22/10/2019 : Nord-Isère : Vallée de la Bièvre

Photos de Jean-Jacques Saharoff (groupe 3)


Photos de Marie-Claude Escoffier (groupe 3)
Malgré la pluie....un peu de rose
Photos de Marie-Chantal Arnaud Goddet (groupe 1)



Photos de Josette Misandeau (groupe 4) Voir toutes ses photos du jour ICI






Texte de Gisèle Rigal (groupe 4)
Saint Pierre de Bressieux
Des Saint Pierre il y en a à la pelle, des villes, des quartiers, des hameaux, des fermes, et surtout des chapelles en ruine. Le château d’abord en bois, sur une motte est devenu fort au treize -ème siècle. Siège de la Baronnie de Bressieux (il en a quatre en Dauphiné), sous Louis treize. A l’origine il est construit en galets roulés remplacés au fil du temps par de magnifiques briques roses. Les fossés ne sont pas complètement comblés et il a encore de beaux restes, forés, gravés, rabotés, polis par le lent chemin de la vie.
Aujourd’hui pluie tenace. L’automne mouille les corps, traverse les capes, bonnets, chapeaux… que nous importe, on aime les collines des Chambarans, ouvertes à la pluie, accessibles aux vents, pas pareilles à d’autres où l’espace semble infini et qui s’adorent en se rêvant.
Tout pour plaire au groupe 4, pas trop nombreux mais joyeux, Jacques devant, Jo derrière, en serre-file.
Forêts humides de châtaigniers, noyers, ramasseurs de champignons ne souhaitant pas partager leur cueillette de bolets, Tête de Nègre et autres spécimens. Les hameaux succèdent aux hameaux, Les Combes des Bos, Grange et Rivoire, Les Grands Hugots, Les Fouillouses…
Une rivière de pluie semble faire vingt fois le tour du ciel et de la terre, rencontre entre la feuille, la racine et la branche, l’arbre. De sources en fontaines, de ruisseaux en nuage, elle fait le tour.
Brume, rosée, étangs, sources profondes, automne après automne elle fait le tour.
Tout passe, tout revient. Larmes imbéciles.
On se réfugie à la « Cabane » pour un en-cas. Sous quatre arbres à « La Mauvaise » pour le pique-nique. On est évidemment trempés. Dépités on ne traîne pas et peu après le départ, au Billoux, bleu du ciel, ce bleu qu’on veut voir étincelant, acier, aimant. Casanière, ça nous va, Le Cuzin, oups !!! les Gonnettes. Des champs bleu lavande nous intriguent, fleurs de luzerne, non l’odeur est trop délicate, de lin ?
Petit tour de château. Au soleil.
On a bien fait de partir ce matin. Tant qu’on peut, avant de rester et regarder les autres, compter leur départ, en perdre le compte…
Combien de temps, il va. Encore un peu mais sans savoir combien, heureusement sans rien savoir.
Merci à Jacques pour son accompagnement, je rêvais d’un apprentissage comme celui-là, à l’ancienne, carte et boussole et prendre 2 minutes pour expliquer.
Merci à toutes et tous.