24/09/2019 : Notre Dame de l'Osier, journée des animateurs

Texte de Jean Pic (groupe 1), responsable de la RAM
Magnifique réussite que cette journée des animateurs ! C'est une journée qui ne peut se faire sans le concours de tous ! Bravo à nos cuisiniers (et je n'oublie pas les épouses ) qui ont acheté, préparé d'excellentes grillades pour les 70 participants...bravo aux animateurs de la petite rando du matin qui, ponctuels, se sont tous retrouvés avec leur troupe au car... il est vrai que l'apéro attendait !
Et aussi bravo pour la bonne humeur de tous l'après-midi; ceux qui dansaient dans la salle ou ceux qui papotaient sous le préau . Un signe ne trompe pas: les nouveaux de la journée se sont déjà inscrits pour mardi prochain!
Je ne peux formuler qu'un seul vœu : encore ! Recommencez l'an prochain !

Et encore merci à tous !

Photos de Gérard Ducey (groupe 2)
Groupe 2

Les 4 "p'tits nouveaux" du jour : Babeth, Brigitte, Josiane, Robert
Voir la recette de Denis Barnier (groupe 2 ?) dans l'onglet "Recettes" 

Texte de Nora Villiot (groupe 2 ?)
Le bonheur est né de l'altruisme et le malheur de l’égoïsme.
Aujourd'hui nos hommes se sont tous sentis femmes. Ces accompagnateurs virils et fiers
ont mis le tablier du bonheur. Certes ils ont mis toute une matinée pour faire cuire des côtelettes mais qu'importe l'envie des mets était là. Pour nous les femmes le plaisir de mettre les pieds sous la table, et être servies,hummmmmmmmmmm j'en redemande.

Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux.
Hé BREL, pas d'accord avec toi, le groupe a bougé, enfin on a essayé de singer les jeunes en dansant. Miracle pas d’Alzheimer durant le madison, ouf. Le rock entamé avec précaution pour éviter de casser les hanches, c'est tellement fragile. Les yeux des marcheurs étaient pleins de soleil, les sourires n'ont jamais désertés les bouches édentées.
Je n'ai pas peur du danger de nous  réveiller un jour avec une âme qui n'aurait jamais servi.
Mes compagnons de randos sont  vintages
Allez je vous laisse avec cette citation qui qu’espère vous plaira :

Vieux, moi ? Je peux encore faire l'amour deux fois de suite. Une fois l'hiver, une fois l'été.

Texte et photo d' Anne-Marie de Contes (groupe 2 ?)
Surprise ! Par définition nous ne devons pas savoir ce qui nous attend… Avec quelques indices, nous nous doutons que la randonnée sera courte. Retour impératif à midi, car pas de surprise sans manger ni boire !
Le ciel tristement gris est loin d’entamer notre bonne humeur. Certains ont prédit la pluie le matin, d’autres l’après-midi. Il serait indécent de se plaindre de ce trésor si indispensable à la terre.
Nous découvrons le lieu surprise : NOTRE DAME de l’OSIER mais nous démarrons les choses un peu sérieuses à ROVON. Aucun de ses 609 habitants n’est visible, par contre nous sommes accueillis bruyamment par nos amis à quatre pattes. Quant aux oies elles sont d’un calme imperturbable.
Enfin nous posons les pieds sur un doux sentier sans difficulté qui sent bon le sous-bois. Nous arrivons rapidement à Saint Gervais, bien que modeste village avec ses 567 habitants, il regorge de sites exceptionnels, le canyon des Ecouges, le Gorgonnet. A défaut de les découvrir, nous devions au moins admirer une superbe cascade.
Malchance ! Une charmante dame en gilet jaune (Pas celui que vous pensez !) nous barre la route, pas question de passer à cause de tirs de mines. Impossible de voir la cascade, même pas en photo ! Avec regret et une petite frustration nous faisons demi tour.
Au moins nous serons à l’heure pour nous régaler, nous espérons !
Un peu de pluie en descendant, histoire d’aérer nos vestes ou déplier les parapluies. Quelques passages un peu glissants, rien de méchant.
Nous revenons à NOTRE DAME DE L’OSIER. A proximité de la Basilique, nous sommes attendus : apéritif, grillades, salades et desserts bien sûr, tout est parfait et les randonneurs ont amené quelques gourmandises.
Maintenant le ciel se soulage, la pluie bénéfique est généreuse.
Le réfectoire se transforme en salle de danse, le bal est joyeusement ouvert au son de l’accordéon.
Un petit tour du village, un peu mouillé. La Chapelle de Bon-Rencontre d’architecture curieuse fait face à la Basilique qui est ouverte ce qui est inhabituel. Prière ou pas, certains y rentrent sans hésitation.
Un peu d’attente en attendant de regagner le car, occasion de poursuivre des conversations conviviales et d’accueillir les « petits nouveaux », nous sommes gâtés ils sont quatre : BABETH, BRIGITTE, JOSIANE et ROBERT.
Peu importe la météo, la journée fut très belle dans la joie, un vrai bonheur.

