescendant le sentier, devant nous, le Mont Aiguille.
Le plus gros de la rando est fait. Déjeuner sur l’herbe sous la Pierre des Deux Heures.
Et retour, piano-piano en passant aux Clos, les Bois de Ferrière, la Queue de la Cavale pour arriver à la Ferme Bonier et au col de l’Arzelier commune de Château-Bernard.
Les animateurs comparent les données de leur GPS, performances, graphiques, quantité de pas, calories brûlées, parlent de grandes ou petites foulées !!!
On s’amuse ensemble de leur rythme cardiaque, on se rassure pour savoir si leur cœur bat encore, oui, il bat encore pour les amis, notre ami François qui s’est décarcassé pour  rendre heureux les randonneurs encore une fois. Merci Michelle...et à tous.