Bravo à nos chers animateurs qui ont su organiser et gérer à la perfection pour 70 randonneurs. GRAND MERCI !


Photos de Josette Misandeau (groupe 4) Voir toutes ses photos du jour ICI




17/09/2019 : Vanoise - Col de Chavière, lac de la Partie

Photos de Robert Selbmann (groupe 1) 
Le groupe 1 au col de Chavière


Texte de Danielle Cardinaletti (groupe 4) 
Aujourd'hui nous partons pour le parc de la Vanoise,avec une belle journée en prévision.
Tout doucement pas à pas nous grimpons, en passant par le col pour arriver jusqu'au lac de la Partie.
- Mais où est-il ?    derrière  le col
- Et bien non, mais où est-il ?  à 300 m à droite
- A non, mais où est -il ? à 100 m à droite,
A gauche la cascade
Oui le voila, pas très grand le lac de la Partie  à cause de  la sécheresse, mais nous avons découvert une agréable  partie de plaisir.
L'automne pointe son nez, fraîche, avec un léger vent qui décoiffe, elle nous présente ses magnifiques couleurs rousses qui teintent nos belles montagnes rocheuses pour la satisfaction des yeux .
Merci à nos animatrices (teurs)

Texte et photos d' Anne-Marie de Contes (groupe 3)
Vive le vent !
Après les prouesses du chauffeur, que nous admirons sincèrement, nous sommes heureux d’arriver au Refuge de l’Orgère. Les choses sérieuses commencent. La pente est bien soutenue pour démarrer, agrémentée de petits cailloux traîtres qui roulent si bien sous nos pieds, mais ce n’est rien, nous pensons déjà à la descente qui sera autrement plus périlleuse…
Étonnement, une telle chaleur à cette altitude d’où pauses déshabillage puis rhabillage au rythme du vent qui se lève avec une belle froidure. Il pense peut-être nous protéger et ne nous quittera guère jusqu’au retour, dommage !
Au sortir des sous-bois, le sentier s’apaise, les sommets nous contemplent, en premier le Râteau tout plissé qui a perdu la bêche et la binette...
Juste de rares petites petits fleurs mauves ou jaunes, les autres se sont endormies pour mieux renaître au printemps. Aujourd’hui çà sent l’automne. Pour nous consoler, les pieds de myrtilles (dont certaines oubliées) ont revêtu un costume flamboyant, presque rouge qui vaut bien de belles fleurs. Les troupeaux semblent avoir quitté les alpages, il est vrai que l’herbe est rase et jaunie et les rochers si envahissants.
Le Lac de la Partie se fait désirer. Une fois démasqué, nous le contemplons, en mangeant. Quelle « partie » jouer, à cache-cache ? Avec les gros rochers posés au hasard des éboulis de la montagne, que de belles cachettes !
Mais nous avons mieux à faire…
Avant de repartir, nous avons le plaisir d’une visite, une marmotte galope non loin de nous, puis s’assoit en nous regardant comme si elle voulait nous compter ! Le compte est bon ? Nous repartons en faisant le tour du lac, la baisse de son niveau est catastrophique, nul besoin d’en dire plus…
Surprise : un troupeau de moutons et son berger surgissent, comme posés sur la crête qui nous surplombe, sans risque de chute espérons-le.
Le soleil a fait son chemin vers l’ouest, il éclaire alors la montagne qui prend, entre ses éboulis, des couleurs variées : sable, ocre, vert noir...
Comme prévu, la descente est délicate. Les chaussures ne demandent qu’à glisser, gare aux dérapages non contrôlés !
Nous sommes heureux d’arriver au Refuge de l’Orgère, la tête le cœur et les jambes imprégnés de cette superbe randonnée ensoleillée.

Merci à Édouard, notre animateur photographe qui nous a guidés tout en douceur.
Merci à Marie-France, notre serre file
Merci à Séraphine pour l’organisation de cette merveilleuse randonnée
Merci à certaines marcheuses qui m’ont parfois inspirée, elles se reconnaîtront !
Le lac de la Partie

Myrtilles


Photo de Roland Calvas (groupe 3) 
Groupe 3
Video de Roland Calvas (groupe 3)
Cliquer pour voir le panorama en allant vers la cascade altitude 2500 m ==> ICI

Texte et photos d' Edouard Disdichian (groupe 3)
Comme la  Vanoise est belle, encore une fois nous avons pu voir de beaux paysages, accompagnés par un soleil éclatant.
Partout, des montagnes somptueuses devant lesquelles on semble bien petit. Nous avons ainsi progresser tranquillement pour que chacun et chacune puissent trouver son lot de
satisfactions et d'émotions. C'est bien mon cas, de trouver dans ce milieu beaucoup d'apaisement et de beauté dans toutes ces formes et de couleurs de ces roches.
En cette fin d'été on commence à percevoir les couleurs de l'automne qui approche bien tranquillement.encore, et encore de belles randonnées, quoi de mieux le mardi.
Groupe 3 derrière Roland


Groupe 3
Photos de Gérard Ducey (groupe 2) 
Groupe 2 dans la pampa
Groupe 2
Photos de Josette Misandeau (groupe 4) - Voir toutes ses photos du jour ICI

Un arbre étrange

Groupe 4

Une habitante des lieux

Le groupe 4 approche du lac invisible

Enfin le lac

Défilé de moutons

10/09/2019 : Vercors : de Prélenfrey au col de l'Arzelier

Photo de Pierre Robert (groupes 1 et 2) 
Les groupes 1 et 2, au Col Vert. Un joli coin (coin).
Photo de Roland Calvas (groupe 3) 
Peu d'hommes dans le groupe de Roland !!
Texte de François Gilanton (groupes 1 et 2)
Lionel Terray
Partant ce matin de Prelenfrey pour aller vers le Col Vert, nous sommes passés en dessous des grandes Arêtes du Gerbier dans le Vercors. Les randonneurs (es) des Groupes 1 et 2 ont trouvé sur leur passage une petite et simple plaque vissée sur la roche (cf photo ci-jointe). Cette plaque rappelle que dans ce massif un grand alpiniste Français Lionel TERRAY était mort avec son ami Marc Martinetti le 19 septembre 1965, alors qu’il tentait une ascension de cette paroi.
Lionel Terray est né le 25 juillet 1921 à Grenoble. Il constitue, avec Louis Lachenal, l'une des meilleures cordées françaises de l'après-guerre, réalisant notamment la première répétition de la face nord de l'Eiger (Alpes suisses) en 1947. Il participe en 1950 à l'expédition française à l'Annapurna, première conquête d'un sommet de plus de 8 000 mètres. Il mène par la suite de nombreuses expéditions dans le monde, réussissant notamment les premières ascensions du Fitz Roy en Patagonie, ainsi que du Makalu et du Jannu dans l'Himalaya.
Il est aussi l'auteur d'un des plus célèbres ouvrages de récits d'alpinisme : Les Conquérants de l'inutile.
Plusieurs établissements scolaires ou structures sportives portent son nom dans la région grenobloise.



Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)
Pas A Pas
Aujourd’hui encore, la seule évocation de sortir ensemble illumine nos visages.
Pourtant l’appli météo est hésitante, on a une moitié de chance qu’il pleuve. L’autre moitié que le ciel se tienne tranquille. Évaluation : 30 marcheurs pensent qu’il va faire beau, doux ou se fichent que quelques gouttes les fassent fondre... François propose une randonnée, de Prélenfrey au Col de l’Arzelier. Mappy.com : 31 km, temps 47 mn. Coût : ben, pas transfert ???
Prélenfrey, Wikipédia : Les habitants s’appellent des Pélenchous et des Pélenchouses. Trois clochers, en bas les Saillants du Gua, au milieu Prélenfrey, et en haut Saint Barthélémy nous paraissent lovés aux pieds des montagnes au milieu des prairies et des forêts.
TAG, Les bus 25, 26, 44 desservent les villages.
Le groupe 4 est mené par Michelle. Les premiers kilomètres nous amènent au Col de l’Eperrimont dit « l’Indien ». Passé l’Etrepas fini la mise en bouche on attaque du lourd, dans les Bois de Prélenfrey, 1 km sur 350 m. En file indienne, sans entendre une mouche voler, on les fait.
Arrivés sur un replat et à la lumière, d’abord on se requinque. Michelle nous propose 500 m de plus et une centaine de m de dénivelé pour capter d’un promontoire l’étagement des massifs.
Un petit sentier s’élève et déjà notre regard dégringole de paliers en paliers avec la gaieté d’une palette verte. On finit par s’arrêter pour admirer, devant nous le Bec de l’Echaillon un peu en avant, derrière le Tabor peut être, en retrait, ou de profil le Râteau, les Grandes Rousses élancées se donnent à voir, très loin, derrière les lacs de Laffrey on voudrait qu’ils soient là ou là... Et là derrière nous les Arêtes du Gerbier, les Deux sœurs et le Pas de l’Oeille...En redescendant le sentier, devant nous, le Mont Aiguille.
Le plus gros de la rando est fait. Déjeuner sur l’herbe sous la Pierre des Deux Heures.
Et retour, piano-piano en passant aux Clos, les Bois de Ferrière, la Queue de la Cavale pour arriver à la Ferme Bonier et au col de l’Arzelier commune de Château-Bernard.
Les animateurs comparent les données de leur GPS, performances, graphiques, quantité de pas, calories brûlées, parlent de grandes ou petites foulées !!!
On s’amuse ensemble de leur rythme cardiaque, on se rassure pour savoir si leur cœur bat encore, oui, il bat encore pour les amis, notre ami François qui s’est décarcassé pour  rendre heureux les randonneurs encore une fois. Merci Michelle...et à tous.  

03/09/2019 : Chartreuse - Le Truc, le Pinet, col de l'Alpe

Texte de Nora Villiot (groupe 2) 
Hé les anciens approchez vous, je vais vous dire un secret : LA NOUVELLE GÉNÉRATION s'installe !
Elle envoie du lourd, très très lourd. La preuve, voilà deux sorties où elle nous a en a mis plein les mirettes.
Le BEAUFORTAIN était superbe, grandiose, la CHARTREUSE lumineuse, irréelle, fantastique.
James CAMERON aurait bien aimer tourner son film Avatar dans ce magnifique spot.
Le départ : Gilles a tout de suite mis le turbo, on ne rigole pas avec les nouveaux. 400 à l'heure ! Je vous dis c'est du lourd. Franky ZAPATA  et son flyboard, un petit à côté de nous.
Les semelles de nos godasses se sont mises à fumer, puissance 10, je vous le dis. On survolait le sol, instant magique, merci Gilles.
12H00 il est temps de manger, MACHIN nous invite à aller voir LE TRUC. Émerveillement, le TRUC de MACHIN nous accueille à 380°.  On découvre on  touche, on s’exclame, Gilles est heureux. On décide de manger sur LE TRUC avec MACHIN, sans oublier de partager nos repas.
Gilles nous invite à quitter cet endroit unique, il range ses affaires et nous demande de laisser LE TRUC. Bye plaisir des yeux à jamais gravé.
Sur le retour des pierres posées là représentant une table, un peu plus loin une tète de requin LES DENTS DE LA MER, et pour finir un iguane, on était dans la forêt de BROCÉLIANDE.
AH, je vais vous laisser pour aller prendre ma douche, quoi que NON  je partagerai ces odeurs avec Dany pour que je reste encore imprégné de cette journées de folies
Allez les anciens courage vous êtes frappés par les deux peines, mais bon à chacun  son tour .
Allez je remercie toute mes potes du groupe 2 et les embrasse
Ma mère qui m'a mis au monde et dont je peux vous enquiquiner les mardis

Photos de François Gilanton (groupe 2) 
Le groupe 2

Groupe 2 à la Croix de l'Alpe

Que voit-on tout au fond ?

Les habitantes du plateau
Photos de Jean-Jacques Saharoff (groupe 4)
Groupe 4 au col de l'Alpette

Groupe 4
Photos de Pierre Robert (groupe 2) 
Croix de l'Alpe

Groupe 2 devant le Mont Blanc au loin
Photos de Robert Selbmann (groupe 1) 
Groupe 1

Groupe 1
Photos de Patrice Amiel (groupe 2)

Groupe 2

Groupe 2

Groupe 2

Groupe 2
Texte et photo de Gisèle Rigal (groupe 4)

Haute-Chartreuse
On y va. On quitte Grenoble, on fait route vers le hameau de la Plagne entre Entremont-Le-Vieux, Savoie, et Chapareillan en Isère, porte d’entrée soi-disant de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse.
On y est. Le car nous arrête un peu avant l’arrêt prévu, une tripotée de randonneurs en dégoulinent fièrement. On est à l’entrée d’un cirque ouvert qu’enserrent les célèbres falaises du Granier et du Pinet. Le haut du ciel est très bleu. C’est toujours la même chose au départ, trouver la bonne direction...Ange décide qu’une partie est à éviter car trop raide, on prend la tangente mais elle ne dure qu’un temps, et à un moment il faut bien se coltiner le chemin très pentu, glissant, sinueux, caillouteux sous les éboulis du vieux Granier d’un côté et le Fou Blanc et ses talus écroulés de l’autre. Arrivés au Col de l’Alpette la lande verte nous saute aux yeux. Petite halte pour engloutir un en-cas et boire une gorgée. Plus bas, le toit aux reflets d’argent de la Cabane de l’Alpette brille et on découvre en passant devant un paradis habité par quelques poules. On s’imagine le reste de la randonnée en promenade. Tu parles, d’abord des lapiaz sont disséminés çà et là puis on entame un interminable jeu de marelle. La lumière varie au gré de la forêt, la rosée nous offre mille diamants rutilants, l’automne commence ici, timidement. On chemine sur le GR9 qui passe près des Haberts de Barraux en ruines, et du Trou de la Ragne. Le berger rencontré au retour, venu « pointer » ses vaches nous dit qu’il fait 111 m de profondeur, du nom, il ne sait rien, mais ce qu’il veut c’est qu’on passe loin de ses vaches… On passe loin du troupeau, on passe loin de la Fontaine du Bénitier et loin de la Source de la Vieille. On aurait pu poursuivre notre déambulation dans cette immense prairie jusqu’au Col de l’Alpe dans le coin. Mais on décide de s’arrêter au Chalet de l’Alpe comme prévu, à flanc de colline. Nichée derrière un sapin coupé en tronçons, la cabane du berger, ça se peut bien. Soleil et ciel donnent tout pour qu’on ne les quitte pas des yeux. Pique-nique au calme, enfin presque. D’ici on ne voit pas le Mont Blanc mais quelques sommets encore enneigés se dégager au loin. Retour par les mêmes prairies, les mêmes lapiaz, le même sentier. A quelques endroits on se demande si un facétieux personnage, lutin ou répugnant farfadet ne l’a pas ciré tant il glisse…Arrivés, lessivés mais heureux du lifting de la semaine et la chatoyante randonnée du boute-en-train du jour. Merci Ange
Pique-nique du groupe 4
Texte et photo d' Anne-Marie de Contes (groupe 3)
Beauté
L’attente à Crolles est un plaisir, les premiers rayons du soleil illuminent les crêtes de la Charteuse. C’est toujours un spectacle merveilleux, comme une invitation à savourer par avance la marche qui nous attend. Direction Chartreuse Nord, La Plagne (1120 m). Ouf ! Ce n’est pas la grande station savoyarde mais un gentil hameau.
La brume nous réveille en douceur, puis s’évanouit rapidement laissant surgir des parois rocheuses et vertigineuses.
Mais pas question de s’attarder, les choses sérieuses commencent ! Le sentier “légèrement” raide grimpe dans les sous-bois, il est surtout traitre, caillouteux et glissant. Pourquoi donc le Petit Poucet a-t-il semé tant de cailloux ? Nous savons que le retour empruntera en descente le même chemin, vaut mieux de pas y penser…
Il y a cependant une belle compensation : Sous ce microclimat humide, de nombreuses variétés de champignons s’épanouissent, pour le plus grand bonheur des mycophages, des mycophiles ou autres mycologues.
La pente s’adoucit en sortant de la forêt qui fait place à de superbes pâturages, dont la belle herbe verte donnerait envie de s’y rouler joyeusement ou de brouter avec ce splendide troupeau de vaches. Elles nous ont croisés aimablement mais pas sûr qu’elles partagent leur repas ! Sauf avec les chevaux tout aussi polis, seul un poulain peu habitué aux humains galope vers sa mère.
Pour tous, y compris les 3 poules du Chalet de l’Alpe, la vie est belle, c’est un plaisir de les regarder si nous ne pensons pas à leur fin.
Mais le plus beau reste à venir… La Croix de l’Alpe, lieu idéal pour déjeuner, offrant déjà un panorama remarquable. Nous croisons aussi des bornes témoignant paraît-il du rattachement “de la France à la Savoie” comme disent les savoyards (en 1860). Nous avons bien failli devenir savoyards !
Le bouquet final nous est offert au Col de l’Alpe avec un spectacle à vous couper le souffle (enfin, vaut mieux pas si nous comptons redescendre !).
Au Nord, le Mont Blanc, le vrai !  Au sud, la vue s’étend de la Dent de Crolles à la Pinéa avec derrière à peine visibles les crêtes du Vercors. A l’est la magnifique chaîne de Belledonne. Quelques vagues de nuages jouent dans la vallée du Grésivaudan et se transforment en mer en allant vers le sud.
Une randonnée superbe malgré un moment d’inquiétude pour le groupe 2 qui avait disparu ! Heureusement tout s’est bien fini.
En attendant de repartir vers de nouvelles et belles aventures…
Grand merci à Ange l’organisateur pour cette randonnée sublime
et à Roland notre animateur qui nous a conduits avec gentillesse et attention
Groupe 3 - La rencontre